Vingt et un membres présumés d'un mouvement jihadiste mauritanien proche du Groupe salafiste algérien pour la prédication et le combat (GSPC), lui-même affilié à la nébuleuse terroriste Al Qaïda, seront prochainement jugés par la cour criminelle du tribunal régional de Nouakchott.
La cour suprême a remis en liberté provisoire jeudi après-midi dix d'entre eux, tandis que les autres ont été maintenus en détention préventive. Trois parmi eux s'étaient évadés en fin avril dernier et sont encore activement recherchés par la justice. Poursuivis pour appartenance à un mouvement terroriste, ces islamistes présumés avaient été arrêtés par la police en avril 2005 et placés en détention préventive le mois suivant.
Leur procès, dont la date devrait être très prochainement fixée en conformité avec le calendrier des audiences de la cour criminelle de Nouakchott, sera le premier du genre en Mauritanie en dépit des nombreuses arrestations opérées dans le milieu islamiste entre 1994 et aujourd'hui, notent les observateurs.
Les rafles contre les islamistes et autres mesures de placement en détention préventive se sont toujours terminées soit par de spectaculaires aveux télévisés suivis de demandes de pardon agréées par les autorités (octobre 1994), soit par des libérations provisoires jamais suivies de procès.
Cette réalité tranche avec les nombreux procès intentés contre les membres des mouvements de la mouvance négro-africaine et nationaliste arabe.
La cour suprême a remis en liberté provisoire jeudi après-midi dix d'entre eux, tandis que les autres ont été maintenus en détention préventive. Trois parmi eux s'étaient évadés en fin avril dernier et sont encore activement recherchés par la justice. Poursuivis pour appartenance à un mouvement terroriste, ces islamistes présumés avaient été arrêtés par la police en avril 2005 et placés en détention préventive le mois suivant.
Leur procès, dont la date devrait être très prochainement fixée en conformité avec le calendrier des audiences de la cour criminelle de Nouakchott, sera le premier du genre en Mauritanie en dépit des nombreuses arrestations opérées dans le milieu islamiste entre 1994 et aujourd'hui, notent les observateurs.
Les rafles contre les islamistes et autres mesures de placement en détention préventive se sont toujours terminées soit par de spectaculaires aveux télévisés suivis de demandes de pardon agréées par les autorités (octobre 1994), soit par des libérations provisoires jamais suivies de procès.
Cette réalité tranche avec les nombreux procès intentés contre les membres des mouvements de la mouvance négro-africaine et nationaliste arabe.