Le premier rapport annuel du conseil supérieur de l’Education qui vient d’être remis à Ould Ghazouani persiste sur la mise en place rapide de la réforme du système éducatif. Une recommandation qui accélère l’arabisation dans le Fondamental et le secondaire.
C’est l’apprentissage du français qui recule en Mauritanie et la nouvelle percée de l’arabe qui ouvre une nouvelle ère dans l’enseignement des matières scientifiques. Cette confirmation du conseil supérieur de l’Education n’est pas une surprise pour les observateurs qui pointent le parachèvement de la repersonnalisation de l’homme mauritanien engagée depuis 1960 par le père de la nation Mokhtar Ould Daddah. Les écoliers non arabophones vont être forcément assimiles d’ici 2030.
C’est une réforme qui ne fait pas l’unanimité des Mauritaniens. Les observateurs craignent des résultats du Baccalauréat et les concours d’entrée au collège encore plus catastrophiques que les années précédentes surtout que l’enseignement des LN (pulaar, soninke et ouolof)à titre expérimental ne prend pas le bon bout d’une réforme structurelle avec le non respect de l’enseignement des langues maternelles. C’est une réforme biaisée dès le départ qui va aboutir à terme à des langues de communication et non d’enseignement. Ce premier rapport annuel du conseil de l’éducation est la traduction d’une école républicaine monocolore initiée par Ould Ghazouani. C’est l’avenir de l’éducation nationale qui est enjeu et au-delà l’avenir de la Mauritanie.
Cherif Kane
Source : Kassataya
C’est l’apprentissage du français qui recule en Mauritanie et la nouvelle percée de l’arabe qui ouvre une nouvelle ère dans l’enseignement des matières scientifiques. Cette confirmation du conseil supérieur de l’Education n’est pas une surprise pour les observateurs qui pointent le parachèvement de la repersonnalisation de l’homme mauritanien engagée depuis 1960 par le père de la nation Mokhtar Ould Daddah. Les écoliers non arabophones vont être forcément assimiles d’ici 2030.
C’est une réforme qui ne fait pas l’unanimité des Mauritaniens. Les observateurs craignent des résultats du Baccalauréat et les concours d’entrée au collège encore plus catastrophiques que les années précédentes surtout que l’enseignement des LN (pulaar, soninke et ouolof)à titre expérimental ne prend pas le bon bout d’une réforme structurelle avec le non respect de l’enseignement des langues maternelles. C’est une réforme biaisée dès le départ qui va aboutir à terme à des langues de communication et non d’enseignement. Ce premier rapport annuel du conseil de l’éducation est la traduction d’une école républicaine monocolore initiée par Ould Ghazouani. C’est l’avenir de l’éducation nationale qui est enjeu et au-delà l’avenir de la Mauritanie.
Cherif Kane
Source : Kassataya