Unis dans plus d’une coalition, regroupement ou rencontre et à la grande satisfaction des rassemblements d’indépendants, les partis politiques, petits et grands viennent de montrer que leur union était fabriquée de toutes pièces et essentiellement de circonstance aux fins de préserver leurs intérêts particuliers sous la chapelle d’un ensemble qui n’a de réel que le nom et devant la menace « indépendante » devenue de plus en plus incontournable. C’est tout de même ce qu’on peut tirer des nouveaux rebondissements connus par ces partis qui viennent d’opter pour le boycott des futures consultations. Une décision qui n’augure pas un bon avenir du processus démocratique, quoique les formations politiques renonciatrices à toute participation politique sont fondamentalement constituées de micro partis sans moyens pour entrer dans une course où seuls les plus forts et les plus nantis peuvent s’engager. Une décision qui intervient aussi après l’expiration des délais de dépôt des listes candidates aux .....
législatives survenue mardi dernier et où 1222 listes réparties en 888 listes pour les partis politiques et 334 pour les indépendants ont été validées. C’est donc dans cette frénésie politique que 15 partis ont décidé au cours d'une conférence de presse tenue lundi dernier à l'Hôtel El Mouna de boycotter les élections couplées des municipales et législatives de novembre prochain. Selon le porte-parole des partis boycotteurs, en l’occurrence le président de l’Union Sociale Démocrate et candidat à la présidentielle de mars 2007 M. Isselmou Ould Hanefi, plusieurs facteurs ont concouru à cette décision dont celles portant sur les conditions matérielles et politiques défavorables pour une participation réelle dans le jeu démocratique. Le président de l’USD a également critiqué le comportement du gouvernement vis-à-vis de la classe politique, notamment en ce qui concerne le financement des partis et l’accès équitable aux medias publics. Sur un plan, les autorités font l’impossible pour que les partis politiques ne bénéficient pas de la cohésion nécessaire pour s’imposer devant un pouvoir devenu de plus en plus libre dans ses actes et n’a plus de compte à rendre à quiconque. « Diviser pour régner » a été une tactique salutaire pour ce pouvoir qui cherche à tout prix à prouver aux partis politiques qu’ils sont réellement incapables de s’unir, de présenter un projet de société et de…Ce tableau s’illustre parfaitement à travers ces trois ou quatre audiences accordées séparément par le Président du Cmjd et chef de l’Etat aux leaders des partis politiques. Résultat, seuls 3 représentants de chaque regroupement politique furent conviés à un entretien avec le président du Cmjd. Pour la coalition des forces du changement démocratique (CFCD) qui regroupe 9 formations politiques étaient invités au palais présidentiel Ms Saleh Ould Hanenna, Ahmed Ould Daddah et Cheikh Ould Horma. Pour la Coalition des Forces du Progrès ce sont Isselmou Ould Hanefi, Mamouny Ould Mokhtar M'Bareck et Mohamed Abdallahi Ould Taleb Ethmane qui ont été délégués par la coalition. Même chose pour le bloc des partis qui était représentés par Mohamed Ould Sidi Ould Delahy, Mahfoudh Ould Aziz et Ba Kalidou. Au terme de l’audience, le Président du Cmjd et chef de l’Etat le colonel Ely Ould Mohamed Vall, s'était défendu, d'avoir quelque lien que ce soit avec les candidats indépendants aux futures élections générales. Selon M. Saleh Ould Hannena, président du parti Hatem et président en exercice de la CFCD, le président était largement revenu sur les engagements originels de neutralité et de transparence de la junte militaire, et promis d'apporter les preuves de sa bonne foi lors des prochaines concertations entre le comité interministériel chargé de la transition démocratique et les partis politiques. Toujours selon lui, le président a réaffirmé aussi la ferme résolution du pouvoir militaire de mener à bon port la transition entamée le 3 août 2005 et qui sera clôturée le 11 mars 2007 par une élection présidentielle
Note: © Copyright Points Chauds
législatives survenue mardi dernier et où 1222 listes réparties en 888 listes pour les partis politiques et 334 pour les indépendants ont été validées. C’est donc dans cette frénésie politique que 15 partis ont décidé au cours d'une conférence de presse tenue lundi dernier à l'Hôtel El Mouna de boycotter les élections couplées des municipales et législatives de novembre prochain. Selon le porte-parole des partis boycotteurs, en l’occurrence le président de l’Union Sociale Démocrate et candidat à la présidentielle de mars 2007 M. Isselmou Ould Hanefi, plusieurs facteurs ont concouru à cette décision dont celles portant sur les conditions matérielles et politiques défavorables pour une participation réelle dans le jeu démocratique. Le président de l’USD a également critiqué le comportement du gouvernement vis-à-vis de la classe politique, notamment en ce qui concerne le financement des partis et l’accès équitable aux medias publics. Sur un plan, les autorités font l’impossible pour que les partis politiques ne bénéficient pas de la cohésion nécessaire pour s’imposer devant un pouvoir devenu de plus en plus libre dans ses actes et n’a plus de compte à rendre à quiconque. « Diviser pour régner » a été une tactique salutaire pour ce pouvoir qui cherche à tout prix à prouver aux partis politiques qu’ils sont réellement incapables de s’unir, de présenter un projet de société et de…Ce tableau s’illustre parfaitement à travers ces trois ou quatre audiences accordées séparément par le Président du Cmjd et chef de l’Etat aux leaders des partis politiques. Résultat, seuls 3 représentants de chaque regroupement politique furent conviés à un entretien avec le président du Cmjd. Pour la coalition des forces du changement démocratique (CFCD) qui regroupe 9 formations politiques étaient invités au palais présidentiel Ms Saleh Ould Hanenna, Ahmed Ould Daddah et Cheikh Ould Horma. Pour la Coalition des Forces du Progrès ce sont Isselmou Ould Hanefi, Mamouny Ould Mokhtar M'Bareck et Mohamed Abdallahi Ould Taleb Ethmane qui ont été délégués par la coalition. Même chose pour le bloc des partis qui était représentés par Mohamed Ould Sidi Ould Delahy, Mahfoudh Ould Aziz et Ba Kalidou. Au terme de l’audience, le Président du Cmjd et chef de l’Etat le colonel Ely Ould Mohamed Vall, s'était défendu, d'avoir quelque lien que ce soit avec les candidats indépendants aux futures élections générales. Selon M. Saleh Ould Hannena, président du parti Hatem et président en exercice de la CFCD, le président était largement revenu sur les engagements originels de neutralité et de transparence de la junte militaire, et promis d'apporter les preuves de sa bonne foi lors des prochaines concertations entre le comité interministériel chargé de la transition démocratique et les partis politiques. Toujours selon lui, le président a réaffirmé aussi la ferme résolution du pouvoir militaire de mener à bon port la transition entamée le 3 août 2005 et qui sera clôturée le 11 mars 2007 par une élection présidentielle
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