L'Etat du Sénégal préfère "aider les frères mauritaniens à sortir de la crise", tout autant qu'il maintient le principe de son opposition aux coups d'Etat au Sénégal ou ailleurs, a réaffirmé le ministre sénégalais des Affaires étrangères.
Cheikh Tidiane Gadio a réaffirmé cette position du gouvernement sénégalais, lundi, en réponse à l'interpellation d'un député sur différentes déclarations d'autorités sénégalaises sur le renversement du président élu Sidi Ould Cheikh Abdallahi.
"Le chef de l'Etat n'a pas varié sur la question", a-t-il affirmé soutenant que "la position du Sénégal est claire", consistant à une condamnation des putschs, une position fondée, selon lui, sur le principe du respect de la démocratie et de l'Etat de droit, mais aussi sur la "culture" du pays en matière de respect des institutions républicaines.
Sur la condamnation des interruptions volontaires de processus démocratiques, "notre position ne peut pas être celle de l'Afrique du Sud", a-t-il indiqué. "Un coup d'Etat au Zimbabwe, un coup d'Etat en Mauritanie, nous les traitons différemment", a-t-il dit, invoquant la présence de la "forte communauté sénégalaise en Mauritanie", ainsi que "les deux peuples liés par l'histoire et la géographie".
"Nous avons condamné le coup d'Etat. C'est un pays voisin du Sénégal. Quand on est loin, on n'a pas la même perception. Ce coup d'Etat a quelque chose de particulier, c'est que les institutions subsistent. Des erreurs ont été commises. Il faut être attentif à ce qui se passe à l'intérieur du pays", avait notamment dit le président sénégalais Abdoulaye Wade, à Québec en marge du 12e sommet de la Francophonie.
Cheikh Tidiane Gadio a précisé que le chef de l'Etat a reçu à Dakar les délégations des différentes parties impliquées dans la crise. Mais il a réitéré la préoccupation du Sénégal concernant la sécurité du président déchu.
© Agence Chine Nouvelle - Novembre 2008
Cheikh Tidiane Gadio a réaffirmé cette position du gouvernement sénégalais, lundi, en réponse à l'interpellation d'un député sur différentes déclarations d'autorités sénégalaises sur le renversement du président élu Sidi Ould Cheikh Abdallahi.
"Le chef de l'Etat n'a pas varié sur la question", a-t-il affirmé soutenant que "la position du Sénégal est claire", consistant à une condamnation des putschs, une position fondée, selon lui, sur le principe du respect de la démocratie et de l'Etat de droit, mais aussi sur la "culture" du pays en matière de respect des institutions républicaines.
Sur la condamnation des interruptions volontaires de processus démocratiques, "notre position ne peut pas être celle de l'Afrique du Sud", a-t-il indiqué. "Un coup d'Etat au Zimbabwe, un coup d'Etat en Mauritanie, nous les traitons différemment", a-t-il dit, invoquant la présence de la "forte communauté sénégalaise en Mauritanie", ainsi que "les deux peuples liés par l'histoire et la géographie".
"Nous avons condamné le coup d'Etat. C'est un pays voisin du Sénégal. Quand on est loin, on n'a pas la même perception. Ce coup d'Etat a quelque chose de particulier, c'est que les institutions subsistent. Des erreurs ont été commises. Il faut être attentif à ce qui se passe à l'intérieur du pays", avait notamment dit le président sénégalais Abdoulaye Wade, à Québec en marge du 12e sommet de la Francophonie.
Cheikh Tidiane Gadio a précisé que le chef de l'Etat a reçu à Dakar les délégations des différentes parties impliquées dans la crise. Mais il a réitéré la préoccupation du Sénégal concernant la sécurité du président déchu.
© Agence Chine Nouvelle - Novembre 2008