Des milliers de manifestants ont pris d'assaut et incendié le parlement ce matin à Ouagadougou, au Burkina Faso. Le mouvement de désobéissance civile contre la réforme constitutionnelle, amorcé mardi, a ainsi pris une tournure violente et plongé le pays dans un chaos politique.
Des manifestants ont investi le siège du gouvernement et saccagé des ordinateurs, des écrans de télévision et allumé un incendie, où la majorité des députés n'avaient toutefois pas eu le temps de se rendre.
La police, qui avait établi un cordon de sécurité autour du bâtiment et tiré des coups de semonce pour tenter de contenir les manifestants, a dû se retirer devant le nombre de protestataires. Les troubles ont forcé le gouvernement à annuler le vote sur le projet d'amendement de la Constitution qui devait permettre au président Blaise Compaoré de briguer un troisième mandat en 2015.
L'armée a tenté de rétablir l'ordre dans la capitale en rencontrant le chef du plus important groupe ethnique du pays, les Mossi, a indiqué un porte-parole du parti au pouvoir, Jonathan Yameogo. Un collaborateur de Radio-Canada au Burkina Faso, Patrick Gagnon, soutient que les différents partis tentent de trouver un président intérimaire pour ramener le calme dans le pays.
Selon M. Gagnon, le frère du président Comporé, François, aurait été tué. Il aurait ouvert le feu sur des manifestants venus incendier sa maison et l'incident aurait dégénéré.
L'ambassade canadienne a décidé de fermer temporairement ses portes.
Un amendement constitutionnel met le feu aux poudres
Le projet de révision constitutionnelle a provoqué l'ire de la population, qui a pris d'assaut le siège du gouvernement pour manifester son opposition. Blaise Compaoré, qui est au pouvoir depuis 27 ans au Burkina Fasso, voulait faire modifier la constitution afin de prolonger son règne.
« Nous avons agi ainsi parce que Blaise a tenté de se maintenir au pouvoir trop longtemps, a indiqué un manifestant, Seydou Kabré, à l'agence Reuters. « Nous sommes fatigués de lui. Nous voulons le changement, il doit partir ! »
Un autre manifestant, George Sawadogo, prévient : « Si c'est nécessaire, nous marcherons sur la présidence. Nous voulons que Blaise Compaoré dégage, nous voulons le changement. »
Rédigée en 2000, la Constitution burkinabée limite désormais le nombre de mandats présidentiels à deux mandats de cinq ans.
Source: Radio Canada
Des manifestants ont investi le siège du gouvernement et saccagé des ordinateurs, des écrans de télévision et allumé un incendie, où la majorité des députés n'avaient toutefois pas eu le temps de se rendre.
La police, qui avait établi un cordon de sécurité autour du bâtiment et tiré des coups de semonce pour tenter de contenir les manifestants, a dû se retirer devant le nombre de protestataires. Les troubles ont forcé le gouvernement à annuler le vote sur le projet d'amendement de la Constitution qui devait permettre au président Blaise Compaoré de briguer un troisième mandat en 2015.
L'armée a tenté de rétablir l'ordre dans la capitale en rencontrant le chef du plus important groupe ethnique du pays, les Mossi, a indiqué un porte-parole du parti au pouvoir, Jonathan Yameogo. Un collaborateur de Radio-Canada au Burkina Faso, Patrick Gagnon, soutient que les différents partis tentent de trouver un président intérimaire pour ramener le calme dans le pays.
Selon M. Gagnon, le frère du président Comporé, François, aurait été tué. Il aurait ouvert le feu sur des manifestants venus incendier sa maison et l'incident aurait dégénéré.
L'ambassade canadienne a décidé de fermer temporairement ses portes.
Un amendement constitutionnel met le feu aux poudres
Le projet de révision constitutionnelle a provoqué l'ire de la population, qui a pris d'assaut le siège du gouvernement pour manifester son opposition. Blaise Compaoré, qui est au pouvoir depuis 27 ans au Burkina Fasso, voulait faire modifier la constitution afin de prolonger son règne.
« Nous avons agi ainsi parce que Blaise a tenté de se maintenir au pouvoir trop longtemps, a indiqué un manifestant, Seydou Kabré, à l'agence Reuters. « Nous sommes fatigués de lui. Nous voulons le changement, il doit partir ! »
Un autre manifestant, George Sawadogo, prévient : « Si c'est nécessaire, nous marcherons sur la présidence. Nous voulons que Blaise Compaoré dégage, nous voulons le changement. »
Rédigée en 2000, la Constitution burkinabée limite désormais le nombre de mandats présidentiels à deux mandats de cinq ans.
Source: Radio Canada