Le Front National pour la Défense de la Démocratie (FNDD) a organisé, hier, une soirée débat politique au siège de l'Union Nationale pour l'Alternance Démocratique (UNAD). C'est le Président, Monsieur Abdelkoudouss Ould Abeidna, qui assure la Coordination tournante du Front pour la période actuelle. L'objet de cette soirée était le lancement de la sensibilisation de l'opinion nationale et internationale autour de l'initiative du Président de la République annoncée lors de son discours de la semaine dernière. Nombre d'orateurs, parmi les dirigeants du Front, se sont succédés à la tribune. Parmi les orateurs nous pouvons citer, entre autres, MM. Mohamed Jemil Ould Mansour, Président du parti Tawassoul, Ahmed Ould Sidi Baba, vice président du parti ADIL, Mohamed Ould Khlil, membre dirigeant de l'Union de Forces de Progrès (UFP) et le Ministre Isselmou Ould Sidi Elmoustaphe, membre dirigeant de ADIL. Toutes les interventions convergeaient vers un point: la nécessité de faire échouer le Coup d'Etat par la réintégration dans ses fonctions constitutionnelles du Président légitime. Toute autre voie comporterait une dose de légitimation du Coup d'Etat et consacrerait le cercle vicieux actuel.Les dirigeants du Front : pas de solution autre que la mise en échec du Coup d'Etat et le retour du Président élu
Le Front est plus que jamais soudé autour du Président élu et considère qu'aucune sortie de crise ne pourrait contourner son retour à ses fonctions et la mise en échec du Coup d'Etat. Pour Ould Mansour, l'initiative du Président tombe à point nommé. Elle arrive au moment où la mascarade des Journées de concertation venait d'être démasquée et où de vives dissensions commençaient à se développer, pour des raisons diverses et pas toujours avouables, dans les rangs des soutiens des putschistes. Cette initiative est venue éclairer l'opinion nationale et internationale et ouvrir des horizons nouveaux. Elle s'articule autour de la restauration de la légalité, la mise en échec du Coup d'Etat et le retour aux urnes pour permettre aux Mauritaniens, dans le cadre de la Constitution restaurée, de choisir ceux qui les gouverneront.
Le retour à la légalité, selon Ould Mansour, est l'échec du Coup d'Etat et la fin de l'ére des coup d'Etat pour que plus jamais un militaire ne sorte de sa caserne, renverse le président élu et nous dit, benoîtement "concertons-nous"!
Cette initiative, insiste le Président de Tawassoul, représente un cadre politique où les forces politiques pourront entamer un débat serein et approfondi.
Le rejet, de la part de la Communauté Internationale réunie à Addis Abeba, des conclusions des Journées de Concertation, sa condamnation de toutes élections décidées de façon unilatérale, sa prise en compte de l'initiative du Président élu constitue le début de l'échec du Coup d'Etat.
Analysant l'évolution de la scène politique depuis le 6 août, date du Coup d'Etat du Général limogé, Ould Mansour constate que le FNDD est resté uni et solidaire malgré les tentatives de déstabilisation et les tentations de baisser les bras. En face, la division fait rage dans les rangs des putschistes et de leurs soutiens. Les contradictions s'étalent sur tous les sujets depuis l'attitude à adopter vis-à-vis du Président de la République, vis-à-vis du Front jusqu'aux tergiversations à propos des relations avec Israël. "Nous avons vu le retour des pratiques du passé avec leur cortège d'arrestations arbitraires et de règlements de comptes ouvertement politiques. Les vieilles pratiques d'une Administration à la solde du pouvoir, du monopole des média. L'embastillement de Ould Abdel Kader et des autres personnalités avec lui en témoigne. En témoigne aussi la faillite en vue de nombre d'entreprises publiques sous le coup de détournement et de mauvaise gestion. Tout cela arrive au moment où la position de la Communauté Internationale se raffermit et affiche, plus que jamais, sa volonté de bannir les coup d'Etat et d'aider à restaurer la légalité constitutionnelle".
Puis vint le tour de Monsieur Ahmed Ould Sidi Baba, vice président de ADIL (dont le président, le Premier Ministre Ould Elwaghf, est en prison) de prendre la parole. Pour lui, le coup d'Etat opéré contre le Président Ould Cheikh Abdallahi est une manifestation de l'entêtement, de l'ignorance et de l'arriération des officiers qui l'avaient commis. La seul question que le Général semble s'être posé à lui même est "pourquoi il m'a limogé?". Comme si cette question là était existentielle pour la Mauritanie toute entière.
