Abdoul Birane Wane, Porte-parole du FLERE à propos de l’ arrestation de Birane Ould Abeid :

Le porte-parole du Front de lutte contre l’esclavage, le racisme et l’exclusion (Flere) Abdoul Birane Wane n’y est pas allé avec le dos de la cuillère pour fustiger, l’arrestation du président de l’IRA et du Flere, Birane Ould Abeid. Dans les locaux du Quotidien de Nouakchott, M Wane n’a pas caché sa déception face à cette arrestation qu’il qualifie de règlement de compte et de chasse aux sorcières. Il revient sur les faits

Porte-parole du Flere « Birane et les autres militants étaient parti pour libérer deux filles détenues en esclavage à Arafat dans une famille mauresque. Ils ont demandé aux policiers d’Arafat 1 de les accompagner pour leur permettre de prendre les deux filles mineures, maintenues en esclaves. Comme ce sont des mineures, Birane a demandé à ce qu’elles soient transférées au commissariat des mineures. Alors ils n’ont pas voulu. Peut être que le commissariat d’arafat1 chercher à étouffer l’affaire et c’est là, où les problèmes ont commencé. Quand Birane a cherché à s’expliquer, c’est un policier maure qui l’a giflé. En cherchant à réagir tous les policiers l’ont attaqué .C’était le rôle des policiers d’aller interpeller, ces maitres d’esclaves, mais la police n’a pas fait son travail, car elle a plutôt sanctionné les victimes. »

« Ces arrestations ont été effectués pur nuire à Birane et à tout ce qui ont les mêmes convictions que lui. »
M Wane de poursuivre « Nous dénonçons les violations abusives des droits de l’homme qui continuent en Mauritanie et dont sont victimes les communautés harratines et négro-mauritaniens. Nous croyons que cette ère de violations des droits de l’homme est révolue, mais apparemment les choses vont de mal en pis. Les libertés d’expressions n’existent pas. Les autorités couvrent encore des esclavagistes alors que la loi l’interdit, n’oublions pas que nous somme au 21e siècle. C’est une aberration et une honte de voir une personne considérée comme une propriété d’une autre. »
Selon lui « Ces arrestations ont été effectués pour nuire à Birane et à tout ce qui ont les mêmes convictions que lui. Il est clair qu’il ya des mains invisibles derrière ces arrestations, quant on sait qu’en aucun moment, des gens soupçonnés d’esclavagistes n’avaient été arrêtés et sanctionnés. Ils sont toujours couverts par les autorités les autorités locales ou les hautes autorités. Nous sommes entrain de mobiliser nos militants.
Pour leur défense « Nous ne laisserons l’injustice triompher sur la justice. L’Etat utilise la logique de la violence et nous, nous avons toujours utilisé la force de la logique. »
Il précise que « Le Flere est une organisation non reconnue par l’Etat qui conjugue ses efforts pour mener à la déconfiture totale du système de domination de la composante arabo-berbère et pour l’avènement d’une Mauritanie véritablement démocratique où le droit prévaudra. Il dénonce également l’entêtement du régime dans sa complicité avec les groupes féodaux esclavagistes et dans sa gestion raciste des affaires de l’Etat au profit de la seule communauté beydane et le rend seul responsable des conséquences fâcheuses de cette orientation sans issue » Ce front, dont la présidence tournante revient à Biram Ould Abeid de l’IRA est constitué par les organisations Afrique Renaissance Initiative de Résurgence du Mouvement Abolitionniste en Mauritanie (IRA-Mauritanie), Initiative Mauritanienne pour l’Egalité et la Justice (IMEJ), Kawtal e Jellitaare, Observatoire de la jeunesse Mauritanienne contre les Disparités Sociales (OJMDS) et SOS
Selon une source, le dossier des deux filles a été transféré au procureur de la République après une enquête menée le lundi 13 décembre, jour des accrochages.
Le président d’IRA quand à lui est toujours détenu en préventive dans les locaux du commissariat au motif d’avoir agressé des éléments de la sécurité.
La police mauritanienne a distribué le mardi des photos de ses éléments blessés. Des photos qui montrent les blessures des policiers et qui remonte selon la police remonte lors des accrochages avec Biram Ould Abeid et ses partisans d’IRA).
Synthèse de Dialtabé

Source: le quotidien de Nouakchott