S’il est une affaire qui défraie la chronique actuellement et qui tranche par son caractère saugrenu, c’est bien celle de Boidel Ould Houmeyd qui se paye le luxe de rembourser illico presto la coquette somme de 102 millions d’ouguiyas, à la suite de la mise en demeure de l’Inspection Générale de l’Etat (IGE) et qui se rétracte par la suite, indigné.
En effet, à la veille de son départ en Libye dans le cadre de la négociation du FNDD avec le Guide Kadhafi, M Boidel Ould Houmeyd a été sommé de payer ce montant – faramineux pour les modestes citoyens que nous sommes- sous peine de poursuite judiciaire à son encontre.
Cette somme a été évaluée par les limiers de l’IGE, pour les six premiers mois de son exercice à la direction générale de la CNAM. On peut se demander légitimement si ce remboursement, qui a été, somme toute, logique dans la procédure suivie e par l’IGE, ne démontrerait pas un aveu de culpabilité de Boidel Ould Houmeyd.
Or, à la surprise générale lors d’une conférence de presse du FNDD, M. Boidel aurait tenu des propos selon lesquels « cette somme de plus de cent millions UM a servie au paiement de la prise en charge médicale de certains hauts cadres de l’Etat ainsi qu’à des parlementaires » (sic).
Voila qui nous replonge dans les méandres de la cogitation.. ;s’agit-il du même personnage qui a déclaré, stoïquement lors de la période de transition à propos de la pratique de la gabegie systémique qui a prévalu sous le règne de Ould Taya « Pour moi, le bilan de Taya était positif, il y avait des erreurs comme dans toute œuvre humaine, mais il avait à son actif des réalisations importantes pour le pays », et qui renchérit en déclarant « l'actif du PRDS ou de son président Maaouiya est un actif positif, donc le bilan est positif. Et quand l'actif est supérieur au passif en termes comptables, on ne parle que de résultats ».
Ces résultats dont parle avec autant de ferveur M Boidel Ould Houmeyd sont-ils ceux qui l’ont poussé à renier la cause des refugiés mauritaniens négro africains et celle plus particulièrement de Kane Hamidou Baba auquel il s’est adressé en ces termes : « Ce n'est pas un Mauritanien et çà, je tiens à le dire et à le répéter. Il est obligé de me respecter, parce que j'ai les moyens de me faire respecter » ?
Dans tous les cas , M Boidel Ould Houmeyd, qui semble avoir regretté amèrement d’avoir remboursé la CNAM pour ces 102 millions UM, aurait dû ne pas obtempérer à la mise en demeure de l’IGE.
Dans ce cas de figure, l’Inspecteur Général de l’Etat, aurait transmis le dossier au Premier Ministre, qui aurait pris la décision de la poursuite judicaire contre M Boidel, en portant l’affaire devant le Procureur Général prés la Cour Suprême. Ce magistrat de la Cour Suprême aurait à son tour transmis le dossier au Procureur de la République, qui aurait accusé M Boidel.
Pour ne pas avoir à connaitre préventivement, les lugubres geôles de la Prison de Dar Naim, M Boidel aurait pu simplement payé le tiers de la somme sus visée soit 34 Millions UM.
A ce stade, l’affaire pourra aurait été transmise au juge d’instruction, qui, selon les éléments de l’enquête préliminaire de l’IGE et son intime conviction, aurait inculpé ou non notre ex Directeur Général de la CNAM.
Or, aujourd’hui, M Boidel semble insinuer que les limiers de l’IGE lui aurait extorqué des fonds, selon un scénario « abracadabrasque », et qui aurait été ourdi par les autorités. Dans ce cas, on peut se demander s’il pousserait la logique, jusqu’à ester en justice et faire valoir ses prétendus droits devant la justice….
Mais le fait d’avoir déjà payé cette somme de 102 millions Um complique les choses, d’un point de vue juridique et le plonge dans une culpabilité selon les procédures juridiques et judiciaires en vigueur.
Enfin, rappelons que Boidel Ould Houmed, qui semble avoir une fortune dont il n’aurait pas héritée, aurait tout de même payé des sommes faramineuses pour subvenir aux soins d'un très proche membre de sa famille en France, à l’Hôpital de la Pitié Salpetrière plus précisément... .
Selon certaines rumeurs persistantes, les frais de transport du rapatriement du défunt, qui aurait été transporté de Paris à Nouakchott dans un aéronef, lui aurait couté la bagatelle de 58 000 euros, soit prés de 20 millions d’ouguiyas. Excusez du peu.
