Une grosse incertitude plane sur la participation de la Mauritanie à une rencontre prévue la semaine prochaine sur le terrorisme à New York entre les Etats- Unis et les pays du Maghreb, en marge de l'Assemblée générale des Nations unies, de l'avis concordant de nombreux observateurs à Nouakchott.
Interrogés lundi à ce sujet par la PANA, deux hauts fonctionnaires du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération n'avaient pas de réponse à la question.
La réunion, qui devrait regrouper la secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice et ses homologues maghrébins intervient dans le contexte du coup d'Etat militaire qui a renversé le régime de Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi.
Washington dénie toute légitimité au Haut Conseil d'Etat (HCE, l'instance de la junte dirigée par le général Mohamed Ould Abdel Aziz) et exige le retour à un ordre constitutionnel normal.
La rencontre de New York aura pour préoccupation la lutte contre la branche régionale de l'organisation terroriste Al Qaida au Maghreb islamique, un sujet qui concerne au plus haut point la Mauritanie dont une patrouille militaire est tombée le 14 septembre courant dans une embuscade tendue par des éléments présumés affiliés à la nébuleuse sous-régionale, tuant 11 soldats et leur guide civil.
Les observateurs à Nouakchott se demandent si cet événement dramatique, qui rappelle la réalité de la menace terroriste, peut ramener Washington à de meilleures dispositions de coopération avec la junte mauritanienne dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.
La zone nord de la Mauritanie, aux confins du Sahara Occidental, de l'Algérie et du Mali, est le terrain de prédilection de groupuscules terroristes, de tous les trafics et crimes transfrontaliers organisés, selon de nombreux spécialistes.
La branche régionale d'Al Qaida au Maghreb avait brandi des menaces d'attentats contre la Mauritanie, au lendemain du coup d'Etat du 6 août dernier, rappelle-t-on.
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Source: PANA
(M) avomm
Interrogés lundi à ce sujet par la PANA, deux hauts fonctionnaires du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération n'avaient pas de réponse à la question.
La réunion, qui devrait regrouper la secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice et ses homologues maghrébins intervient dans le contexte du coup d'Etat militaire qui a renversé le régime de Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi.
Washington dénie toute légitimité au Haut Conseil d'Etat (HCE, l'instance de la junte dirigée par le général Mohamed Ould Abdel Aziz) et exige le retour à un ordre constitutionnel normal.
La rencontre de New York aura pour préoccupation la lutte contre la branche régionale de l'organisation terroriste Al Qaida au Maghreb islamique, un sujet qui concerne au plus haut point la Mauritanie dont une patrouille militaire est tombée le 14 septembre courant dans une embuscade tendue par des éléments présumés affiliés à la nébuleuse sous-régionale, tuant 11 soldats et leur guide civil.
Les observateurs à Nouakchott se demandent si cet événement dramatique, qui rappelle la réalité de la menace terroriste, peut ramener Washington à de meilleures dispositions de coopération avec la junte mauritanienne dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.
La zone nord de la Mauritanie, aux confins du Sahara Occidental, de l'Algérie et du Mali, est le terrain de prédilection de groupuscules terroristes, de tous les trafics et crimes transfrontaliers organisés, selon de nombreux spécialistes.
La branche régionale d'Al Qaida au Maghreb avait brandi des menaces d'attentats contre la Mauritanie, au lendemain du coup d'Etat du 6 août dernier, rappelle-t-on.
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Source: PANA
(M) avomm