Les forces de sécurité ont passé à tabac deux jeunes frondeurs lors de l’accueil du chef de l’Etat cet après-midi à Boghé. Souleymane Bocoum, président du mouvement Y’en a marre et Kalidou Senghott ont subi la furie des éléments des forces de sécurité habillés en civil.
Les jeunes frondeurs qui portaient des brassards rouges protestaient à l’arrivé du président Mohamed O Abdel Aziz en brandissant des bidons vides pour réclamer une eau saine pour Boghé. Les jeunes frondeurs scandaient « l’eau, c’est la vie ».
Bien avant même l’arrivée du chef de l’Etat, ces forces qui ressemblent à des milices créés de toutes pièces pour traquer les contestataires de la tournée de Aziz pourchassaient, agressaient et tabassaient les jeunes et les conduisaient au commissariat de police pour les emprisonner.
Souleymane Bocoum, rappeur tentait à en croire certains témoins qui ont vu la scène de s’approcher du Raîss pour s’exprimer et du coup, des éléments des forces de sécurité sont tombés sur lui pour le rouer de coups sur tout le corps avant de lui menotter les mains le laissant évanoui. Un groupe de jeunes l’ont transporté dans leurs bras scandant, « il est mort », « il est mort ».
Arrivés au centre médical où Aziz effectuait une visite, l’accès lui sera refusé par les éléments du BASEP. Il a fallu attendre le départ du président Aziz pour qu’il puise accéder au CM. Selon des sources médicales, le jeune homme souffre de douleurs au niveau de l’abdomen et du cou. Des gendarmes ont investi tôt le quartier de Boghé Dow faisant le porte à porte à la recherche de ces jeunes qui n’ont fait qu’exprimer une doléance. Le pouvoir a perdu la sérénité depuis le premier jour de la visite à Aleg lorsque les militants de l’IRA ont manifesté devant Aziz.
TPMN : communiqué
Boghé martyr, TPMN condamne.
Ce Dimanche 31 mai a une fois de plus été marqué par une répression sauvage des forces de la gendarmerie et du BASEP à l'endroit de jeunes venus exprimer leur mécontentement de manière pacifique face à un Etat qui discrimine sciemment les populations noirs de la vallée.
L'arrivée du président de la République était l'occasion pour ces jeunes d'affirmer leur désaveux d'un système qui affame et spolie les populations. Brassards rouges aux bras, les jeunes avaient pourtant décidé d'agir de manière pacifique. Comme on est loin d’être dans un Etat de droit des éléments de la gendarmerie et du BASEP ont chargé avec une extrême violence, bilan, de nombreux blessé parmi eux le leader de y en a marre Souleymane Bocoum dans un état grave et évacué sur Aleg. et une dizaine d'arrestations.
Touche pas à ma nationalité par la voix de son coordinateur Abdoul Birane Wane condamne cette barbarie des forces de sécurité qui agissent comme des forces d'occupation. Dans ces conditions nous exhortons la jeunesse à faire preuve de courage pour laver l'affront subi et de rester déterminée pour exiger la libération sans condition des jeunes en détention. l'humiliation des population du SUD doit cesser.
La cellule de communication
Les jeunes frondeurs qui portaient des brassards rouges protestaient à l’arrivé du président Mohamed O Abdel Aziz en brandissant des bidons vides pour réclamer une eau saine pour Boghé. Les jeunes frondeurs scandaient « l’eau, c’est la vie ».
Bien avant même l’arrivée du chef de l’Etat, ces forces qui ressemblent à des milices créés de toutes pièces pour traquer les contestataires de la tournée de Aziz pourchassaient, agressaient et tabassaient les jeunes et les conduisaient au commissariat de police pour les emprisonner.
Souleymane Bocoum, rappeur tentait à en croire certains témoins qui ont vu la scène de s’approcher du Raîss pour s’exprimer et du coup, des éléments des forces de sécurité sont tombés sur lui pour le rouer de coups sur tout le corps avant de lui menotter les mains le laissant évanoui. Un groupe de jeunes l’ont transporté dans leurs bras scandant, « il est mort », « il est mort ».
Arrivés au centre médical où Aziz effectuait une visite, l’accès lui sera refusé par les éléments du BASEP. Il a fallu attendre le départ du président Aziz pour qu’il puise accéder au CM. Selon des sources médicales, le jeune homme souffre de douleurs au niveau de l’abdomen et du cou. Des gendarmes ont investi tôt le quartier de Boghé Dow faisant le porte à porte à la recherche de ces jeunes qui n’ont fait qu’exprimer une doléance. Le pouvoir a perdu la sérénité depuis le premier jour de la visite à Aleg lorsque les militants de l’IRA ont manifesté devant Aziz.
TPMN : communiqué
Boghé martyr, TPMN condamne.
Ce Dimanche 31 mai a une fois de plus été marqué par une répression sauvage des forces de la gendarmerie et du BASEP à l'endroit de jeunes venus exprimer leur mécontentement de manière pacifique face à un Etat qui discrimine sciemment les populations noirs de la vallée.
L'arrivée du président de la République était l'occasion pour ces jeunes d'affirmer leur désaveux d'un système qui affame et spolie les populations. Brassards rouges aux bras, les jeunes avaient pourtant décidé d'agir de manière pacifique. Comme on est loin d’être dans un Etat de droit des éléments de la gendarmerie et du BASEP ont chargé avec une extrême violence, bilan, de nombreux blessé parmi eux le leader de y en a marre Souleymane Bocoum dans un état grave et évacué sur Aleg. et une dizaine d'arrestations.
Touche pas à ma nationalité par la voix de son coordinateur Abdoul Birane Wane condamne cette barbarie des forces de sécurité qui agissent comme des forces d'occupation. Dans ces conditions nous exhortons la jeunesse à faire preuve de courage pour laver l'affront subi et de rester déterminée pour exiger la libération sans condition des jeunes en détention. l'humiliation des population du SUD doit cesser.
La cellule de communication