L'Assemblée nationale mauritanienne a élu mardi quatre membres de la Haute Cour de Justice qui pourrait juger le président de la République pour haute trahison et les ministres pour fautes de gestion, a constaté l'AFP, trois semaines après le coup d'Etat militaire.
Cette élection a eu lieu lors d'une session parlementaire extraordinaire (qui avait débuté le 20 août) boycottée par certains élus. Une trentaine de parlementaires, dénonçant le coup d'Etat qui a renversé le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi, jugent en effet "illégale" cette session.
La Haute Cour, qui sera composée de huit personnes, doit être complétée mercredi matin par l'élection de quatre autres membres au niveau du Sénat, a indiqué à l'AFP l'un des vices présidents de la chambre haute du Parlement, Mohamed Elhacen Ould Elhaj.
Les quatre députés élus mardi membres de la Cour sont de formation judiciaire, en majorité avocats au barreau de Nouakchott.
Deux d'entre eux font partie du groupe de députés démissionnaires du parti présidentiel, le Pacte national pour la démocratie et le développement (PNDD). Les deux autres sont affiliés, d'une part au principal parti d'opposition au régime du président déchu, le Rassemblement des forces démocratiques (RFD) d'Ahmed Ould Daddah, et d'autre part au Parti républicain pour le renouveau et la démocratie (PRDR), formation qui était au pouvoir sous la présidence de Maaouiya Ould Taya (renversé en 2005 et vivant actuellement au Qatar).
Au nombre des parlementaires qui boycottent la session extraordinaire, figurent le président du Sénat, Ba Mbaré, et celui de l'Assemblée nationale, Messaoud Ould Boulkheir.
La session se tient alors que le chef de l'Etat Sidi Ould Cheikh Abdallahi, arrêté le 6 août, reste privé de liberté, en résidence surveillée.
Le général Mohamed Ould Abdel Aziz, chef de la junte qui a renversé le président, avait convoqué cette session à la demande des 107 parlementaires sur 151, qui affichent clairement leur soutien à l'action des forces armées.
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Source: AFP
(M) avomm
Cette élection a eu lieu lors d'une session parlementaire extraordinaire (qui avait débuté le 20 août) boycottée par certains élus. Une trentaine de parlementaires, dénonçant le coup d'Etat qui a renversé le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi, jugent en effet "illégale" cette session.
La Haute Cour, qui sera composée de huit personnes, doit être complétée mercredi matin par l'élection de quatre autres membres au niveau du Sénat, a indiqué à l'AFP l'un des vices présidents de la chambre haute du Parlement, Mohamed Elhacen Ould Elhaj.
Les quatre députés élus mardi membres de la Cour sont de formation judiciaire, en majorité avocats au barreau de Nouakchott.
Deux d'entre eux font partie du groupe de députés démissionnaires du parti présidentiel, le Pacte national pour la démocratie et le développement (PNDD). Les deux autres sont affiliés, d'une part au principal parti d'opposition au régime du président déchu, le Rassemblement des forces démocratiques (RFD) d'Ahmed Ould Daddah, et d'autre part au Parti républicain pour le renouveau et la démocratie (PRDR), formation qui était au pouvoir sous la présidence de Maaouiya Ould Taya (renversé en 2005 et vivant actuellement au Qatar).
Au nombre des parlementaires qui boycottent la session extraordinaire, figurent le président du Sénat, Ba Mbaré, et celui de l'Assemblée nationale, Messaoud Ould Boulkheir.
La session se tient alors que le chef de l'Etat Sidi Ould Cheikh Abdallahi, arrêté le 6 août, reste privé de liberté, en résidence surveillée.
Le général Mohamed Ould Abdel Aziz, chef de la junte qui a renversé le président, avait convoqué cette session à la demande des 107 parlementaires sur 151, qui affichent clairement leur soutien à l'action des forces armées.
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Source: AFP
(M) avomm