Ould Sidi Baba commentera le Communiqué paru aujourd'hui à Addis Abeba pour relever son ton plus ferme que les précédents ce qui est remarquable surtout de la part de pays qui donnaient l'impression de tolérer ou fermer les yeux sur la forfaiture des militaires tels la France et la Libye.
Pour Ould Sidi Baba, la défense de la Démocratie, organisée par le Président Ould Cheikh Abdallahi, n'est pas du domaine de l'attachement au pouvoir. Elle relève du respect du serment qu'il avait fait aux Mauritaniens de défendre la Constitution. Le seul mobile qui anime Ould Cheikh Abdallahi est la restauration de l'ordre constitutionnel et le retour des militaires dans leurs casernes.
for-mauritania
Le Front est plus que jamais soudé autour du Président élu et considère qu'aucune sortie de crise ne pourrait contourner son retour à ses fonctions et la mise en échec du Coup d'Etat. Pour Ould Mansour, l'initiative du Président tombe à point nommé. Elle arrive au moment où la mascarade des Journées de concertation venait d'être démasquée et où de vives dissensions commençaient à se développer, pour des raisons diverses et pas toujours avouables, dans les rangs des soutiens des putschistes. Cette initiative est venue éclairer l'opinion nationale et internationale et ouvrir des horizons nouveaux. Elle s'articule autour de la restauration de la légalité, la mise en échec du Coup d'Etat et le retour aux urnes pour permettre aux Mauritaniens, dans le cadre de la Constitution restaurée, de choisir ceux qui les gouverneront.
Le retour à la légalité, selon Ould Mansour, est l'échec du Coup d'Etat et la fin de l'ére des coup d'Etat pour que plus jamais un militaire ne sorte de sa caserne, renverse le président élu et nous dit, benoîtement "concertons-nous"!
Cette initiative, insiste le Président de Tawassoul, représente un cadre politique où les forces politiques pourront entamer un débat serein et approfondi.
Le rejet, de la part de la Communauté Internationale réunie à Addis Abeba, des conclusions des Journées de Concertation, sa condamnation de toutes élections décidées de façon unilatérale, sa prise en compte de l'initiative du Président élu constitue le début de l'échec du Coup d'Etat.
Analysant l'évolution de la scène politique depuis le 6 août, date du Coup d'Etat du Général limogé, Ould Mansour constate que le FNDD est resté uni et solidaire malgré les tentatives de déstabilisation et les tentations de baisser les bras. En face, la division fait rage dans les rangs des putschistes et de leurs soutiens. Les contradictions s'étalent sur tous les sujets depuis l'attitude à adopter vis-à-vis du Président de la République, vis-à-vis du Front jusqu'aux tergiversations à propos des relations avec Israël. "Nous avons vu le retour des pratiques du passé avec leur cortège d'arrestations arbitraires et de règlements de comptes ouvertement politiques. Les vieilles pratiques d'une Administration à la solde du pouvoir, du monopole des média. L'embastillement de Ould Abdel Kader et des autres personnalités avec lui en témoigne. En témoigne aussi la faillite en vue de nombre d'entreprises publiques sous le coup de détournement et de mauvaise gestion. Tout cela arrive au moment où la position de la Communauté Internationale se raffermit et affiche, plus que jamais, sa volonté de bannir les coup d'Etat et d'aider à restaurer la légalité constitutionnelle".
Puis vint le tour de Monsieur Ahmed Ould Sidi Baba, vice président de ADIL (dont le président, le Premier Ministre Ould Elwaghf, est en prison) de prendre la parole. Pour lui, le coup d'Etat opéré contre le Président Ould Cheikh Abdallahi est une manifestation de l'entêtement, de l'ignorance et de l'arriération des officiers qui l'avaient commis. La seul question que le Général semble s'être posé à lui même est "pourquoi il m'a limogé?". Comme si cette question là était existentielle pour la Mauritanie toute entière.
Ould Sidi Baba commentera le Communiqué paru aujourd'hui à Addis Abeba pour relever son ton plus ferme que les précédents ce qui est remarquable surtout de la part de pays qui donnaient l'impression de tolérer ou fermer les yeux sur la forfaiture des militaires tels la France et la Libye.
Pour Ould Sidi Baba, la défense de la Démocratie, organisée par le Président Ould Cheikh Abdallahi, n'est pas du domaine de l'attachement au pouvoir. Elle relève du respect du serment qu'il avait fait aux Mauritaniens de défendre la Constitution. Le seul mobile qui anime Ould Cheikh Abdallahi est la restauration de l'ordre constitutionnel et le retour des militaires dans leurs casernes.
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