Le Rassemblement des Forces démocratiques (RFD), parti de M. Ahmed Ould Daddah, chef de file de l’opposition démocratique, s’est prononcé contre la révision de la constitution mauritanienne et la candidature des militaires à des élections.
Dans un exposé fait jeudi devant les participants aux Etats généraux de la Démocratie, le RFD considère que le texte de la Loi fondamentale « constitue une référence et une source d’arbitrage pour tous les Mauritaniens et ne peut donc être modifiée que sur la base d’un consensus national qui fait défaut actuellement ».
Toutefois, le parti, qui constitue la première force politique du pays avec avec 15 députés à l’assemblée nationale, n’exclut pas que certaines dispositions pourraient faire l’objet de «modification au moment opportun».
Au sujet de la candidature des éléments des forces armées et de sécurité, le RFD considère qu’une telle candidature « consacrerait le choix des régimes militaires qui se sont succédés au pouvoir depuis trois décennies » en Mauritanie.
L’armée doit rester à l’écart du processus électoral et des candidature, estime le parti. Selon ce parti, dans le souci d’emporter la conviction du citoyen au sujet de la possibilité d’organiser des élections libre et transparence, en dehors de toute influence militaire.
Le RFD propose d’autre part que la période de transition ne dépasse une année qui, à son avis, constitue un délai suffisant pour la préparation de toutes les opérations électorales.
Il a fait remarquer qu’une période plus longue que ce délai entraînerait le blocage partiel des rouages de l’Etat et qu’un retour rapide à la vie constitutionnelle demeure le seul garant de la stabilité et de l’évolution nationale.
S’agissant de la loi électorale, le parti souligne la nécessité de réviser le découpage électoral sur une base plus objective, en retenant comme référence le nombre d’habitants pour l’élection à l’assemblée nationale et l’organisation administrative pour l’élection au Sénat.
Le RFD suggère enfin de permettre aux Mauritaniens résidant à l’étranger de voter en raison de leur importance et de leur rôle spécifique dans la vie économique et sociale du pays.
APA
Dans un exposé fait jeudi devant les participants aux Etats généraux de la Démocratie, le RFD considère que le texte de la Loi fondamentale « constitue une référence et une source d’arbitrage pour tous les Mauritaniens et ne peut donc être modifiée que sur la base d’un consensus national qui fait défaut actuellement ».
Toutefois, le parti, qui constitue la première force politique du pays avec avec 15 députés à l’assemblée nationale, n’exclut pas que certaines dispositions pourraient faire l’objet de «modification au moment opportun».
Au sujet de la candidature des éléments des forces armées et de sécurité, le RFD considère qu’une telle candidature « consacrerait le choix des régimes militaires qui se sont succédés au pouvoir depuis trois décennies » en Mauritanie.
L’armée doit rester à l’écart du processus électoral et des candidature, estime le parti. Selon ce parti, dans le souci d’emporter la conviction du citoyen au sujet de la possibilité d’organiser des élections libre et transparence, en dehors de toute influence militaire.
Le RFD propose d’autre part que la période de transition ne dépasse une année qui, à son avis, constitue un délai suffisant pour la préparation de toutes les opérations électorales.
Il a fait remarquer qu’une période plus longue que ce délai entraînerait le blocage partiel des rouages de l’Etat et qu’un retour rapide à la vie constitutionnelle demeure le seul garant de la stabilité et de l’évolution nationale.
S’agissant de la loi électorale, le parti souligne la nécessité de réviser le découpage électoral sur une base plus objective, en retenant comme référence le nombre d’habitants pour l’élection à l’assemblée nationale et l’organisation administrative pour l’élection au Sénat.
Le RFD suggère enfin de permettre aux Mauritaniens résidant à l’étranger de voter en raison de leur importance et de leur rôle spécifique dans la vie économique et sociale du pays.
APA