Ne vous y méprenez pas ! La Mauritanie est et demeure une destination dangereuse parce que le système politique sur lequel ce pays se construit depuis son indépendance montre une citadelle imprenable où l’autre ; le non-Arabe, se voit toujours opposé un déni de justice.
Le meurtre ou la tentative de meurtre d’Occidentaux, contrairement à ce que l’on peut penser, n’est pas aussi récente que le quadruple assassinat des Français dans ce pays à la Noël 2007.
En 1972 déjà, un Français avait été assassiné à Nouakchott, et ses biens vandalisés, l’auteur fut considéré irresponsable et quelques familles dont ce dernier est issu s’étaient mobilisées pour le soustraire à la justice invoquant la foi croisée de la victime.
En 2002, c’est devant l’église de Nouakchott sise dans le quartier de l’Ambassade de France qu’un prêtre français a été poignardé, ici, aussi on invoquera l’irresponsabilité pénale de l’assaillant.
En 2005, c’est en plein jour, des suites d’un imbroglio juridico-financière, un grand homme d’affaires maure avait envoyé une expédition assassine contre son adversaire belge. Celui-ci ne dut son salut que grâce au Docteur Fabienne Chérif, qui l’exfiltra de Mauritanie par une évacuation sanitaire. Tout Nouakchott savait qui se cachait derrière la tentative d’assassinat de l’homme d’affaires belge, mais jamais aucune information judiciaire n’a été ouverte !
De 1986 à 2007 des milliers de Noirs mauritaniens et d’Africains ont été tués dans ce pays, et jamais leurs assassins ne sont inquiétés. Des criminels qui ont des visages, des noms, qui, parfois, ont même des promotions dans la hiérarchie administrative civile et militaire.
Outre, des suites du génocide contre les Noirs en Mauritanie, des stocks entiers d’armes et de munitions avaient été distribués à la Communauté arabo-berbère en vue de préparer la solution finale contre leurs compatriotes Noirs. Ces armes existent toujours.
Pour cette raison et pour bien d’autres, ce pays est, et reste dangereux.
Le principal auteur du massacre des quatre Français s’était volatilisé pendant son audition au tribunal de Nouakchott, en plein jour.
Complicités multiples :
L’Etat lui-même
Sa tribu
Sa famille.
Perplexité et inquiétudes.
Nous sommes sûrs que lui et ses comparses réchapperont quand la fièvre retombera. Et, dit-on qui a tué une fois impunément, tuera deux fois, trois, quatre fois….
Bal souleymane : suleymanibaal@yahoo.fr
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(M) avomm