(PANA) La justice belge a jugé recevable une plainte "pour crimes de tortures et crimes contre l'humanité" déposée auprès du tribunal de Bruxelles contre l'ancien président mauritanien Maaouya Ould Sid'Ahmed Taya, a appris ce mardi à Paris la PANA de source judiciaire.
Selon Me Marc Libert, avocat de l'Association des veuves et orphelins des militaires mauritaniens (AVOMM), à l'origine de la plainte, les magistrats belges ont estimé que toutes les conditions sont réunies pour instruire la plainte contre l'ancien chef de l'Etat mauritanien.
"Le procureur fédéral Philippe Meire nous a reçus récemment, mes clients et moi, pour nous indiquer que la perte de l'immunité présidentielle par M. Ould Taya et l'acquisition de la nationalité belge par au moins un des plaignants rendent possible l'instruction de la plainte", a précisé l'avocat lors d'un entretien téléphonique avec la PANA.
Il a indiqué qu'un juge d'instruction entendra, dans les prochains jours, les plaignants en qualité de témoins avant d'envisager l'envoi d'une commission rogatoire internationale.
"Le juge en charge du dossier va commencer ses premiers actes d'instruction par l'audition très prochaine des plaignants. Les éléments qu'il aura réunis seront, par la suite, transmis à un comité de magistrats qui décidera de la mise en examen ou non de l'ancien chef de l'Etat", a affirmé Me Libert, exprimant son optimisme et celui de ses clients.
"Le dossier a connu une évolution importante. Le souci de la justice belge de faire toute la lumière dans cette affaire conforte mon optimisme et celui de mes clients", a-t-il ajouté.
L'AVOMM a confirmé la rencontre avec le procureur fédéral belge en précisant que son président Ousmane Sarr et le délégué de la section de Belgique Idi Yero Bâ y ont assisté.
On rappelle que la plainte contre l'ancien président mauritanien avait été déposée en janvier 2002 par les parents d'officiers négro-mauritaniens exécutés en 1987 pour avoir diffusé un "Manifeste" jugé "séditieux" par le régime en place.
La demande des poursuites judiciaires contre M. Ould Taya, renversé le 3 août 2005 par une junte militaire, aujourd'hui réfugié à Doha (Qatar), avait ensuite été appuyée par les personnes déportées au Mali et au Sénégal après les émeutes raciales de 1989.
Selon Me Marc Libert, avocat de l'Association des veuves et orphelins des militaires mauritaniens (AVOMM), à l'origine de la plainte, les magistrats belges ont estimé que toutes les conditions sont réunies pour instruire la plainte contre l'ancien chef de l'Etat mauritanien.
"Le procureur fédéral Philippe Meire nous a reçus récemment, mes clients et moi, pour nous indiquer que la perte de l'immunité présidentielle par M. Ould Taya et l'acquisition de la nationalité belge par au moins un des plaignants rendent possible l'instruction de la plainte", a précisé l'avocat lors d'un entretien téléphonique avec la PANA.
Il a indiqué qu'un juge d'instruction entendra, dans les prochains jours, les plaignants en qualité de témoins avant d'envisager l'envoi d'une commission rogatoire internationale.
"Le juge en charge du dossier va commencer ses premiers actes d'instruction par l'audition très prochaine des plaignants. Les éléments qu'il aura réunis seront, par la suite, transmis à un comité de magistrats qui décidera de la mise en examen ou non de l'ancien chef de l'Etat", a affirmé Me Libert, exprimant son optimisme et celui de ses clients.
"Le dossier a connu une évolution importante. Le souci de la justice belge de faire toute la lumière dans cette affaire conforte mon optimisme et celui de mes clients", a-t-il ajouté.
L'AVOMM a confirmé la rencontre avec le procureur fédéral belge en précisant que son président Ousmane Sarr et le délégué de la section de Belgique Idi Yero Bâ y ont assisté.
On rappelle que la plainte contre l'ancien président mauritanien avait été déposée en janvier 2002 par les parents d'officiers négro-mauritaniens exécutés en 1987 pour avoir diffusé un "Manifeste" jugé "séditieux" par le régime en place.
La demande des poursuites judiciaires contre M. Ould Taya, renversé le 3 août 2005 par une junte militaire, aujourd'hui réfugié à Doha (Qatar), avait ensuite été appuyée par les personnes déportées au Mali et au Sénégal après les émeutes raciales de 1989.