Le parlement mauritanien a ouvert lundi sa session ordinaire dans un climat tendu, en raison d'une forte présence policière aux portes des deux chambres et du boycottage décidé par une trentaine de députés anti-putsch, a constaté un correspondant de l'AFP.
Des policiers étaient déployés dans les rues adjacentes et filtraient les passages, trois mois après le coup d'Etat militaire qui avait renversé le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi.
Le président du Front national de défense de la démocratie (FNDD, anti-putsch), Mohamed Ould Moloud, avait averti dans la matinée que les députés anti-putsch boycotteraient cette session ordinaire, "inutile et sans objet" en "l'absence d'un gouvernement légal et d'un président légitime".
Le président de l'Assemblée nationale, Messaoud Ould Boulkheir, applique pour sa part la politique de la chaise vide depuis le coup d'Etat.
L'ouverture de la session à l'Assemblée a été assurée par son vice-président Elarbi Ould Jedeine, qui a "vivement regretté les absences répétées et injustifiée du président" de l'Assemblée.
Il a convié tous les Mauritaniens à un "dialogue constructif pour éviter à notre peuple une situation dont il ne peut supporter les conséquences".
En revanche, les sénateurs anti-putsch ont fait le choix de participer à la session, y compris le président du Sénat Ba Mbaré. Ce dernier a prononcé un bref discours, sans faire mention du coup d'Etat, se contentant de souhaiter "plein succès à l'actuelle session ordinaire".
Des sources proches du président du Sénat avait pourtant affirmé à l'AFP que Ba Mbaré allait ouvrir la session "avec un mot dur vis-à-vis de la junte".
Le FNDD avait également assuré que les sénateurs anti-putsch "s'exprimeraient dans l'hémicycle pour s'opposer à toute collaboration avec les autorités militaires".
La grande majorité des parlementaires mauritaniens soutiennent l'action de la junte dirigé par le général Mohamed Ould Abdel Aziz. Mais les présidents des deux chambres du Parlement et "plus d'une trentaine de parlementaires" (sur 151) ne reconnaissent pas la légitimité du nouveau pouvoir, selon le FNDD.
Cette session doit notamment discuter de la loi de finance pour 2009.
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Source: TV5
(M) avomm
Des policiers étaient déployés dans les rues adjacentes et filtraient les passages, trois mois après le coup d'Etat militaire qui avait renversé le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi.
Le président du Front national de défense de la démocratie (FNDD, anti-putsch), Mohamed Ould Moloud, avait averti dans la matinée que les députés anti-putsch boycotteraient cette session ordinaire, "inutile et sans objet" en "l'absence d'un gouvernement légal et d'un président légitime".
Le président de l'Assemblée nationale, Messaoud Ould Boulkheir, applique pour sa part la politique de la chaise vide depuis le coup d'Etat.
L'ouverture de la session à l'Assemblée a été assurée par son vice-président Elarbi Ould Jedeine, qui a "vivement regretté les absences répétées et injustifiée du président" de l'Assemblée.
Il a convié tous les Mauritaniens à un "dialogue constructif pour éviter à notre peuple une situation dont il ne peut supporter les conséquences".
En revanche, les sénateurs anti-putsch ont fait le choix de participer à la session, y compris le président du Sénat Ba Mbaré. Ce dernier a prononcé un bref discours, sans faire mention du coup d'Etat, se contentant de souhaiter "plein succès à l'actuelle session ordinaire".
Des sources proches du président du Sénat avait pourtant affirmé à l'AFP que Ba Mbaré allait ouvrir la session "avec un mot dur vis-à-vis de la junte".
Le FNDD avait également assuré que les sénateurs anti-putsch "s'exprimeraient dans l'hémicycle pour s'opposer à toute collaboration avec les autorités militaires".
La grande majorité des parlementaires mauritaniens soutiennent l'action de la junte dirigé par le général Mohamed Ould Abdel Aziz. Mais les présidents des deux chambres du Parlement et "plus d'une trentaine de parlementaires" (sur 151) ne reconnaissent pas la légitimité du nouveau pouvoir, selon le FNDD.
Cette session doit notamment discuter de la loi de finance pour 2009.
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Source: TV5
(M) avomm