Des généraux, sensés incarner ou symboliser l’honneur d’une institution aussi importante pour une nation que celle d’une Armée Nationale, avaient pris l’engagement devant la communauté nationale, la communauté internationale et devant Allah de respecter le choix du peuple mauritanien et les institutions démocratiques issues des élections dont la validité a été reconnue et admise par tous.
Ce sont ces mêmes généraux qui ont délibérément décidé de violer de façon flagrante l’engagement pris. En agissant ainsi ces généraux ont déshonorer toute notre Armée Nationale et trahi le peuple. Cet état de fait est un des éléments qui montrent combien ces trois décennies de dictature militaire ont discrédité cette Armée qui mérite mieux.
Il est sans aucun doute, aujourd’hui, que le peuple mauritanien traverse l’une des périodes les plus difficiles et douloureuses de sont histoire après ce coup de poignard lâche qu’il a reçu par des généraux incontestable orgueilleux, qui n’ont probablement pas conscience du discrédit qu’ils ont porté à leur pays et de l’irrespect qu’ils manifestent à l’égard de leur peuple.
Il est cependant heureux de constater pour la première fois depuis l’indépendance, que les mauritaniens dans leur grande majorité sont déterminés à ne pas courber l’échine devant un coup d’Etat perpétré, avec mépris contre un Président qu’il avait démocratiquement élu il y’a peine un an et demi, par des généraux limogés en mal de reconnaissance avec des prétextes fallacieux et des accusations sans aucun fondement.
Il est aussi important et encourageant de constater également pour la première fois dans l’histoire des coups d’Etat en Afrique, la communauté internationale dans son ensemble se mobilise et condamne fermement cette forfaiture et persiste dans sa détermination à ne laisser aucun autre choix possible aux putschistes que celui du retour à l’ordre constitutionnel qui découle des élections 2007.
Et la Présidence de l’Union Européenne vient de le rappeler, (le soir du 10/09/08), crûment et avec fermeté, le retour à l’ordre constitutionnel et l’illégitimité tout acte ou toute décision pris par la junte. Ce n’est certainement pas la déclaration du président Wade, un président qui est à la dérive dans son propre pays qui atténuera les sanctions et les mesures qui sont prises ou qui seront prises contre les putschistes et ceux qui les soutiennent.
A ceux qui jubilaient à Nouakchott il y a de cela quelques jours à commencer par le « premier ministre » de la junte sur une proposition de résolution ambiguë d’une commission du Parlement de l’UE, où tout le monde avait compris l’intrusion de la main de l’amie du soit-disant « ministre des droits de l’homme », la présidence de l’UE vient « de les mettre à leur place ». Cette fois-ci personne n’a vu ou entendu un communique de l’agence mauritanienne d’information (AMI) sur le sujet.
Toute concession qui n’aurait pas pour fondement le retour effectif de l’ordre constitutionnel qui signifie le retour du Président Sidi Ould Cheikh Abdallah avec la plénitude de ses prérogatives, apparaîtrait comme un encouragement à d’autres putschistes potentiels et laisserait la voie libre à la déstabilisation de la Mauritanie et mais également un quitus à d’autres sur tout le continent.
Ceux qui déplorent ou critiquent les sanctions prises ou envisagés contre la junte au pouvoir sous prétexte que ses sanctions pénaliseraient d’abord le peuple mauritanien, qu’ils sachent et en prennent conscience que si par malheur ces putschistes parvenaient à faire entériner leur forfait, alors des souffrances qu’endureraient la population seraient exponentiellement beaucoup plus importantes, de plus il faut s’attendre à des privations des libertés et une répression sans précédente contre les opposants, ceci est intrinsèquement lié à la nature même de ce type de pouvoir.
La communauté nationale et la communauté internationale doivent accentuer les pressions sur les putschistes et leurs alliés en frappant là où ça pourrait faire mal, pour abréger les souffrances du peuple mauritanien qui venait de sortir il y’a à peine trois ans d’une dictature militaire qui avait endeuillé toute la nation entière.
