Le Front National pour la Défense de la Démocratie (FNDD), coalition de partis opposés au coup d’Etat du 6 août, a organisé l’après-midi du 23 octobre un rassemblement au siège de l’Alliance Populaire Progressiste (APP), marqué par la présence de plusieurs parlementaires et ministres du gouvernement renversé par le coup d’Etat dirigé par le Général Mohamed Ould Abdel Aziz.
C’était l’occasion pour Mohamed Ould Maouloud président en exercice du FNDD , qui vient de succéder au très combatif Oumar Ould Yali, de souhaiter la bienvenue à la presse et d’informer l’assistance que la lutte du Front anti-putsch est entrée dans une nouvelle phase, marquée par le refus populaire du putsch, concrétisé durant les deux mois écoulés, par des manifestations réprimées, auxquelles, est venu s’ajouter l’isolement quasi général du régime militaire au pouvoir.
«L’Union Africaine a refusé le putsch et donné un ultimatum qui a expiré le 6 octobre sans que le Général Ould Abdel Aziz n’accepte de libérer le président Sidi Ould Cheikh Abdellahi. L’UA est ainsi en confrontation avec le Général Ould Abdel Aziz » a indiqué le président en exercice du FNDD. Et de poursuivre : «le régime militaire est de plus en plus isolé. Les USA ont déclaré ne pas accepter, moins, que le retour du président Sidi Ould Cheikh Abdellahi. L’Union Européenne a donné le 20 octobre 2008 dernier, un ultimatum d’un mois à la junte parce que les représentants du gouvernement de celle-ci, étaient venus sans proposition à la réunion de Paris ». « Ceci est dû en partie, aux luttes menées par le Front National pour la Défense de la Démocratie. Notre lutte va se poursuivre », a-t-il ajouté.
«Les arguments des putschistes sont faibles, comme ceux des voleurs. Le peuple mauritanien est dans une excellente position pour faire triompher sa lutte, juste, pacifique qui restera ferme, continue et populaire, contre le putsch et les putschistes», a déclaré le président en exercice du FNDD. Et d’enchaîner : «Nous comptons sur le peuple mauritanien. Ce sont les putschistes qui comptent sur l’étranger, guettent ses déclarations et réactions. Nous voulons que la communauté internationale soutienne un peuple opprimé, au lieu d’une junte qui n’a d’arguments que son ambition pour le pouvoir et qui a fait un coup d’Etat à la demande de l’extérieur». Ce que nous voulons, –a précisé Ould Maouloud- c’est délivrer le peuple mauritanien des dangers qui le guettent. Il est préférable d’isoler un groupe réduit pour sauver un pays et lui eviter de sombrer sous une dictature militaire.
«Les putschistes nous proposent le retour à la «Jahiliya» politique, par laquelle, n’importe qui peut prendre le pouvoir avec la force » a-t-il prévenu. Et d’ajouter :«Nous étions en démocratie et les putschistes le savent. eEux, qui s’opposaient ouvertement au president renversé. Ils étaient là depuis 20 an, au cours desquels, ils ont créé tant de problèmes dont les solutions ne pouvaient intervenir en une année de pouvoir du president Sidi Ould Cheikh Abdellahi . Les putschistes n’ont remis le pouvoir qu’en avril 2007» . Abordant une eventuelle sortie de crise, le president du FNDD déclare : «Nous sommes prêts à tout accepter si le Général Ould Abdel Aziz veut faire éviter à la Mauritanie les épreuves». Concernant les intimidations qui se sont traduites par les limogeages et les dénominations au niveau de l’administration ainsi que les interpellations dont celle, de Isselmou Ould Abdel Kader suite à ses opinions, Ould Maouloud indique : «Nous disons à la junte d’élargir ses prisons, car nous savons tous, que nous pouvons être interpellés à tout moment !». S’agissant des solutions préconisées pour une sortie de crise, Ould Maouloud affirme : «nous sommes prêts à garantir une issue honorable aux putschistes, s’ils se rectifient, quittent le pouvoir et permettent le retour du president Sidi Ould Cheikh Abdellahi» . Oumar Ould Yali president sortant du FNDD est revenu sur les interpellations opérées récemment par la junte: «il n y a pas de voie médiane. Il y a ceux qui soutiennent le putsch et ceux qui s’opposent au putsch ». Et d’ajouter:«les arrestations dont ont été victimes Korrera Issagha et Isselmou Ould Abdel Kader visent à museler les militants anti-putsch. Eh bien, nous ne nous tairons pas ! Elles visent à nous faire aplatir. Eh bien, nous ne nous aplatirons pas !», (en hassaniya : iy dew rou neu, ne seuktou ? ma neu sâ euk tine ! iy dew rouneu, neu berkou ? ma neu baar kine!)
a-t-il lancé, sous un tonnerre d’applaudissements et de sourires.
Interrogé par «Al Jazeera» sur la nature de cet extérieur qui aurait avalisé le coup d’Etat du 6 août, le president en exercice du FNDD se limitera à répondre : «je le preciserais, à temps opportun ».
