Rey Neïman et Patrick Traoré, sont les auteurs compositeurs de la chanson qui va "rythmer" la campagne Tournons la page en 2016. Engagés dans la lutte pour l'alternance démocratique en Afrique, ils reviennent sur le message qu'ils souhaitent porter auprès de la jeunesse.
« L'idée avec ce clip est de dénoncer toutes les oppressions, et notamment les dictateurs qui enferment leur peuple et s'accaparent le pouvoir en modifiant la Constitution de leur pays. C'est un appel à une mobilisation des deux côtés de la rive : nous sommes tous concernés par l'injustice, d'abord simplement en tant qu'être humain.
La culture, l'art, peuvent faire bouger les choses. C'est une arme au service du public, pour réveiller les consciences et donner envie de s'engager. Une musique, ça touche, ça fait pleurer, ça fait réfléchir. En trois minutes, on est capables de provoquer des réactions fortes, plus parfois qu'avec un discours politique...
Au Congo Brazza (où l'élection présidentielle a lieu le 20 mars prochain, ndlr), la dictature en place paraît indéboulonnable, mais on l'a montré dans différents pays : quand le peuple se mobilise, le pouvoir tremble. »
Parice Traore rappeur burkinabé
« Je suis engagé depuis plusieurs années dans des actions humanitaires, à Madagascar, en Guyane... L'objectif avec ce clip est le même : défendre la cause de ceux qui le méritent. Les artistes ont souvent plus de poids que les hommes politiques.
On peut prendre l'exemple d'Akon (qui en 2014 a monté une société engagée dans le développement de l’électrification de l'Afrique grâce à l'énergie solaire, ndlr) mais il y en a beaucoup d'autres.
Liberté : c'est le message de la chanson, et le combat à mener dépasse le seul continent africain. Partout, les jeunes doivent se battre pour eux et leur avenir, faire attention aux pièges de ce nouveau monde, que ce soit les technologies, les produits nocifs dans l'alimentation etc. Il ne faut pas se fier au système en attendant que les choses changent toutes seules. »
Ray Neïmast rappeur guynanais
Source: secours.org
« L'idée avec ce clip est de dénoncer toutes les oppressions, et notamment les dictateurs qui enferment leur peuple et s'accaparent le pouvoir en modifiant la Constitution de leur pays. C'est un appel à une mobilisation des deux côtés de la rive : nous sommes tous concernés par l'injustice, d'abord simplement en tant qu'être humain.
La culture, l'art, peuvent faire bouger les choses. C'est une arme au service du public, pour réveiller les consciences et donner envie de s'engager. Une musique, ça touche, ça fait pleurer, ça fait réfléchir. En trois minutes, on est capables de provoquer des réactions fortes, plus parfois qu'avec un discours politique...
Au Congo Brazza (où l'élection présidentielle a lieu le 20 mars prochain, ndlr), la dictature en place paraît indéboulonnable, mais on l'a montré dans différents pays : quand le peuple se mobilise, le pouvoir tremble. »
Parice Traore rappeur burkinabé
« Je suis engagé depuis plusieurs années dans des actions humanitaires, à Madagascar, en Guyane... L'objectif avec ce clip est le même : défendre la cause de ceux qui le méritent. Les artistes ont souvent plus de poids que les hommes politiques.
On peut prendre l'exemple d'Akon (qui en 2014 a monté une société engagée dans le développement de l’électrification de l'Afrique grâce à l'énergie solaire, ndlr) mais il y en a beaucoup d'autres.
Liberté : c'est le message de la chanson, et le combat à mener dépasse le seul continent africain. Partout, les jeunes doivent se battre pour eux et leur avenir, faire attention aux pièges de ce nouveau monde, que ce soit les technologies, les produits nocifs dans l'alimentation etc. Il ne faut pas se fier au système en attendant que les choses changent toutes seules. »
Ray Neïmast rappeur guynanais
Source: secours.org