Après la nouvelle menace, déclarée hier au cours d'une interview accordée à Al-Jazeera, par le Président de la République de dissoudre le Parlement, le RFD dont le président Ahmed Ould Daddah, chef defile de l'opposition a réagi aussitôt sur la même chaîne qatarie en soulignant que telle n'est pas la meilleure solution pour une sortie de crise car le Parlement ne doit pas être dissout parce qu'il fait son travail, le RDF a rendu publique une déclaration dont copie est parvenue à l'ANI.
Dans cette déclaration que nous publions ci-après, dans son intégralité, le RFD indique qu'"il n’a fallu qu’une année d’exercice du pouvoir par le président de la république et une multitude de responsables gouvernementaux et parlementaires pour se rendre compte que le pays est devenu ingouvernable avec les structures actuelles de ses institutions. Un sursaut national devient nécessaire pour éviter au pays une descente aux enfers."
Par ailleurs, le RFD lance un "un appel pressant à toutes les bonnes volontés pour qu’un débat politique franc et sincère soit organisé dès la rentrée politique prochaine entre les principales forces politiques conscientes du danger que représente le maintien des structures actuelles de la gouvernance du pays, pour déterminer les voies et formes constitutionnelles de leur changement."
DECLARATION:
Le premier congrès ordinaire du Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD), le Congrès de la fidélité et de la persévérance, et la tenue des premières sessions ordinaires du Conseil National et du Bureau Exécutif ont permis de populariser le discours politique du Parti, de présenter à l’opinion publique nationale et internationale l’historique, le sens et la consistance de sa lutte politique, et de découvrir l’importance et l’étendue de sa base populaire.
Les débats et les résolutions du Congrès ont montré que les dirigeants, cadres et militants du RFD placent l’intérêt national au dessus de toute considération et adoptent des positions politiques fondamentales qui expriment leur solide attachement aux valeurs de liberté et de démocratie, leur constant engagement à défendre l’unité et l’indépendance nationales et leur sincère souci de créer les conditions politiques pour la mise en œuvre de politiques publiques permettant l’amélioration des conditions de vie des populations.
Opposés de longue date aux détestables structures de gouvernance qui créent et amplifient les crises morales, politiques, sociales et économiques par la tolérance à l’enrichissement illicite, la généralisation de la corruption qui gangrène les administrations publiques et le tissu social, par les graves atteintes aux droits de l’homme, et par les fraudes électorales et les répressions et exclusions politiques, nous avons, sans hésitation ni tergiversation, soutenu l’action du 03 Août 2005 qui a créé l’espoir de la disparition à jamais des dérives et pratiques anciennes.
Nos objectifs fondamentaux visent l’établissement d’un Etat de droit dans le cadre d’un régime démocratique, la consolidation de l’unité nationale et la promotion d’un développement économique et social mis en œuvre par une Administration compétente, consciencieuse et respectable grâce à son adhésion à des principes et pratiques de bonne gouvernance politique et économique.
Durant la transition, la génération spontanée des candidatures indépendantes et la réduction de la liberté et de la sincérité des votes dans les diverses élections de 2006 et 2007, ont conduit à un parlement hétéroclite et un président de la république soutenu par une majorité sans vision ni ligne politiques communes.
Il n’a fallu qu’une année d’exercice du pouvoir par le président de la république et une multitude de responsables gouvernementaux et parlementaires pour se rendre compte que le pays est devenu ingouvernable avec les structures actuelles de ses institutions. Un sursaut national devient nécessaire pour éviter au pays une descente aux enfers.
Nous lançons un appel pressant à toutes les bonnes volontés pour qu’un débat politique franc et sincère soit organisé dès la rentrée politique prochaine entre les principales forces politiques conscientes du danger que représente le maintien des structures actuelles de la gouvernance du pays, pour déterminer les voies et formes constitutionnelles de leur changement.
Nouakchott, le 29 juillet 2008
La Direction de la Communication
__________
Source: ANI
(M) avomm
Dans cette déclaration que nous publions ci-après, dans son intégralité, le RFD indique qu'"il n’a fallu qu’une année d’exercice du pouvoir par le président de la république et une multitude de responsables gouvernementaux et parlementaires pour se rendre compte que le pays est devenu ingouvernable avec les structures actuelles de ses institutions. Un sursaut national devient nécessaire pour éviter au pays une descente aux enfers."
Par ailleurs, le RFD lance un "un appel pressant à toutes les bonnes volontés pour qu’un débat politique franc et sincère soit organisé dès la rentrée politique prochaine entre les principales forces politiques conscientes du danger que représente le maintien des structures actuelles de la gouvernance du pays, pour déterminer les voies et formes constitutionnelles de leur changement."
DECLARATION:
Le premier congrès ordinaire du Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD), le Congrès de la fidélité et de la persévérance, et la tenue des premières sessions ordinaires du Conseil National et du Bureau Exécutif ont permis de populariser le discours politique du Parti, de présenter à l’opinion publique nationale et internationale l’historique, le sens et la consistance de sa lutte politique, et de découvrir l’importance et l’étendue de sa base populaire.
Les débats et les résolutions du Congrès ont montré que les dirigeants, cadres et militants du RFD placent l’intérêt national au dessus de toute considération et adoptent des positions politiques fondamentales qui expriment leur solide attachement aux valeurs de liberté et de démocratie, leur constant engagement à défendre l’unité et l’indépendance nationales et leur sincère souci de créer les conditions politiques pour la mise en œuvre de politiques publiques permettant l’amélioration des conditions de vie des populations.
Opposés de longue date aux détestables structures de gouvernance qui créent et amplifient les crises morales, politiques, sociales et économiques par la tolérance à l’enrichissement illicite, la généralisation de la corruption qui gangrène les administrations publiques et le tissu social, par les graves atteintes aux droits de l’homme, et par les fraudes électorales et les répressions et exclusions politiques, nous avons, sans hésitation ni tergiversation, soutenu l’action du 03 Août 2005 qui a créé l’espoir de la disparition à jamais des dérives et pratiques anciennes.
Nos objectifs fondamentaux visent l’établissement d’un Etat de droit dans le cadre d’un régime démocratique, la consolidation de l’unité nationale et la promotion d’un développement économique et social mis en œuvre par une Administration compétente, consciencieuse et respectable grâce à son adhésion à des principes et pratiques de bonne gouvernance politique et économique.
Durant la transition, la génération spontanée des candidatures indépendantes et la réduction de la liberté et de la sincérité des votes dans les diverses élections de 2006 et 2007, ont conduit à un parlement hétéroclite et un président de la république soutenu par une majorité sans vision ni ligne politiques communes.
Il n’a fallu qu’une année d’exercice du pouvoir par le président de la république et une multitude de responsables gouvernementaux et parlementaires pour se rendre compte que le pays est devenu ingouvernable avec les structures actuelles de ses institutions. Un sursaut national devient nécessaire pour éviter au pays une descente aux enfers.
Nous lançons un appel pressant à toutes les bonnes volontés pour qu’un débat politique franc et sincère soit organisé dès la rentrée politique prochaine entre les principales forces politiques conscientes du danger que représente le maintien des structures actuelles de la gouvernance du pays, pour déterminer les voies et formes constitutionnelles de leur changement.
Nouakchott, le 29 juillet 2008
La Direction de la Communication
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Source: ANI
(M) avomm