Les Etats-Unis commémorent aujourd’hui leur « Bloody Sunday ». Le dimanche sanglant qui a endeuillé le pays voilà exactement 50 ans, le dimanche 7 mars 1965. A Selma dans l’Alabama, malgré les lois mettant fin à la ségrégation, les autorités refusent à l’époque d’enregistrer les électeurs noirs. La manifestation pacifique organisée ce jour-là sera réprimée dans le sang. Barack Obama, son épouse Michelle et leurs deux filles vont participer ce soir à cette marche, aux côtés de son leader de l’époque : le représentant John Lewis.
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Il y a 50 ans, le 7 mars 1965, une foule d’environ 600 manifestants pour les droits civiques s’apprêtait à traverser le pont Edmund Pettus à la sortie de la ville de Selma en Alabama. Sur le pont, ils se heurtent à un mur de policiers. Le commandant, John Cloud, leur ordonne de rebrousser chemin et lorsque les manifestants demandent à discuter, il leur fait savoir qu’il n’y aura aucune négociation et donne l’assaut à ses hommes qui chargent la foule à coups de matraques et de gaz lacrymogènes. Certains policiers à cheval pourchassent les manifestants. L’affrontement fait plusieurs blessés, dont dix-sept qui ont dû être hospitalisés.
Les images de cette journée que l’on appellera le « Boody Sunday » de Selma suscitent l’indignation et une montée de l’appui au mouvement des droits civils. Une photographie d’une des organisatrices de la marche, Amelia Boynton, étendue sur la route a fait le tour des médias nationaux et internationaux.
Malgré le danger et les menaces constantes, environ 2 500 personnes répondent à l’appel de Martin Luther King et entreprennent une seconde marche le 9 mars. N’ayant pas réussi à obtenir un jugement de la cour pour protéger les manifestants, le pasteur décide de rebrousser chemin en arrivant au milieu du pont.
La troisième marche sera la bonne! Partie de Selma le 21 mars avec environ 8 000 manifestants, elle est arrivée à Montgomery cinq jours plus tard. Une foule d’environ 25 000 personnes se sont déplacées pour terminer la marche et écouter le discours de Martin Luther King devant le Capitole de Montgomery.
Source: Actualités sympatico.com
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Il y a 50 ans, le 7 mars 1965, une foule d’environ 600 manifestants pour les droits civiques s’apprêtait à traverser le pont Edmund Pettus à la sortie de la ville de Selma en Alabama. Sur le pont, ils se heurtent à un mur de policiers. Le commandant, John Cloud, leur ordonne de rebrousser chemin et lorsque les manifestants demandent à discuter, il leur fait savoir qu’il n’y aura aucune négociation et donne l’assaut à ses hommes qui chargent la foule à coups de matraques et de gaz lacrymogènes. Certains policiers à cheval pourchassent les manifestants. L’affrontement fait plusieurs blessés, dont dix-sept qui ont dû être hospitalisés.
Les images de cette journée que l’on appellera le « Boody Sunday » de Selma suscitent l’indignation et une montée de l’appui au mouvement des droits civils. Une photographie d’une des organisatrices de la marche, Amelia Boynton, étendue sur la route a fait le tour des médias nationaux et internationaux.
Malgré le danger et les menaces constantes, environ 2 500 personnes répondent à l’appel de Martin Luther King et entreprennent une seconde marche le 9 mars. N’ayant pas réussi à obtenir un jugement de la cour pour protéger les manifestants, le pasteur décide de rebrousser chemin en arrivant au milieu du pont.
La troisième marche sera la bonne! Partie de Selma le 21 mars avec environ 8 000 manifestants, elle est arrivée à Montgomery cinq jours plus tard. Une foule d’environ 25 000 personnes se sont déplacées pour terminer la marche et écouter le discours de Martin Luther King devant le Capitole de Montgomery.
Source: Actualités sympatico.com