Le délai limite pour le dépôt des candidatures à la présidentielle annoncée du 6 juin a expiré hier à minuit. Quelques personnes se sont portées candidates à côté de la candidature principale: celle de Mohamed Ould Abdel Aziz. Sans vouloir minimiser ou réduire la qualité de ces candidats, personne parmi eux ne peut concurrencer le général Aziz ou le faire douter d’une victoire éclatante au lendemain du 6 juin.
Le seul suspense sera le taux de participation qui pourrait facilement, à la lumière de ce qui vient de se passer en Algérie, être ‘’pompé’’, comme on dit dans le jargon scolaire lorsqu’on doit repêcher un élève ou augmenter sa moyenne afin qu’il soit acceptée pour des études données.
Mais au-delà de ce scénario qui semble se dessiner à l’horizon, une question demeure posée: à quoi bon faire tout cela pour revenir à la case départ. Ould Abdel Aziz au pouvoir à l’issue d’un scrutin que la classe politique ne reconnaît pas et que peu de gens à l’extérieur vont reconnaître.
Cela risque fort de ne pas sortir le pays de la crise politique consécutive au putsch. Il pourrait même compliquer la situation. Un cas de figure que personne ne souhaite pour la simple raison qu’il ne nous fait pas avancer.
Face à ce tableau, très peu reluisant, certains restent accrochés à l’idée d’un arrangement entre les différentes forces politiques que tout justifie: l’intérêt général et la stabilité du pays. Dans cette hypothèse, on estime qu’il faut nécessairement reculer l’échéance électorale, réaménager le gouvernement et refaire la CENI…
Une seule personne, le général Aziz, est capable de réaliser un tel scénario. En l’acceptant, il reprendra l’initiative et mettra ses adversaires dos au mur. Pour l’intérêt du pays, chacun est obligé, n’est-ce pas, à se dépasser et, surtout, à dépasser les querelles individuelles, sans objectif et sans sens.
Biladi
Le seul suspense sera le taux de participation qui pourrait facilement, à la lumière de ce qui vient de se passer en Algérie, être ‘’pompé’’, comme on dit dans le jargon scolaire lorsqu’on doit repêcher un élève ou augmenter sa moyenne afin qu’il soit acceptée pour des études données.
Mais au-delà de ce scénario qui semble se dessiner à l’horizon, une question demeure posée: à quoi bon faire tout cela pour revenir à la case départ. Ould Abdel Aziz au pouvoir à l’issue d’un scrutin que la classe politique ne reconnaît pas et que peu de gens à l’extérieur vont reconnaître.
Cela risque fort de ne pas sortir le pays de la crise politique consécutive au putsch. Il pourrait même compliquer la situation. Un cas de figure que personne ne souhaite pour la simple raison qu’il ne nous fait pas avancer.
Face à ce tableau, très peu reluisant, certains restent accrochés à l’idée d’un arrangement entre les différentes forces politiques que tout justifie: l’intérêt général et la stabilité du pays. Dans cette hypothèse, on estime qu’il faut nécessairement reculer l’échéance électorale, réaménager le gouvernement et refaire la CENI…
Une seule personne, le général Aziz, est capable de réaliser un tel scénario. En l’acceptant, il reprendra l’initiative et mettra ses adversaires dos au mur. Pour l’intérêt du pays, chacun est obligé, n’est-ce pas, à se dépasser et, surtout, à dépasser les querelles individuelles, sans objectif et sans sens.
Biladi