Au total 205 victimes de violence sexuelle, dont 164 filles, 24 garçons et 17 femmes, ont été enregistrées dans la ville de Nouakchott en 2009, a affirmé devant la presse, jeudi, Zeinebou Taleb Mousse, présidente de l’ Association mauritanienne pour la Santé de la Mère et de l’Enfant (AMSME), une ONG active dans le domaine de la lutte contre la violence sexuelle.
Cette organisation présentait un bilan annuel de la violence sexuelle à Nouakchott, que sa présidente a comparé avec "le danger du terrorisme", sauf a-t-elle souligné que "le phénomène de viol est issu de notre société profonde et nous guette au sein même de nos foyers".
Le bilan de l’AMSME note que, pour les cas de violences commises sur des mineurs (garçons et filles), 164 victimes sont des filles, dont 20 sont dans la tranche d’âge située entre 0 et 5 ans, 34 entre 6 et 9 ans, 91 entre 10 et 15 ans, 43 entre 16 et 18 ans.
Selon les responsables de l’ONG, la plupart des cas de viols ont été commis dans des quartiers périphériques de la capitale, puis dénoncés au niveau du centre d’accueil de victimes de violence sexuelle que l’AMSME a mis en service depuis 2001.
Selon Me Billa Ould Dik, avocat de cette association, la grande difficulté qui se pose, pour protéger les victimes se situent au niveau de la police où l’on n’accepte pas la présence de l’avocat au cours de l’enquête préliminaire, laquelle est déterminante, parce que, a-t-il dit, c’est là où elles sont les plus fragiles.
Par rapport au cadre juridique, l’avocat a souhaité que la Mauritanie adapte ses lois aux conventions internationales de lutte contre la violence sexuelle. L’AMSME a récemment saisi toute les autorités sécuritaires, municipales, administratives et parlementaires pour les mobiliser contre la violence sexuelle qui atteint des proportions importantes dans la ville de Nouakchott.
Source: xinhua
Cette organisation présentait un bilan annuel de la violence sexuelle à Nouakchott, que sa présidente a comparé avec "le danger du terrorisme", sauf a-t-elle souligné que "le phénomène de viol est issu de notre société profonde et nous guette au sein même de nos foyers".
Le bilan de l’AMSME note que, pour les cas de violences commises sur des mineurs (garçons et filles), 164 victimes sont des filles, dont 20 sont dans la tranche d’âge située entre 0 et 5 ans, 34 entre 6 et 9 ans, 91 entre 10 et 15 ans, 43 entre 16 et 18 ans.
Selon les responsables de l’ONG, la plupart des cas de viols ont été commis dans des quartiers périphériques de la capitale, puis dénoncés au niveau du centre d’accueil de victimes de violence sexuelle que l’AMSME a mis en service depuis 2001.
Selon Me Billa Ould Dik, avocat de cette association, la grande difficulté qui se pose, pour protéger les victimes se situent au niveau de la police où l’on n’accepte pas la présence de l’avocat au cours de l’enquête préliminaire, laquelle est déterminante, parce que, a-t-il dit, c’est là où elles sont les plus fragiles.
Par rapport au cadre juridique, l’avocat a souhaité que la Mauritanie adapte ses lois aux conventions internationales de lutte contre la violence sexuelle. L’AMSME a récemment saisi toute les autorités sécuritaires, municipales, administratives et parlementaires pour les mobiliser contre la violence sexuelle qui atteint des proportions importantes dans la ville de Nouakchott.
Source: xinhua