La France a réitéré lundi "avec la plus grande fermeté" son appel à la remise en liberté immédiate du président mauritanien élu Sidi Ould Cheikh Abdallahi, renversé par un coup d'Etat le 6 août et détenu par les putschistes.
Dans un communiqué, l'Elysée rappelle aussi que Paris "rejette le principe de nouvelles élections présidentielles en Mauritanie", évoqué par la junte qui a pris le contrôle du pays.
Le chef de cette junte, le général Mohammed Ould Abdel Aziz, a pour sa part indiqué qu'il n'excluait pas de se présenter à une future élection présidentielle.
Il a déclaré à l'Associated Press que "pour le moment, rien n'empêcherait légalement (les membres de la junte) de se présenter" à ce scrutin, ajoutant que sa priorité était de "tenir les élections aussi tôt que possible".
L'Elysée précise par ailleurs que la France a décidé de geler, à compter de lundi, "ses projets d'aide publique au développement en Mauritanie, à l'exception de l'aide humanitaire et alimentaire", et se tient prête à examiner avec ses partenaires de l'Union européenne de nouvelles mesures de sanctions.
La France se félicite également de l'engagement de l'Union africaine et lui renouvelle son plein appui. "Elle reste déterminée à travailler étroitement avec elle et l'ensemble de ses partenaires internationaux", souligne l'Elysée, qui exhorte la junte militaire à "coopérer au plus vite avec l'Union africaine et la communauté internationale pour assurer le rétablissement rapide de l'ordre constitutionnel issu des élections de mars 2007".
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Source: AP
(M) avomm
Dans un communiqué, l'Elysée rappelle aussi que Paris "rejette le principe de nouvelles élections présidentielles en Mauritanie", évoqué par la junte qui a pris le contrôle du pays.
Le chef de cette junte, le général Mohammed Ould Abdel Aziz, a pour sa part indiqué qu'il n'excluait pas de se présenter à une future élection présidentielle.
Il a déclaré à l'Associated Press que "pour le moment, rien n'empêcherait légalement (les membres de la junte) de se présenter" à ce scrutin, ajoutant que sa priorité était de "tenir les élections aussi tôt que possible".
L'Elysée précise par ailleurs que la France a décidé de geler, à compter de lundi, "ses projets d'aide publique au développement en Mauritanie, à l'exception de l'aide humanitaire et alimentaire", et se tient prête à examiner avec ses partenaires de l'Union européenne de nouvelles mesures de sanctions.
La France se félicite également de l'engagement de l'Union africaine et lui renouvelle son plein appui. "Elle reste déterminée à travailler étroitement avec elle et l'ensemble de ses partenaires internationaux", souligne l'Elysée, qui exhorte la junte militaire à "coopérer au plus vite avec l'Union africaine et la communauté internationale pour assurer le rétablissement rapide de l'ordre constitutionnel issu des élections de mars 2007".
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(M) avomm