Le député de l’Alliance pour la Justice et la Démocratie/Mouvement pour la Réconciliation (AJD/MR), mouvance négro-africaine, Ousmane Thiam, a exigé, dimanche, une enquête sur la répression début mai, d’une marche organisée par des ex-réfugiés rapatriés du Sénégal, dans une question orale au ministre de l’Intérieur, Mohamed Ould Ahmed Salem Ould Mohamed Rare.
«Cette répression d’une rare violence engage la responsabilité de votre département. Face à une telle situation, nous vous demandons de faire la lumière sur ces événements dramatiques et de préciser les mesures que vous entendez entreprendre pour sanctionner les auteurs de ces bavures. Par ailleurs, nous voudrions savoir les mesures envisagées par le gouvernement pour rétablir pleinement ces citoyens dans leurs droits ».
Dans sa longue question orale, le député Thiam a rappelé l’accord tripartite du 12 novembre 2007 entre les gouvernements de Mauritanie, du Sénégal et le Haut Commissariat aux Réfugiés des Nations unies (HCR) sur la base duquel 24.536 déportés ont été volontairement rapatriés vers la Mauritanie.
Dans le cadre du rétablissement de leurs droits en vue de la réinsertion, ces populations devaient bénéficier de papiers d’état civil, de la restitution des habitats, des terres de culture et du bétail confisqués au moment de leur expulsion en vagues successives à partir de la fin du mois d’avril 1989.
C’est contre la non tenue de toutes ces promesses de la part des autorités que les ex-déportés ont organisé une marche de plus de 300 kilomètres de la vallée du fleuve à Nouakchott pendant la période du 25 avril au 04 mai 2014.
Celle-ci a été violemment dispersée par les forces de l’ordre une fois entrée dans la capitale.
En réponse à la question du député, le ministre de l’intérieur a rappelé toutes les mesures prises par l’Etat en faveur de la réinsertion des anciens réfugiés.
Evitant de donner une réponse à la question de l’ouverture d’une enquête, le ministre a reproché au député de jouer au porte-parole d’une communauté au détriment de l’unité nationale.
Source: mauritanieweb
«Cette répression d’une rare violence engage la responsabilité de votre département. Face à une telle situation, nous vous demandons de faire la lumière sur ces événements dramatiques et de préciser les mesures que vous entendez entreprendre pour sanctionner les auteurs de ces bavures. Par ailleurs, nous voudrions savoir les mesures envisagées par le gouvernement pour rétablir pleinement ces citoyens dans leurs droits ».
Dans sa longue question orale, le député Thiam a rappelé l’accord tripartite du 12 novembre 2007 entre les gouvernements de Mauritanie, du Sénégal et le Haut Commissariat aux Réfugiés des Nations unies (HCR) sur la base duquel 24.536 déportés ont été volontairement rapatriés vers la Mauritanie.
Dans le cadre du rétablissement de leurs droits en vue de la réinsertion, ces populations devaient bénéficier de papiers d’état civil, de la restitution des habitats, des terres de culture et du bétail confisqués au moment de leur expulsion en vagues successives à partir de la fin du mois d’avril 1989.
C’est contre la non tenue de toutes ces promesses de la part des autorités que les ex-déportés ont organisé une marche de plus de 300 kilomètres de la vallée du fleuve à Nouakchott pendant la période du 25 avril au 04 mai 2014.
Celle-ci a été violemment dispersée par les forces de l’ordre une fois entrée dans la capitale.
En réponse à la question du député, le ministre de l’intérieur a rappelé toutes les mesures prises par l’Etat en faveur de la réinsertion des anciens réfugiés.
Evitant de donner une réponse à la question de l’ouverture d’une enquête, le ministre a reproché au député de jouer au porte-parole d’une communauté au détriment de l’unité nationale.
Source: mauritanieweb