Venus réclamer la libération de leur confrère détenu par la police, les journalistes mauritaniens, qui s’étaient regroupés pour un sit-in devant les locaux des Nations unies à Nouakchott, ont souffert le martyre devant une police anti-émeute déchaînée. Celle-ci n’a pas hésité à utiliser la manière forte pour les disperser. Malmenés par les forces de l’ordre, qui ont ensuite utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser la foule, les journalistes ont vécu un mauvais quart d’heure et beaucoup d’entre eux en sont sortis avec des blessures.
Ces exactions contre la presse avaient commencé en début de semaine avec la fermeture du site mauritanien Taqadoumi.com, que beaucoup d’observateurs avaient qualifié d’ ’entrave à la liberté de la presse’. Ces tracasseries ont continué toute la semaine avec notamment le discours, tenu par le président du Haut conseil d’Etat (Hce) devant les populations d’Akjoujt. Au cours de cette adresse, le président s’en est violemment pris à cette presse qu’il qualifie de ‘mensongère et corrompue’.
Pour rectifier le tir, le conseiller à la présidence de la République M. Mohamed Oud Abdarrahmane Ould Moine a présenté des excuses au nom du président du Hce, suite aux mauvais traitements qu’ils ont reçus de la part des services de l’ordre. Ould Moine animait une conférence de presse au Palais ocre. Qualifiant d’ ’incident regrettable’ l’arrestation du journaliste qui avait suscité la mobilisation de ses confrères, Ould Moine soutient, par contre, que ‘la suspension du site Taqadoumi.com est, quant à lui, intervenue suite à une décision judiciaire’.
Un imbroglio judiciaire dont le procureur de la République semble en payer les frais, puisqu’il vient d’être relevé de ses fonctions. Une décision qui met fin aux suspicions et autres grognes de la population. Ce licenciement fait suite aux instructions du général Abdel Aziz qui aurait donné des instructions au ministre de la Justice ‘afin de garantir la stricte liberté de la presse et le respect des droits fondamentaux de la justice’.
Ces décisions ont été accueillies avec satisfaction par l’Initiative pour la défense des journalistes qui regrette malgré tous les mauvais traitements subis par ses membres durant ce ‘sit-in pacifique’.
Mame Seydou DIOP
Source: walfad - m
Ces exactions contre la presse avaient commencé en début de semaine avec la fermeture du site mauritanien Taqadoumi.com, que beaucoup d’observateurs avaient qualifié d’ ’entrave à la liberté de la presse’. Ces tracasseries ont continué toute la semaine avec notamment le discours, tenu par le président du Haut conseil d’Etat (Hce) devant les populations d’Akjoujt. Au cours de cette adresse, le président s’en est violemment pris à cette presse qu’il qualifie de ‘mensongère et corrompue’.
Pour rectifier le tir, le conseiller à la présidence de la République M. Mohamed Oud Abdarrahmane Ould Moine a présenté des excuses au nom du président du Hce, suite aux mauvais traitements qu’ils ont reçus de la part des services de l’ordre. Ould Moine animait une conférence de presse au Palais ocre. Qualifiant d’ ’incident regrettable’ l’arrestation du journaliste qui avait suscité la mobilisation de ses confrères, Ould Moine soutient, par contre, que ‘la suspension du site Taqadoumi.com est, quant à lui, intervenue suite à une décision judiciaire’.
Un imbroglio judiciaire dont le procureur de la République semble en payer les frais, puisqu’il vient d’être relevé de ses fonctions. Une décision qui met fin aux suspicions et autres grognes de la population. Ce licenciement fait suite aux instructions du général Abdel Aziz qui aurait donné des instructions au ministre de la Justice ‘afin de garantir la stricte liberté de la presse et le respect des droits fondamentaux de la justice’.
Ces décisions ont été accueillies avec satisfaction par l’Initiative pour la défense des journalistes qui regrette malgré tous les mauvais traitements subis par ses membres durant ce ‘sit-in pacifique’.
Mame Seydou DIOP
Source: walfad - m