Chimamanda Ngozi Adichie a remporté le prestigieux prix littéraire Orange britannique en 2007. Elle s’est confiée à la BBC sur l’impact de ce prix dans sa vie…
Bien qu’ayant gagné un des plus prestigieux prix dans le domaine de la littérature en Grande-Bretagne, la jeune femme de 30 ans affirme que sa vie n’a guère changé depuis. "La seule chose que le prix Orange a changé est que des lecteurs qui n’auraient pas entendu parler de moi ont pris connaissance de mon travail. Maintenant, je reçois des emails de différentes parties du monde".
Le roman d’Adichie, "Half of a yellow sun", était son second livre. L’action se déroule à l’époque de la guerre du Biafra. Chimamanda Adichie explique qu’elle a été surprise d’être lauréate du prix car elle s’était préparée mentalement à la possibilité de ne pas gagner. "Pendant une minute, je n’ai pas su que penser et puis j’ai réalisé à quelle point j’étais heureuse."
Plus jeune lauréate de ce prix, et première africaine à l’emporter, elle a été qualifiée de "nouveau visage de la littérature nigériane", mais affirme ne pas être intéressée par d’autres récompenses littéraires : "mon objectif n’a jamais été de gagner des prix. Mon objectif est d’écrire mieux, d’écrire mon prochain livre, qu’il soit meilleur et qu’il ait un sens pour les gens qui le lisent".
Très humble, Chimamanda Ngozi Adichie a néanmoins confié qu’elle avait résisté à l’envie d’écrire de "méchantes lettres" aux agents qui avaient refusé ses manuscrits dans le passé : "Je me rappelle à quel point la première réponse négative à un de mes manuscrits m’a laissé déprimée jusqu’à ce que je réalise que ça faisait partie de la vie d’écrivain".
La chose qu’elle craint le plus est de ne plus pouvoir écrire : "je ne sais pas comment je vivrais si je ne pouvais plus écrire".
Source: grioo
(M)
Bien qu’ayant gagné un des plus prestigieux prix dans le domaine de la littérature en Grande-Bretagne, la jeune femme de 30 ans affirme que sa vie n’a guère changé depuis. "La seule chose que le prix Orange a changé est que des lecteurs qui n’auraient pas entendu parler de moi ont pris connaissance de mon travail. Maintenant, je reçois des emails de différentes parties du monde".
Le roman d’Adichie, "Half of a yellow sun", était son second livre. L’action se déroule à l’époque de la guerre du Biafra. Chimamanda Adichie explique qu’elle a été surprise d’être lauréate du prix car elle s’était préparée mentalement à la possibilité de ne pas gagner. "Pendant une minute, je n’ai pas su que penser et puis j’ai réalisé à quelle point j’étais heureuse."
Plus jeune lauréate de ce prix, et première africaine à l’emporter, elle a été qualifiée de "nouveau visage de la littérature nigériane", mais affirme ne pas être intéressée par d’autres récompenses littéraires : "mon objectif n’a jamais été de gagner des prix. Mon objectif est d’écrire mieux, d’écrire mon prochain livre, qu’il soit meilleur et qu’il ait un sens pour les gens qui le lisent".
Très humble, Chimamanda Ngozi Adichie a néanmoins confié qu’elle avait résisté à l’envie d’écrire de "méchantes lettres" aux agents qui avaient refusé ses manuscrits dans le passé : "Je me rappelle à quel point la première réponse négative à un de mes manuscrits m’a laissé déprimée jusqu’à ce que je réalise que ça faisait partie de la vie d’écrivain".
La chose qu’elle craint le plus est de ne plus pouvoir écrire : "je ne sais pas comment je vivrais si je ne pouvais plus écrire".
Source: grioo
(M)