Après une succession de violences dans la campagne et sa sortie polémique de la veille, le Premier ministre adopte ce mardi une position plus conciliante, invitant notamment ses partisans à "n'attaquer personne", tout en restant vigilants
Après des déclarations virulentes appelant la veille à la "vengeance proportionnelle" contre les agressions subies par son parti Pastef, le chef du gouvernement Ousmane Sonko a finalement exhorté ce mardi, ses militants à la retenue.
"N'attaquez personne, ne frappez personne, ne provoquez personne. Désactivez tout mais qu'on reste vigilant", a déclaré le Premier ministre dans la soirée, contrastant avec sa dernière sortie où il affirmait que "Barthélémy Dias et sa coalition ne doivent plus battre campagne dans ce pays."
Les tensions se sont particulièrement cristallisées autour des événements de Saint-Louis, où des affrontements ont fait plusieurs blessés par armes blanches. Le gouverneur de la région a confirmé l'interpellation de 81 personnes en lien avec ces incidents, une enquête de police ayant été ouverte.
Face à cette situation, la coalition Samm Sa Kaddu, menée par Barthélémy Dias, a vivement réagi en dénonçant un "appel au meurtre assumé par l'actuel Premier ministre" et en tenant Ousmane Sonko "responsable de tout ce qui pourrait arriver à ses membres, militants, sympathisants et électeurs."
Cette escalade verbale intervient malgré l'appel à l'apaisement lancé le 25 octobre par le président Diomaye Faye, qui avait exhorté tous les acteurs politiques à "éviter les dérives dans leurs discours et leurs actes." La multiplication des incidents violents depuis le début de la campagne le 27 octobre a conduit le Premier ministre à pointer une "faillite de l'État", évoquant "trois agressions, zéro arrestation" contre son camp.
À Dakar, la tension reste palpable avec un rassemblement de militants du Pastef placé sous haute surveillance policière, notamment aux abords du domicile du maire de la capitale.
Source : SenePlus (Sénégal)
Après des déclarations virulentes appelant la veille à la "vengeance proportionnelle" contre les agressions subies par son parti Pastef, le chef du gouvernement Ousmane Sonko a finalement exhorté ce mardi, ses militants à la retenue.
"N'attaquez personne, ne frappez personne, ne provoquez personne. Désactivez tout mais qu'on reste vigilant", a déclaré le Premier ministre dans la soirée, contrastant avec sa dernière sortie où il affirmait que "Barthélémy Dias et sa coalition ne doivent plus battre campagne dans ce pays."
Les tensions se sont particulièrement cristallisées autour des événements de Saint-Louis, où des affrontements ont fait plusieurs blessés par armes blanches. Le gouverneur de la région a confirmé l'interpellation de 81 personnes en lien avec ces incidents, une enquête de police ayant été ouverte.
Face à cette situation, la coalition Samm Sa Kaddu, menée par Barthélémy Dias, a vivement réagi en dénonçant un "appel au meurtre assumé par l'actuel Premier ministre" et en tenant Ousmane Sonko "responsable de tout ce qui pourrait arriver à ses membres, militants, sympathisants et électeurs."
Cette escalade verbale intervient malgré l'appel à l'apaisement lancé le 25 octobre par le président Diomaye Faye, qui avait exhorté tous les acteurs politiques à "éviter les dérives dans leurs discours et leurs actes." La multiplication des incidents violents depuis le début de la campagne le 27 octobre a conduit le Premier ministre à pointer une "faillite de l'État", évoquant "trois agressions, zéro arrestation" contre son camp.
À Dakar, la tension reste palpable avec un rassemblement de militants du Pastef placé sous haute surveillance policière, notamment aux abords du domicile du maire de la capitale.
Source : SenePlus (Sénégal)