Maréga Baba / France
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Source: cridem
(M) avomm
Ce sont ces mêmes généraux qui ont délibérément décidé de violer de façon flagrante l’engagement pris. En agissant ainsi ces généraux ont déshonorer toute notre Armée Nationale et trahi le peuple. Cet état de fait est un des éléments qui montrent combien ces trois décennies de dictature militaire ont discrédité cette Armée qui mérite mieux.
Il est sans aucun doute, aujourd’hui, que le peuple mauritanien traverse l’une des périodes les plus difficiles et douloureuses de sont histoire après ce coup de poignard lâche qu’il a reçu par des généraux incontestable orgueilleux, qui n’ont probablement pas conscience du discrédit qu’ils ont porté à leur pays et de l’irrespect qu’ils manifestent à l’égard de leur peuple.
Il est cependant heureux de constater pour la première fois depuis l’indépendance, que les mauritaniens dans leur grande majorité sont déterminés à ne pas courber l’échine devant un coup d’Etat perpétré, avec mépris contre un Président qu’il avait démocratiquement élu il y’a peine un an et demi, par des généraux limogés en mal de reconnaissance avec des prétextes fallacieux et des accusations sans aucun fondement.
Il est aussi important et encourageant de constater également pour la première fois dans l’histoire des coups d’Etat en Afrique, la communauté internationale dans son ensemble se mobilise et condamne fermement cette forfaiture et persiste dans sa détermination à ne laisser aucun autre choix possible aux putschistes que celui du retour à l’ordre constitutionnel qui découle des élections 2007.
Et la Présidence de l’Union Européenne vient de le rappeler, (le soir du 10/09/08), crûment et avec fermeté, le retour à l’ordre constitutionnel et l’illégitimité tout acte ou toute décision pris par la junte. Ce n’est certainement pas la déclaration du président Wade, un président qui est à la dérive dans son propre pays qui atténuera les sanctions et les mesures qui sont prises ou qui seront prises contre les putschistes et ceux qui les soutiennent.
A ceux qui jubilaient à Nouakchott il y a de cela quelques jours à commencer par le « premier ministre » de la junte sur une proposition de résolution ambiguë d’une commission du Parlement de l’UE, où tout le monde avait compris l’intrusion de la main de l’amie du soit-disant « ministre des droits de l’homme », la présidence de l’UE vient « de les mettre à leur place ». Cette fois-ci personne n’a vu ou entendu un communique de l’agence mauritanienne d’information (AMI) sur le sujet.
Toute concession qui n’aurait pas pour fondement le retour effectif de l’ordre constitutionnel qui signifie le retour du Président Sidi Ould Cheikh Abdallah avec la plénitude de ses prérogatives, apparaîtrait comme un encouragement à d’autres putschistes potentiels et laisserait la voie libre à la déstabilisation de la Mauritanie et mais également un quitus à d’autres sur tout le continent.
Ceux qui déplorent ou critiquent les sanctions prises ou envisagés contre la junte au pouvoir sous prétexte que ses sanctions pénaliseraient d’abord le peuple mauritanien, qu’ils sachent et en prennent conscience que si par malheur ces putschistes parvenaient à faire entériner leur forfait, alors des souffrances qu’endureraient la population seraient exponentiellement beaucoup plus importantes, de plus il faut s’attendre à des privations des libertés et une répression sans précédente contre les opposants, ceci est intrinsèquement lié à la nature même de ce type de pouvoir.
La communauté nationale et la communauté internationale doivent accentuer les pressions sur les putschistes et leurs alliés en frappant là où ça pourrait faire mal, pour abréger les souffrances du peuple mauritanien qui venait de sortir il y’a à peine trois ans d’une dictature militaire qui avait endeuillé toute la nation entière.
Maréga Baba / France
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Source: cridem
(M) avomm