En vendant des armes et du matériel militaire au Soudan, au Népal et à la Birmanie, la Chine a aggravé les conflits dans ces pays et y a appuyé les régimes répressifs au pouvoir, a dénoncé Amnesty International dans un rapport publié dimanche.
Selon ce rapport, la Chine a notamment exporté des centaines de camions militaires au Soudan et en Birmanie, et vendu des fusils et des grenades aux forces de sécurité népalaises. L'organisation de défense des droits de l'homme aborde là un domaine de la politique étrangère chinoise sur lequel Pékin reste extrêmement discret, son assistance à des régimes menant des guerres intérieures et isolés ou dénoncés par la communauté internationale.
En août 2005, une enquête de l'Onu avait prouvé les livraisons de 200 camions militaires au Soudan, où la guerre qui fait rage au Darfour a chassé de chez elles plus de deux millions de personnes depuis 2003.
Le trafic de pistolets fabriqués en Chine est également en hausse en Australie, Malaisie, Thaïlande, et surtout Afrique du Sud, ajoute Amnesty.
Le rapport publie aussi que la Chine serait devenu l’un des principaux exportateurs d’armes vers les pays africains en conflit comme le Soudan ou la République démocratique du Congo (Rdc). Elle serait également impliquée dans le commerce illicite de plus en plus important de pistolets en Afrique du Sud. Un rapport d’Amnesty International, accuse aussi la Chine d’exporter des armes vers les pays en conflit, notamment en Afrique. Alors que cette dernière qualifie son approche sur l’attribution de licences d’exportation d’armes de « prudente et responsable », le rapport démontre le contraire.
« La Chine est en train de devenir l’un des exportateurs d’armes les plus importants, les plus opaques et les plus irresponsables », peut-on lire sur le site de l’organisation. Ce rapport révèle à travers quelques exemples comment « les armes chinoises ont contribué à entretenir des conflits brutaux et une violence criminelle » dans certains pays d’Afrique, tels que le Soudan, la République démocratique du Congo (Rdc) et l’Afrique du Sud. Plus de 200 camions militaires chinois ont ainsi été envoyés au Soudan en août 2005 malgré l’embargo américain sur les ventes d’armes à destination de ce pays. Ces véhicules ont ensuite été impliqués dans des actes d’homicides et d’enlèvements de civils au Darfour. Il indique également que la Chine serait en grande partie responsable de l’augmentation des ventes illicites de pistolets dans des pays comme l’Afrique du Sud, où ces armes sont souvent utilisées pour commettre des vols, des viols et des actes de délinquance.
Selon l’organisation de défense de droits humains, les autorités chinoises ont exporté en grande quantité, ces quinze dernières années, des armes légères vers la région des Grands Lacs, sans tenir compte des graves violations des droits de l’Homme qui s’y déroulaient. Ainsi, en novembre 2005, suite aux recherches menées sur 1 100 armes récupérées à Bunia, en Ituri, par la Mission des Nations Unies en RDC (Monuc), il a été démontré que 17% d’entre elles étaient des copies chinoises de fusils d’assaut. « Ces livraisons sont absolument contraire au droit international, qui interdit de fournir des armes aux pays se trouvant en conflit comme la RDC », signale Philippe Hensmans, le directeur de la section belge d’Amnesty International. « Pendant que la communauté internationale, et la Belgique en première ligne, essayent de rétablir la paix et d’aider à la reconstruction du Congo, la Chine de son côté jette de l’huile sur le feu. »
Selon ce rapport, la Chine a notamment exporté des centaines de camions militaires au Soudan et en Birmanie, et vendu des fusils et des grenades aux forces de sécurité népalaises. L'organisation de défense des droits de l'homme aborde là un domaine de la politique étrangère chinoise sur lequel Pékin reste extrêmement discret, son assistance à des régimes menant des guerres intérieures et isolés ou dénoncés par la communauté internationale.
En août 2005, une enquête de l'Onu avait prouvé les livraisons de 200 camions militaires au Soudan, où la guerre qui fait rage au Darfour a chassé de chez elles plus de deux millions de personnes depuis 2003.
Le trafic de pistolets fabriqués en Chine est également en hausse en Australie, Malaisie, Thaïlande, et surtout Afrique du Sud, ajoute Amnesty.
Le rapport publie aussi que la Chine serait devenu l’un des principaux exportateurs d’armes vers les pays africains en conflit comme le Soudan ou la République démocratique du Congo (Rdc). Elle serait également impliquée dans le commerce illicite de plus en plus important de pistolets en Afrique du Sud. Un rapport d’Amnesty International, accuse aussi la Chine d’exporter des armes vers les pays en conflit, notamment en Afrique. Alors que cette dernière qualifie son approche sur l’attribution de licences d’exportation d’armes de « prudente et responsable », le rapport démontre le contraire.
« La Chine est en train de devenir l’un des exportateurs d’armes les plus importants, les plus opaques et les plus irresponsables », peut-on lire sur le site de l’organisation. Ce rapport révèle à travers quelques exemples comment « les armes chinoises ont contribué à entretenir des conflits brutaux et une violence criminelle » dans certains pays d’Afrique, tels que le Soudan, la République démocratique du Congo (Rdc) et l’Afrique du Sud. Plus de 200 camions militaires chinois ont ainsi été envoyés au Soudan en août 2005 malgré l’embargo américain sur les ventes d’armes à destination de ce pays. Ces véhicules ont ensuite été impliqués dans des actes d’homicides et d’enlèvements de civils au Darfour. Il indique également que la Chine serait en grande partie responsable de l’augmentation des ventes illicites de pistolets dans des pays comme l’Afrique du Sud, où ces armes sont souvent utilisées pour commettre des vols, des viols et des actes de délinquance.
Selon l’organisation de défense de droits humains, les autorités chinoises ont exporté en grande quantité, ces quinze dernières années, des armes légères vers la région des Grands Lacs, sans tenir compte des graves violations des droits de l’Homme qui s’y déroulaient. Ainsi, en novembre 2005, suite aux recherches menées sur 1 100 armes récupérées à Bunia, en Ituri, par la Mission des Nations Unies en RDC (Monuc), il a été démontré que 17% d’entre elles étaient des copies chinoises de fusils d’assaut. « Ces livraisons sont absolument contraire au droit international, qui interdit de fournir des armes aux pays se trouvant en conflit comme la RDC », signale Philippe Hensmans, le directeur de la section belge d’Amnesty International. « Pendant que la communauté internationale, et la Belgique en première ligne, essayent de rétablir la paix et d’aider à la reconstruction du Congo, la Chine de son côté jette de l’huile sur le feu. »