Pour parodier Boidel Ould Houmeyd dans une interview qu’il a accordée dans le passé à RFI, "Tendga s’entre-connaît" (Tendga mett arva). « Nous nous connaissons tous et chacun sait d'où vient l'autre et ce qu'il possède ».
Sall Amadou
source: cridem
En effet, à la veille de son départ en Libye dans le cadre de la négociation du FNDD avec le Guide Kadhafi, M Boidel Ould Houmeyd a été sommé de payer ce montant – faramineux pour les modestes citoyens que nous sommes- sous peine de poursuite judiciaire à son encontre.
Cette somme a été évaluée par les limiers de l’IGE, pour les six premiers mois de son exercice à la direction générale de la CNAM. On peut se demander légitimement si ce remboursement, qui a été, somme toute, logique dans la procédure suivie e par l’IGE, ne démontrerait pas un aveu de culpabilité de Boidel Ould Houmeyd.
Or, à la surprise générale lors d’une conférence de presse du FNDD, M. Boidel aurait tenu des propos selon lesquels « cette somme de plus de cent millions UM a servie au paiement de la prise en charge médicale de certains hauts cadres de l’Etat ainsi qu’à des parlementaires » (sic).
Voila qui nous replonge dans les méandres de la cogitation.. ;s’agit-il du même personnage qui a déclaré, stoïquement lors de la période de transition à propos de la pratique de la gabegie systémique qui a prévalu sous le règne de Ould Taya « Pour moi, le bilan de Taya était positif, il y avait des erreurs comme dans toute œuvre humaine, mais il avait à son actif des réalisations importantes pour le pays », et qui renchérit en déclarant « l'actif du PRDS ou de son président Maaouiya est un actif positif, donc le bilan est positif. Et quand l'actif est supérieur au passif en termes comptables, on ne parle que de résultats ».
Ces résultats dont parle avec autant de ferveur M Boidel Ould Houmeyd sont-ils ceux qui l’ont poussé à renier la cause des refugiés mauritaniens négro africains et celle plus particulièrement de Kane Hamidou Baba auquel il s’est adressé en ces termes : « Ce n'est pas un Mauritanien et çà, je tiens à le dire et à le répéter. Il est obligé de me respecter, parce que j'ai les moyens de me faire respecter » ?
Dans tous les cas , M Boidel Ould Houmeyd, qui semble avoir regretté amèrement d’avoir remboursé la CNAM pour ces 102 millions UM, aurait dû ne pas obtempérer à la mise en demeure de l’IGE.
Dans ce cas de figure, l’Inspecteur Général de l’Etat, aurait transmis le dossier au Premier Ministre, qui aurait pris la décision de la poursuite judicaire contre M Boidel, en portant l’affaire devant le Procureur Général prés la Cour Suprême. Ce magistrat de la Cour Suprême aurait à son tour transmis le dossier au Procureur de la République, qui aurait accusé M Boidel.
Pour ne pas avoir à connaitre préventivement, les lugubres geôles de la Prison de Dar Naim, M Boidel aurait pu simplement payé le tiers de la somme sus visée soit 34 Millions UM.
A ce stade, l’affaire pourra aurait été transmise au juge d’instruction, qui, selon les éléments de l’enquête préliminaire de l’IGE et son intime conviction, aurait inculpé ou non notre ex Directeur Général de la CNAM.
Or, aujourd’hui, M Boidel semble insinuer que les limiers de l’IGE lui aurait extorqué des fonds, selon un scénario « abracadabrasque », et qui aurait été ourdi par les autorités. Dans ce cas, on peut se demander s’il pousserait la logique, jusqu’à ester en justice et faire valoir ses prétendus droits devant la justice….
Mais le fait d’avoir déjà payé cette somme de 102 millions Um complique les choses, d’un point de vue juridique et le plonge dans une culpabilité selon les procédures juridiques et judiciaires en vigueur.
Enfin, rappelons que Boidel Ould Houmed, qui semble avoir une fortune dont il n’aurait pas héritée, aurait tout de même payé des sommes faramineuses pour subvenir aux soins d'un très proche membre de sa famille en France, à l’Hôpital de la Pitié Salpetrière plus précisément... .
Selon certaines rumeurs persistantes, les frais de transport du rapatriement du défunt, qui aurait été transporté de Paris à Nouakchott dans un aéronef, lui aurait couté la bagatelle de 58 000 euros, soit prés de 20 millions d’ouguiyas. Excusez du peu.
Pour parodier Boidel Ould Houmeyd dans une interview qu’il a accordée dans le passé à RFI, "Tendga s’entre-connaît" (Tendga mett arva). « Nous nous connaissons tous et chacun sait d'où vient l'autre et ce qu'il possède ».
Sall Amadou
source: cridem