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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Abdou Diouf: 'Nous ne pouvons pas laisser le français s'effilocher'


La junte au pouvoir en Mauritanie, pays suspendu de l'OIF depuis le putsch d'août dernier, refuse de rétablir le président élu dans ses fonctions. Quelle attitude adopter?


Abdou Diouf: 'Nous ne pouvons pas laisser le français s'effilocher'
Le XIIe Sommet de la francophonie se tient à Québec du vendredi 17 au dimanche 19 octobre. Patron depuis 2002 de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF), qui rassemble 68 pays, l'ancien président sénégalais Abdou Diouf détaille les enjeux de ce forum.

Sur le front francophone, la vision de Nicolas Sarkozy diffère-t-elle de celle de son prédécesseur?

Je ne fais jamais de comparaisons. Tout ce que je peux dire, c'est que j'ai trouvé en lui un homme extrêmement engagé dans la francophonie et qui a une connaissance très approfondie des dossiers.


La junte au pouvoir en Mauritanie, pays suspendu de l'OIF depuis le putsch d'août dernier, refuse de rétablir le président élu dans ses fonctions. Quelle attitude adopter?

Une attitude extrêmement ferme. Ce qui s'est passé en Mauritanie est totalement inacceptable. Après le précédent coup d'Etat, en 2005, condamné par tous, les autorités de fait ont accepté nos conditions. Une transition exemplaire a conduit à des élections transparentes, justes et fiables. Cette fois, tant que la junte n'acceptera pas de reconnaître sa faute, je ne vois pas comment on pourrait en sortir.


Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) souhaite poursuivre le président soudanais, Omar al-Bachir, pour les tragiques exactions commises au Darfour. S'agit-il, comme on le soutient çà et là en Afrique, d'une offensive de la "justice des Blancs"?

D'abord, le Sénégal a participé activement, et sur mes instructions, à l'élaboration de la convention qui a institué la CPI. A l'époque, les Etats-Unis avaient signé le texte, et mon pays n'y était pas étranger. De même, le Sénégal a été le premier pays au monde à ratifier le statut de la Cour. Hier comme président, aujourd'hui à la tête de la Francophonie, j'ai toujours été contre l'impunité, quelle que soit la personnalité en cause. Si le procureur a lancé un tel mandat d'arrêt, il l'a fait en son âme et conscience, dans le respect des statuts de cette juridiction. Je ne suis pas d'accord avec cette vision du "deux poids, deux mesures", pays du Sud contre pays du Nord. Moi, je crois à des valeurs universelles et à une justice universelle.


L'Etat de droit en Côte d'Ivoire est-il suffisamment rétabli pour que se tienne, à la fin de novembre, un scrutin présidentiel crédible?

Je suis optimiste. Le processus est bien engagé. Cela dit, le calendrier me paraît un peu court. Il ne faut pas se faire d'illusions : nous ne pourrons pas tenir ces élections à la date prévue. Ce sera plutôt au début de 2009, mais nous sommes sur la bonne voie. Je crois que la période écoulée a éveillé chez les Ivoiriens la conscience de toutes les opportunités perdues, qu'il y a chez tous les acteurs politiques plus de sagesse, une maturation, un sens accru des responsabilités, un sentiment de cohésion plus fort. Le président Laurent Gbagbo qui fait appel à la médiation de son homologue burkinabé, Blaise Compaoré, et nomme Guillaume Soro Premier ministre : pensez-vous que cela aurait été possible en 2004, 2005 ou 2006 ?


Croyez-vous vraiment que les perdants accepteront le verdict des urnes?

En l'état actuel de mes informations et de mes contacts avec les uns et les autres, ma réponse est affirmative.


Quel sera l'impact de la crise financière sur l'OIF?

J'ai bien peur de devoir renoncer à l'augmentation espérée des contributions de nos membres, au profit de projets ambitieux, tels les Jeunes Volontaires francophones, les Maisons du savoir ou la formation à distance des maîtres du primaire. A ce stade, je me bats plutôt pour que les pays qui ont des arriérés puissent les payer.


A Québec, il sera question de l'usage du français. Y aurait-il un relâchement en la matière?

L'OIF est fondée sur le partage d'une langue. Nous ne pouvons laisser cette langue s'effilocher, ce lien se distendre. Partout où je passe dans le monde, la demande de français est grande. L'impression de recul vient de la pratique des institutions internationales. Un rappel à l'ordre s'impose.


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Source: lexpress
(M) avomm
Vendredi 17 Octobre 2008 - 18:55
Vendredi 17 Octobre 2008 - 19:02
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