Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), le Programme alimentaire mondial (PAM) et le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) exhortent les bailleurs de fonds à mobiliser les ressources nécessaires pour maintenir l’assistance vitale apportée aux 50.000 réfugiés maliens dans le camp de Mberra, au sud-est de la Mauritanie. Les trois Agences préviennent que les financements actuels permettront à peine de couvrir les besoins jusqu’en fin avril 2016.
Depuis 2012, les trois Agences travaillent en collaboration avec le gouvernement mauritanien et les Organisations non gouvernementales pour aider les réfugiés maliens qui ont fui le conflit dans le nord du Mali et dépendent de l’aide extérieure.
Le HCR assure la protection des réfugiés ainsi que leur accès à l'éducation primaire, la santé, le logement, l'eau, l'assainissement et l'hygiène ainsi que la gestion du camp et les distributions de produits alimentaires et humanitaires de base. Le même HCR soutient également l’autonomisation des réfugiés, à travers des cours d’alphabétisation pour adultes, des formations professionnelles, et un appui aux moyens de subsistance et aux activités génératrices de revenus pour réduire la dépendance des refugiés à l'aide extérieure, et fournir une assistance sur mesure pour les plus vulnérables.
Agir vite
«Les réfugiés dans le camp ont presque tout perdu et pour beaucoup d’entre eux, l’assistance alimentaire et nutritionnelle apportée par le PAM est une bouée de sauvetage», a expliqué Janne Suvanto, Directeur du Bureau du PAM en Mauritanie.
«Nous avons vu l’impact négatif que les diminutions successives des rations alimentaires distribuées en 2015 ont eu sur la santé des réfugiés, avec une augmentation du nombre d’enfants et de femmes enceintes tombant dans la malnutrition. Nous savons que le moindre changement dans l’assistance alimentaire pourrait avoir des conséquences dramatiques. Dans le camp de Mberra, l'UNICEF continue de renforcer l'accès aux services sociaux de base de qualité en termes de nutrition, de santé et d'éducation. Grâce à l’UNICEF et à ses partenaires, les enfants ont ainsi accès à l’éducation formelle et non formelle», poursuit Suvanto.
Les financements permettent également, d’autres activités à savoir: la réhabilitation des espaces amis des enfants, l'identification des enfants ayant des problèmes de protection et le traitement des enfants souffrant de malnutrition sévère. «Aujourd’hui, le camp compte près de 36.300 enfants. Nos interventions sont rendues possibles grâce aux contributions de nos donateurs et aux efforts conjoints consentis par nos partenaires», explique M. Souleymane Diabaté, Représentant de l’UNICEF en Mauritanie. Avant d’ajouter que «sans un financement d'urgence estimé à 3 millions de dollars sur un total des 15 millions requis par l’UNICEF pour l’urgence humanitaire en Mauritanie, l’accès aux services sociaux de base au profit des enfants et de leurs familles pourrait être compromis».
Bella EDITH
Source: Afriqueinfos
Depuis 2012, les trois Agences travaillent en collaboration avec le gouvernement mauritanien et les Organisations non gouvernementales pour aider les réfugiés maliens qui ont fui le conflit dans le nord du Mali et dépendent de l’aide extérieure.
Le HCR assure la protection des réfugiés ainsi que leur accès à l'éducation primaire, la santé, le logement, l'eau, l'assainissement et l'hygiène ainsi que la gestion du camp et les distributions de produits alimentaires et humanitaires de base. Le même HCR soutient également l’autonomisation des réfugiés, à travers des cours d’alphabétisation pour adultes, des formations professionnelles, et un appui aux moyens de subsistance et aux activités génératrices de revenus pour réduire la dépendance des refugiés à l'aide extérieure, et fournir une assistance sur mesure pour les plus vulnérables.
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«Les réfugiés dans le camp ont presque tout perdu et pour beaucoup d’entre eux, l’assistance alimentaire et nutritionnelle apportée par le PAM est une bouée de sauvetage», a expliqué Janne Suvanto, Directeur du Bureau du PAM en Mauritanie.
«Nous avons vu l’impact négatif que les diminutions successives des rations alimentaires distribuées en 2015 ont eu sur la santé des réfugiés, avec une augmentation du nombre d’enfants et de femmes enceintes tombant dans la malnutrition. Nous savons que le moindre changement dans l’assistance alimentaire pourrait avoir des conséquences dramatiques. Dans le camp de Mberra, l'UNICEF continue de renforcer l'accès aux services sociaux de base de qualité en termes de nutrition, de santé et d'éducation. Grâce à l’UNICEF et à ses partenaires, les enfants ont ainsi accès à l’éducation formelle et non formelle», poursuit Suvanto.
Les financements permettent également, d’autres activités à savoir: la réhabilitation des espaces amis des enfants, l'identification des enfants ayant des problèmes de protection et le traitement des enfants souffrant de malnutrition sévère. «Aujourd’hui, le camp compte près de 36.300 enfants. Nos interventions sont rendues possibles grâce aux contributions de nos donateurs et aux efforts conjoints consentis par nos partenaires», explique M. Souleymane Diabaté, Représentant de l’UNICEF en Mauritanie. Avant d’ajouter que «sans un financement d'urgence estimé à 3 millions de dollars sur un total des 15 millions requis par l’UNICEF pour l’urgence humanitaire en Mauritanie, l’accès aux services sociaux de base au profit des enfants et de leurs familles pourrait être compromis».
Bella EDITH
Source: Afriqueinfos