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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Votre communiqué n'ose pas évoquer l'esclavage en Mauritanie (Paf Mamadou Sy Tounkara)


Monsieur Seydou Gueye

Ministre, Porte-parole du Gouvernement


Monsieur le Ministre,

Dans votre communiqué de presse du 27 janvier 2017 me visant personnellement, vous dites que j’ai tenu des « propos diffamatoires, violents, séditieux encourageant la lutte armée des Noirs contre le Gouvernement mauritanien » sans citer ces propos ni même oser évoquer une seule fois le sujet en question : l’esclavage en Mauritanie.

Vous dites que « Le Gouvernement du Sénégal exprime sa vive indignation, sa totale désapprobation, et condamne avec la plus grande fermeté les contrevérités qui ont été dites ». Ici aussi aucune illustration. Quelles contrevérités ai-je dites ? Vous me traitez de menteur sans avancer le moindre argument. Ceci s’appelle de la diffamation et de l’injure publique dans notre pays.

Vous n’osez pas parler de la thématique que j’incrimine sans réserve, en exprimant, comme vous, ma vive indignation, ma totale désapprobation et que je condamne avec la plus grande fermeté : l’esclavage en Mauritanie. Le niez-vous ? En visite dans ce pays en mars 2016, le Secrétaire général de l’ONU Ban-Ki Moon y affirmait : « La Mauritanie doit veiller de toute urgence à ce que la nouvelle loi réprimant l’esclavage soit appliquée, effectivement et pleinement », ou encore « Cette pratique abominable n’a pas sa place au 21è siècle ». L’ONG Walk Free classe la Mauritanie comme pays ayant le taux le plus élevé de personnes réduites en esclavage dans le monde, environ 4 % de la population, soit 150.000 personnes environ. El Hor, SOS Esclaves et IRA Mauritanie luttent contre le fléau et des militants anti-esclavagistes sont emprisonnés.

Il n’y a rien de plus violent que l’esclavage, qui vous prive de votre liberté et de votre humanité.

Contrairement à ce que dit votre communiqué, les problèmes de racisme et de ségrégation en Mauritanie concernent directement le Sénégal car des milliers de nos compatriotes y vivent et en font les frais tous les jours et c’est bien au Sénégal que 70.000 Mauritaniens avaient été déportés en 1989. Leur crime ? Avoir la peau noire. La politique de l’autruche nous avait valu cette catastrophe de 1989. Et on continue de plus belle avec votre communiqué qui n’ose même pas évoquer l’esclavage en Mauritanie et n’a même pas un mot pour les victimes de cette honte éternelle, crime contre l’humanité. Un silence complice. Vous préférez défendre le Gouvernement mauritanien, je préfère être défenseur de ces esclaves. Dieu saura reconnaître les Siens.

La vraie fraternité avec la Mauritanie consiste à les aider à tourner définitivement la page de cette abomination sans nom. Par tous les moyens.

Mamadou Sy Tounkara
Source: Dakaractu
Lundi 30 Janvier 2017 - 15:26
Lundi 30 Janvier 2017 - 15:29
INFOS AVOMM
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1.Posté par Bass le 30/01/2017 21:52 (depuis mobile)
Si vrai la verité tue, monsieur le peureu ministre qui ne cherche rien d'autre qu'a couvrir un poste de responsabilité sans de prise de decision
veillez reconnaitre votre impuissance face a Tounkara

