Alors que l’apaisement politique est en train de s’installer au Zimbabwe depuis hier, avec désormais, le partage du pouvoir entre l’opposition et R. Mugabe, suscitant ainsi la levée de suspension des aides de l’Union européenne, le régime militaire mauritanien continue de camper sur ses positions inflexibles, favorisant une inutile et périlleuse escalade avec une communauté internationale qui confirme de plus en plus son unanimité sur le cas mauritanien.
La Commission européenne a salué hier la désignation du chef de file de l'opposition au Zimbabwe, Morgan Tsvangirai, au poste de Premier ministre et a promis le soutien de l'Europe pour l'aider à mener le changement dans ce pays.
"Toutes les parties à cet accord de partage du pouvoir doivent immédiatement se mettre au travail pour améliorer les conditions sociales et économiques de la population", a affirmé le commissaire européen au Développement et à l'Aide humanitaire Louis Michel.
"Le gouvernement issu de ce partage du pouvoir a la lourde responsabilité d'assurer des changements positifs pour les citoyens et je peux assurer que l'Europe continuera a offrir son soutien, comme nous l'avons constamment fait depuis des années", a ajouté le Commissaire européen.
Sur le même ton, le diplomate en chef de l'Union européenne Javier Solana a indiqué que le chef du gouvernement zimbabwéen "sera jugé sur son engagement à mener des réformes et sur la manière dont il s'attaque aux énormes défis qu'il doit affronter".
Le secrétaire d'Etat français à la Coopération, Alain Joyandet quant à lui, se trouve actuellement à Antananarivo pour appeler les frères ennemis malgaches au dialogue pour résoudre la crise."Notre message est assez clair: c'est l'ordre constitutionnel, le refus de toute violence et l'appel au dialogue des parties", a déclaré M. Joyandet à son arrivée dans ce pays.
Cas mauritanien
C’est dire, que dans le contexte mauritanien, avec l’interminable impasse politique aux fortes similitudes avec la crise zimbabwéenne qui vient de connaitre une issue salutaire, il urge pour les adversaires politiques de dépasser leurs différents et d’entamer immédiatement un dialogue constructif. C’est à ce seul prix que le pays pourra s’épargner la suspension des financements estimés à plusieurs millions d'euros consentis annuellement par la Commission européenne, principal donateur d'aide humanitaire pour les populations les plus vulnérables.
L’UE sur les pas de l’Union Africaine
Evoquant la situation en Mauritanie, le commissaire européen au Développement et à l'Aide humanitaire, Louis Michel, a exprimé le soutien de l’UE à la décision du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union Africaine portant sur l’entrée en vigueur des sanctions contre les auteurs militaires et civils du coup d’Etat du 6 août dernier.
Dans ses propos, Louis Michel a précisé que l’UE s’active depuis plus d’un mois pour amener les antagonistes politiques mauritaniens au dialogue et à s’entendre sur une solution consensuelle, avant de faire part de ses désespoirs de voir la persistance des autorités militaires à imposer leurs propres initiatives de sortie de crise. "Ce qui conduit le pays à plus d’isolement international aux conséquences politiques, sociales et économiques très dangereuses pour la Mauritanie " dira-t-il.
Louis Michel a cependant précisé sa conviction de l’existence d’opportunités pour arriver à un consensus entre les différents acteurs politiques. Sur cet aspect, il a indiqué que cela nécessite tout de même un dialogue direct et une volonté sincères pour parvenir à une issue. Ce qui dira-t-il "ne semble point se réaliser à nos yeux".
Le commissaire européen a également cité la disponibilité de l’UE à la contribution à toute réelle volonté capable d’instaurer le dialogue entre les différentes parties mauritaniennes. Le président du HCE, le général Mohamed Ould Abdel Aziz avait minimisé la veille, au cours d’une visite effectuée à l’université de Nouakchott les sanctions internationales, qui selon lui n’affecteront réellement que les membres du HCE et non le peuple et l’Etat mauritaniens.
Mohamed Ould Mohamed Lemine
source : Le Rénovateur Quotidien
La Commission européenne a salué hier la désignation du chef de file de l'opposition au Zimbabwe, Morgan Tsvangirai, au poste de Premier ministre et a promis le soutien de l'Europe pour l'aider à mener le changement dans ce pays.
"Toutes les parties à cet accord de partage du pouvoir doivent immédiatement se mettre au travail pour améliorer les conditions sociales et économiques de la population", a affirmé le commissaire européen au Développement et à l'Aide humanitaire Louis Michel.
"Le gouvernement issu de ce partage du pouvoir a la lourde responsabilité d'assurer des changements positifs pour les citoyens et je peux assurer que l'Europe continuera a offrir son soutien, comme nous l'avons constamment fait depuis des années", a ajouté le Commissaire européen.
Sur le même ton, le diplomate en chef de l'Union européenne Javier Solana a indiqué que le chef du gouvernement zimbabwéen "sera jugé sur son engagement à mener des réformes et sur la manière dont il s'attaque aux énormes défis qu'il doit affronter".
Le secrétaire d'Etat français à la Coopération, Alain Joyandet quant à lui, se trouve actuellement à Antananarivo pour appeler les frères ennemis malgaches au dialogue pour résoudre la crise."Notre message est assez clair: c'est l'ordre constitutionnel, le refus de toute violence et l'appel au dialogue des parties", a déclaré M. Joyandet à son arrivée dans ce pays.
Cas mauritanien
C’est dire, que dans le contexte mauritanien, avec l’interminable impasse politique aux fortes similitudes avec la crise zimbabwéenne qui vient de connaitre une issue salutaire, il urge pour les adversaires politiques de dépasser leurs différents et d’entamer immédiatement un dialogue constructif. C’est à ce seul prix que le pays pourra s’épargner la suspension des financements estimés à plusieurs millions d'euros consentis annuellement par la Commission européenne, principal donateur d'aide humanitaire pour les populations les plus vulnérables.
L’UE sur les pas de l’Union Africaine
Evoquant la situation en Mauritanie, le commissaire européen au Développement et à l'Aide humanitaire, Louis Michel, a exprimé le soutien de l’UE à la décision du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union Africaine portant sur l’entrée en vigueur des sanctions contre les auteurs militaires et civils du coup d’Etat du 6 août dernier.
Dans ses propos, Louis Michel a précisé que l’UE s’active depuis plus d’un mois pour amener les antagonistes politiques mauritaniens au dialogue et à s’entendre sur une solution consensuelle, avant de faire part de ses désespoirs de voir la persistance des autorités militaires à imposer leurs propres initiatives de sortie de crise. "Ce qui conduit le pays à plus d’isolement international aux conséquences politiques, sociales et économiques très dangereuses pour la Mauritanie " dira-t-il.
Louis Michel a cependant précisé sa conviction de l’existence d’opportunités pour arriver à un consensus entre les différents acteurs politiques. Sur cet aspect, il a indiqué que cela nécessite tout de même un dialogue direct et une volonté sincères pour parvenir à une issue. Ce qui dira-t-il "ne semble point se réaliser à nos yeux".
Le commissaire européen a également cité la disponibilité de l’UE à la contribution à toute réelle volonté capable d’instaurer le dialogue entre les différentes parties mauritaniennes. Le président du HCE, le général Mohamed Ould Abdel Aziz avait minimisé la veille, au cours d’une visite effectuée à l’université de Nouakchott les sanctions internationales, qui selon lui n’affecteront réellement que les membres du HCE et non le peuple et l’Etat mauritaniens.
Mohamed Ould Mohamed Lemine
source : Le Rénovateur Quotidien