Le correspondant de For-mauritania à Lemden, village à 250 Km au sud de Nouakchott où le Président de la République est assigné à résidence surveillée, vient d'assister au point presse improvisé par le Chargé d'Affaires de l'Ambassade des Etats Unis en Mauritanie, Monsieur Denis Henkins, à sa sortie d'un entretien avec le Président qui a duré plus de trois heures. Le diplomate américain a souligné l'alignement de son pays, comme le reste de la Communauté Internationale, sur les positions de l'union Africaine qui réclame le rétablissement de l'ordre constitutionnel et la réintégration du Président élu dans ses fonctions.
Il y a deux jours, l'Abassadeur des Etats-Unis avait entretenu, depuis Washington, le Président de la République, Monsieur Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, de la fermeté de la position de son pays vis-à-vis de la Junte militaire. "Pour nous vous êtes le seul interlocuteur légitime en Mauritanie", disait le diplomate américain au Président qui venait d'être changé de lieu de détention.
A la presse internationale qui a envahi la paisible bourgade et se pressait à la sortie de la modeste demeure familiale du Président, Monsieur Denis Henkins reprenait la position de son ambassadeur.
A la question, posée par un correspondant d'une chaîne internationale, de savoir s'il est prévu une intervention armée, le diplomate américain répond que bien d'autres choix continuent à se présenter à la Communauté Internationale.
For-Mauritania
Il y a deux jours, l'Abassadeur des Etats-Unis avait entretenu, depuis Washington, le Président de la République, Monsieur Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, de la fermeté de la position de son pays vis-à-vis de la Junte militaire. "Pour nous vous êtes le seul interlocuteur légitime en Mauritanie", disait le diplomate américain au Président qui venait d'être changé de lieu de détention.
A la presse internationale qui a envahi la paisible bourgade et se pressait à la sortie de la modeste demeure familiale du Président, Monsieur Denis Henkins reprenait la position de son ambassadeur.
A la question, posée par un correspondant d'une chaîne internationale, de savoir s'il est prévu une intervention armée, le diplomate américain répond que bien d'autres choix continuent à se présenter à la Communauté Internationale.
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