La situation qui prévaut dans notre pays depuis quelques jours suscite une préoccupation certaine de la part de tous les citoyens mauritaniens et même de toutes les femmes et tous les hommes épris de paix et de justice à travers le monde.
Les enjeux réels ou supposés de cette situation de crise sont en mesure de mettre en péril les acquis, encore très fragiles, de démocratie, de justice et de paix sociale, acquis au prix d’une lutte ardue et multiforme de différents segments du peuple mauritanien.
Des membres de la société civile mauritanienne n’ont pas manqué d’exprimer, de façon claire et nette, cette préoccupation. Ils ont même entrepris des missions d’écoute, pour tenter de comprendre les raisons de cette situation de crise et, surtout, de contribuer à sensibiliser les différents acteurs sur la nécessité de préserver la paix civile et le bon fonctionnement des institutions que la Mauritanie s’est démocratiquement dotées.
Notre pays doit relever des défis d’une importance capitale que sont, entre autres : les violations graves de droits humains (esclavage, passif humanitaire, déportés, l’impunité, la corruption, le sous-développement, les conséquences des sécheresses répétitives, l’analphabétisme, les maladies endémiques, etc...)
Il ne peut en conséquence se permettre des actions qui pourraient l’en éloigner et constituer ainsi un frein à son élan pour la quête d’une démocratie véritable et d’un essor économique dont les fruits devront être bénéfiques pour tous les fils du pays, sans distinction aucune.
Comme tous les patriotes de ce pays, conscients de l’importance de l’instauration d’un Etat de droit, dans la paix et la concorde nationales, nous, acteurs de la société civile, lançons à nouveau un appel solennel, à l’ensemble des acteurs politiques et autres, engagés dans cette crise, pour son règlement définitif, dans la paix, au sein d’une Mauritanie où les valeurs démocratiques et républicaines sont respectées
Fait à Nouakchott, le 08 juillet 2008
Le FONADH
Les enjeux réels ou supposés de cette situation de crise sont en mesure de mettre en péril les acquis, encore très fragiles, de démocratie, de justice et de paix sociale, acquis au prix d’une lutte ardue et multiforme de différents segments du peuple mauritanien.
Des membres de la société civile mauritanienne n’ont pas manqué d’exprimer, de façon claire et nette, cette préoccupation. Ils ont même entrepris des missions d’écoute, pour tenter de comprendre les raisons de cette situation de crise et, surtout, de contribuer à sensibiliser les différents acteurs sur la nécessité de préserver la paix civile et le bon fonctionnement des institutions que la Mauritanie s’est démocratiquement dotées.
Notre pays doit relever des défis d’une importance capitale que sont, entre autres : les violations graves de droits humains (esclavage, passif humanitaire, déportés, l’impunité, la corruption, le sous-développement, les conséquences des sécheresses répétitives, l’analphabétisme, les maladies endémiques, etc...)
Il ne peut en conséquence se permettre des actions qui pourraient l’en éloigner et constituer ainsi un frein à son élan pour la quête d’une démocratie véritable et d’un essor économique dont les fruits devront être bénéfiques pour tous les fils du pays, sans distinction aucune.
Comme tous les patriotes de ce pays, conscients de l’importance de l’instauration d’un Etat de droit, dans la paix et la concorde nationales, nous, acteurs de la société civile, lançons à nouveau un appel solennel, à l’ensemble des acteurs politiques et autres, engagés dans cette crise, pour son règlement définitif, dans la paix, au sein d’une Mauritanie où les valeurs démocratiques et républicaines sont respectées
Fait à Nouakchott, le 08 juillet 2008
Le FONADH