La commission de communication du FNDD a rendu public, dimanche 15 Mars, un communiqué de presse, qui analyse les propos haineux et vindicatifs du général limogé, Mohamed Ould Abdel Aziz et met en exergue les risques imminents d’harcèlements et de règlements de compte dont, à la fois, les autorités judiciaires du pays et les organes de presse indépendante nationale peuvent être l’objet.
Une fois encore, la commission ne s’est pas trompée. Car l’arrestation de Monsieur Aboul Abass Ould Barhame est venue rapidement répondre à nos inquiétudes. Cet acte ignoble qui rentre dans le cadre de la restriction des libertés d’expression porte un démentit cinglant aux propos du tout nouveau ministre putschiste qui éructait, il y a quelques jours, dans sa piètre conférence de presse truffée de contradictions et d’inexactitude que le régime du général était soucieux du respect de la liberté d’expression. Ou bien le dit ministre confond-il libre expression et inféodation ? Les journalistes ne peuvent pas prêter serment à rester cois comme des pierres, à un moment où la complaisance et l’autocensure sont les pires des services qu’un intellectuel, de surcroît, de la trempe de Aboul Abass pourrait rendre à ce pays, à la fois, otage de l’illégalité et de toutes les formes de dérives politiques, économiques et
sociales.
.
Une chose est, en effet, certaine. A travers cette chasse à la sorcière dont ce journaliste est, aujourd’hui, victime, c’est le site Taqadoumy, un des plus grands pionniers de la presse électronique nationale que la transparence dans la collecte et l’analyse de l’information a hissé au rang des tribune professionnelles et partant indépendantes, qui est malheureusement visé.
En conséquence, je saisis cette occasion pour dénoncer, au nom la commission de communication du FNND et à mon nom personnel, cette arrestation arbitraire qui constitue un autre viol flagrant du droit à la liberté d’expression garantie, de facto, par la constitution mauritanienne. La commission de communication du front exprime sa grande solidarité avec Monsieur Aboul Abass Ould Abrahame et salue son courage tout comme celui de Taqadoumy délibérément visé par cet ostracisme sans précédent. J’ose dire, à l’un comme à l’autre, que la détermination à informer dans le strict respect de la déontologie du métier a, évidement, ses risques lesquels demeureront, malgré tout, beaucoup plus valeureux et dignes que l’inféodation et l’assujettissement à l’autocratie.
Enfin la commission de communication du FNDD condamne jusqu’à la dernière énergie l’agression subie par les journalistes qui se sont mobilisés, lundi 17 mars devant le siège des Nations Unies, à Nouakchott, en signe de refus du traitement réservé à Monsieur Aboul Abass. L’attitude des forces de l’ordre prouve, une fois encore, combien les autorités en place sont engagées à museler la presse, dès lors qu’elle refuse l’instrumentalisation et l’endoctrinement.
Ethmane Ould Bidiel
Membre de la Commission de communication
Une fois encore, la commission ne s’est pas trompée. Car l’arrestation de Monsieur Aboul Abass Ould Barhame est venue rapidement répondre à nos inquiétudes. Cet acte ignoble qui rentre dans le cadre de la restriction des libertés d’expression porte un démentit cinglant aux propos du tout nouveau ministre putschiste qui éructait, il y a quelques jours, dans sa piètre conférence de presse truffée de contradictions et d’inexactitude que le régime du général était soucieux du respect de la liberté d’expression. Ou bien le dit ministre confond-il libre expression et inféodation ? Les journalistes ne peuvent pas prêter serment à rester cois comme des pierres, à un moment où la complaisance et l’autocensure sont les pires des services qu’un intellectuel, de surcroît, de la trempe de Aboul Abass pourrait rendre à ce pays, à la fois, otage de l’illégalité et de toutes les formes de dérives politiques, économiques et
sociales.
.
Une chose est, en effet, certaine. A travers cette chasse à la sorcière dont ce journaliste est, aujourd’hui, victime, c’est le site Taqadoumy, un des plus grands pionniers de la presse électronique nationale que la transparence dans la collecte et l’analyse de l’information a hissé au rang des tribune professionnelles et partant indépendantes, qui est malheureusement visé.
En conséquence, je saisis cette occasion pour dénoncer, au nom la commission de communication du FNND et à mon nom personnel, cette arrestation arbitraire qui constitue un autre viol flagrant du droit à la liberté d’expression garantie, de facto, par la constitution mauritanienne. La commission de communication du front exprime sa grande solidarité avec Monsieur Aboul Abass Ould Abrahame et salue son courage tout comme celui de Taqadoumy délibérément visé par cet ostracisme sans précédent. J’ose dire, à l’un comme à l’autre, que la détermination à informer dans le strict respect de la déontologie du métier a, évidement, ses risques lesquels demeureront, malgré tout, beaucoup plus valeureux et dignes que l’inféodation et l’assujettissement à l’autocratie.
Enfin la commission de communication du FNDD condamne jusqu’à la dernière énergie l’agression subie par les journalistes qui se sont mobilisés, lundi 17 mars devant le siège des Nations Unies, à Nouakchott, en signe de refus du traitement réservé à Monsieur Aboul Abass. L’attitude des forces de l’ordre prouve, une fois encore, combien les autorités en place sont engagées à museler la presse, dès lors qu’elle refuse l’instrumentalisation et l’endoctrinement.
Ethmane Ould Bidiel
Membre de la Commission de communication