2.Posté par Hommeu le 31/01/2017 00:15
Monsieur Toukara, nous suivons avec beaucoup d’intérêt vos débats sur la chaîne de télévision 2STV et dans vos émissions Sénégal caa Kanaam et j'ose dire que les mauritaniens à un certains niveau suivent les télévisions Sénégalaise, votre intention n'était pas certes de réveiller les esprits dans le domaine de la violence ni s'attaquer aux gouvernants du pays, mais les mots ont leur sens et les mauritaniens sont sensibles aux mots. Nous ne souhaitons nullement aller au delà d'un combat pacifique comme prôner par le président de IRA Monsieur Biram Dah Abeïd, qui ne cesse de demander l'application des lois, nous constatons que beaucoup de choses ont commencés à changer dans le paysage des hommes soumis à l'esclavage et cela est loin d'être suffisant ou signifiant pour les esclaves, ce qu'il faut savoir dans ce combat qui ne doit jamais être physique, est que l'esclavage à un coté économique beaucoup plus dangereux qui est la dépendance sur l'autre pour vivre ou survivre, nous sommes extrêmement conscient de votre appui combien de fois précieux, mais qui ne doit pas être poussé vers la violence sur autrui, ni se barricader contre un système aussi plus vieux que l’indépendance de la Mauritanie, c'est un combat qui dur depuis des années avant l'arrivée au pouvoir de l'actuel Président Mohamed Abdel Aziz, qui à beaucoup contribuer à son éradication par la mise en place des lois, des tribunaux qui font actuellement un travail non négligeable sur tous les fronts, seulement ils le font avec beaucoup d'attention et de façon tactique, parce que les habitués à l'esclavage ne veulent plus quitter leur maître, qu'ils considèrent comme leur propre famille.
C'est vrai, la Mauritanie est classé parmi les pays qui ont le plus d'esclaves dans le monde, le gouvernement actuel fait beaucoup pour sortir les hommes esclaves et le pays de cette situation, seulement la situation est loin d'être régler à coup de loi et de procès dans les tribunaux, cela demande un travail de terrain en long et en large, mais surtout (de) profondeur dans les tribus qui sont les tenants du système et des esclaves. Il faut que les journalistes comme vous et les autres ne radicalisent pas plus les tenants du système par des paroles incendiaires et le président d'IRA Biram Dah Abeïd condamne avec toutes ses forces cet avis de violence et il est surpris que cela vienne des journalistes d'un pays frère et voisin comme le Sénégal, les populations vivent dans une harmonie pas égalitaire, mais nous pensons et nous sommes sur que la violence ne réglera jamais nos problèmes entre mauritaniens, donc nous vous demandons de vous conformer dans les médias et autres voix de communication à la ligne de conduite qui est la lutte pacifique du mouvement abolitionniste (IRA. Initiative pour Résurgence Abolitionniste). Entre les deux pays et les hommes qui nous gouvernent, nous devrions faire de sorte à toujours conjugués dans le sens de l'unissons et la compréhension entre les peuples et les gouvernements, les extrémistes sont là et veulent coûte que coûte sauter sur toutes les occasions pour mettre du feu entre les deux pays, les cicatrises de 1989 sont encore là. Nous espérons que ce malentendu soit dépassé et ne se répète plus, pour le bien être des populations, parce que la violence ne règle jamais une situation. A bon entendeur salut. @Ant-esclavage.

3.Posté par BA Djibril le 31/01/2017 17:06
« Le politicien n'aime guère, voire déteste la pression exercée par l'activiste radical ; et
l'observateur modéré estime que le radical est injuste et peu judicieux en présentant des
exigences excessives au responsable en place. Ces deux regards critiques oublient la distinction
fondamentale entre le politicien et l'activiste. Cette distinction est souvent plus clairement perçue
par le réformateur que par les politiciens en place. Wendel Philips l'expliquait parfaitement : «
Le réformateur ne s’intéresse pas au nombre, se moque de la popularité et ne s'occupe que des
idées, de la conscience morale et du sens commun[ …] Il ne s'attend pas à remporter un succès
immédiat et ne s'en soucie guère d'ailleurs. Le politicien, lui, se démène dans un présent sans
fin. […] Son travail n'est pas d'éduquer l'opinion publique mais de la représenter. » James
Russell Lowell exprimait cette idée d'une autre manière : « le réformateur doit s'attendre à un
relatif isolement qu'il doit être assez fort pour supporter. Il ne peut pas compter sur le soutien ou
la coopération de majorité populaire.[...] En revanche ce sont là les instruments du politicien.
[…] Tous les vrais réformateurs sont des incendiaires. Mais ce sont le coeur, l'esprit et l'âme de
leurs compatriotes qu'ils enflamment et, se faisant, ils remplissent la mission que la sage
providence leur a confiée ». L'observateur critique du radical pourrait bien inconsciemment
essayer de conjurer l'image d'un monde grouillant de radicaux. Un monde de cris, de
lamentations et de vitupérations incessants. Mais il lui serait également fort utile d'imaginer un
monde sans radicaux : un monde tranquille, immobile, rongé par le malheur des victimes de
l'injustice abandonnées à leurs sorts et des opprimés désemparés . De tout temps c'est
d'abord le radical - et seulement ensuite le modéré- qui a tendu la main à celui que
l'ordre social a jeté au sol. » Howard ZINN

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