En réponse à une autre question d’un journaliste de «Saharamedia» qui lui a demandé : «Partagez-vous les opinions exprimées par Isselmou Ould Abdel Kader concernant le bataillon de la sécurité présidentielle (BASEP) ?», Mohamed Ould Maouloud a répondu, souriant : «Vous voulez me créer des problèmes ? Je vais pourtant dire, pire. Je dis que le BASEP a trahi sa mission qui consiste à protéger le president de la République». Et il ajoute : «nous ne dirons pas du mal de l’Armée et des militaires. Nous disons qu’il y a quelques officiers qui ont utilisé leurs fonctions pour leurs ambitions personnelles.»
source:flamnet.net
C’était l’occasion pour Mohamed Ould Maouloud président en exercice du FNDD , qui vient de succéder au très combatif Oumar Ould Yali, de souhaiter la bienvenue à la presse et d’informer l’assistance que la lutte du Front anti-putsch est entrée dans une nouvelle phase, marquée par le refus populaire du putsch, concrétisé durant les deux mois écoulés, par des manifestations réprimées, auxquelles, est venu s’ajouter l’isolement quasi général du régime militaire au pouvoir.
«L’Union Africaine a refusé le putsch et donné un ultimatum qui a expiré le 6 octobre sans que le Général Ould Abdel Aziz n’accepte de libérer le président Sidi Ould Cheikh Abdellahi. L’UA est ainsi en confrontation avec le Général Ould Abdel Aziz » a indiqué le président en exercice du FNDD. Et de poursuivre : «le régime militaire est de plus en plus isolé. Les USA ont déclaré ne pas accepter, moins, que le retour du président Sidi Ould Cheikh Abdellahi. L’Union Européenne a donné le 20 octobre 2008 dernier, un ultimatum d’un mois à la junte parce que les représentants du gouvernement de celle-ci, étaient venus sans proposition à la réunion de Paris ». « Ceci est dû en partie, aux luttes menées par le Front National pour la Défense de la Démocratie. Notre lutte va se poursuivre », a-t-il ajouté.
«Les arguments des putschistes sont faibles, comme ceux des voleurs. Le peuple mauritanien est dans une excellente position pour faire triompher sa lutte, juste, pacifique qui restera ferme, continue et populaire, contre le putsch et les putschistes», a déclaré le président en exercice du FNDD. Et d’enchaîner : «Nous comptons sur le peuple mauritanien. Ce sont les putschistes qui comptent sur l’étranger, guettent ses déclarations et réactions. Nous voulons que la communauté internationale soutienne un peuple opprimé, au lieu d’une junte qui n’a d’arguments que son ambition pour le pouvoir et qui a fait un coup d’Etat à la demande de l’extérieur». Ce que nous voulons, –a précisé Ould Maouloud- c’est délivrer le peuple mauritanien des dangers qui le guettent. Il est préférable d’isoler un groupe réduit pour sauver un pays et lui eviter de sombrer sous une dictature militaire.
«Les putschistes nous proposent le retour à la «Jahiliya» politique, par laquelle, n’importe qui peut prendre le pouvoir avec la force » a-t-il prévenu. Et d’ajouter :«Nous étions en démocratie et les putschistes le savent. eEux, qui s’opposaient ouvertement au president renversé. Ils étaient là depuis 20 an, au cours desquels, ils ont créé tant de problèmes dont les solutions ne pouvaient intervenir en une année de pouvoir du president Sidi Ould Cheikh Abdellahi . Les putschistes n’ont remis le pouvoir qu’en avril 2007» . Abordant une eventuelle sortie de crise, le president du FNDD déclare : «Nous sommes prêts à tout accepter si le Général Ould Abdel Aziz veut faire éviter à la Mauritanie les épreuves». Concernant les intimidations qui se sont traduites par les limogeages et les dénominations au niveau de l’administration ainsi que les interpellations dont celle, de Isselmou Ould Abdel Kader suite à ses opinions, Ould Maouloud indique : «Nous disons à la junte d’élargir ses prisons, car nous savons tous, que nous pouvons être interpellés à tout moment !». S’agissant des solutions préconisées pour une sortie de crise, Ould Maouloud affirme : «nous sommes prêts à garantir une issue honorable aux putschistes, s’ils se rectifient, quittent le pouvoir et permettent le retour du president Sidi Ould Cheikh Abdellahi» . Oumar Ould Yali president sortant du FNDD est revenu sur les interpellations opérées récemment par la junte: «il n y a pas de voie médiane. Il y a ceux qui soutiennent le putsch et ceux qui s’opposent au putsch ». Et d’ajouter:«les arrestations dont ont été victimes Korrera Issagha et Isselmou Ould Abdel Kader visent à museler les militants anti-putsch. Eh bien, nous ne nous tairons pas ! Elles visent à nous faire aplatir. Eh bien, nous ne nous aplatirons pas !», (en hassaniya : iy dew rou neu, ne seuktou ? ma neu sâ euk tine ! iy dew rouneu, neu berkou ? ma neu baar kine!)
a-t-il lancé, sous un tonnerre d’applaudissements et de sourires.
Interrogé par «Al Jazeera» sur la nature de cet extérieur qui aurait avalisé le coup d’Etat du 6 août, le president en exercice du FNDD se limitera à répondre : «je le preciserais, à temps opportun ».
En réponse à une autre question d’un journaliste de «Saharamedia» qui lui a demandé : «Partagez-vous les opinions exprimées par Isselmou Ould Abdel Kader concernant le bataillon de la sécurité présidentielle (BASEP) ?», Mohamed Ould Maouloud a répondu, souriant : «Vous voulez me créer des problèmes ? Je vais pourtant dire, pire. Je dis que le BASEP a trahi sa mission qui consiste à protéger le president de la République». Et il ajoute : «nous ne dirons pas du mal de l’Armée et des militaires. Nous disons qu’il y a quelques officiers qui ont utilisé leurs fonctions pour leurs ambitions personnelles.»
source:flamnet.net