Une quinzaine de partis politiques mauritaniens boycotteront les élections de novembre prochain, a révélé lundi soir le président de l’Union sociale démocrate (USD), Isselmou Ould Hanefi, au cours d’une conférence de presse à Nouakchott.
Selon Ould Hanefi qui est candidat à la présidentielle de mars 2007, le boycottage par ces partis des législatives et municipales est motivé par « l’absence de conditions matérielles et politiques permettant de garantir la participation de tous dans la préparation et le déroulement des scrutins avec équivalence de chances ».
Le président de l’USD a également critiqué le comportement du gouvernement vis-à-vis de la classe politique, notamment en ce qui concerne le « financement des partis et l’accès équitable aux medias publics ». Il a estimé que les formations politiques qui ont déposé des listes pour les échéances de novembre « courent derrière des intérêts purement électoralistes ou matériaux », exprimant au passage sa crainte de voir des institutions « fragiles et incapables d’assumer leur devoir envers le citoyen » à la suite des élections.
Des élections municipales et législatives auront lieu en Mauritanie le 19 novembre prochain, alors qu’une élection présidentielle, la dernière du processus de transition, sera organisée quatre mois plus tard, en mars 2007.
Par ailleurs, le président mauritanien, le colonel Ely Ould Mohamed Vall, a reçu lundi en audience les principaux leaders de partis politiques dans une tentative de rasséréner les esprits après la vague de protestation suscitée par l’ingérence présumée des militaires au pouvoir dans le processus démocratique.
MOO/od/APA via cridem
Selon Ould Hanefi qui est candidat à la présidentielle de mars 2007, le boycottage par ces partis des législatives et municipales est motivé par « l’absence de conditions matérielles et politiques permettant de garantir la participation de tous dans la préparation et le déroulement des scrutins avec équivalence de chances ».
Le président de l’USD a également critiqué le comportement du gouvernement vis-à-vis de la classe politique, notamment en ce qui concerne le « financement des partis et l’accès équitable aux medias publics ». Il a estimé que les formations politiques qui ont déposé des listes pour les échéances de novembre « courent derrière des intérêts purement électoralistes ou matériaux », exprimant au passage sa crainte de voir des institutions « fragiles et incapables d’assumer leur devoir envers le citoyen » à la suite des élections.
Des élections municipales et législatives auront lieu en Mauritanie le 19 novembre prochain, alors qu’une élection présidentielle, la dernière du processus de transition, sera organisée quatre mois plus tard, en mars 2007.
Par ailleurs, le président mauritanien, le colonel Ely Ould Mohamed Vall, a reçu lundi en audience les principaux leaders de partis politiques dans une tentative de rasséréner les esprits après la vague de protestation suscitée par l’ingérence présumée des militaires au pouvoir dans le processus démocratique.
MOO/od/APA via cridem