Samba Lamzer, un étudiant en télécommunications originaire du Sénégal, a été tué d'une balle dans la tête alors qu'il sortait, avec un groupe d'Africains, du club Apollo, une boîte de nuit où était organisée une fête estudiantine.
La chaîne de télévision NTV a montré les images du corps du Sénégalais gisant dans une mare de sang et recouvert d'une couverture bleue.
Les policiers ont indiqué avoir retrouvé l'arme présumé du crime: un fusil à pompe ornée d'une croix gammée.
"En raison de l'absence apparente de raison pour ce crime, nous considérons que le mobile est la haine raciale", déclaré le vice-procureur de Saint-Pétersbourg Andreï Lavrenko interrogé par NTV.
Le groupe de cinq ou six étudiants africains venaient juste de quitter l'Apollo quand ils ont été attaqués, selon Désiré Défaut, le président de l'Unité africaine, une association réunissant des ressortissants des pays africains à Saint-Pétersbourg.
"L'un (des étudiants) est tombé au sol, il était mort", a-t-il déclaré. "Les agresseurs ont tiré dans leur dos et personne n'a vu combien ils étaient", a ajouté M. Défaut.
NTV a interrogé un jeune homme noir affirmant avoir été témoin de la scène. "J'ai entendu un tir. Nous nous sommes mis à courir. Et puis j'ai dit "Stop, attendez, il manque quelqu'un. Notre ami gisait par terre", a-t-il dit.
Les médias russes ont fait remarquer qu'un commissariat de police se trouvait à quelques mètres du lieu du crime.
Saint-Pétersbourg, ville de tradition libérale dans les années 90 et "fenêtre" sur l'étranger, est le théâtre d'une série ininterrompue de passages à tabac et de meurtres racistes commis souvent par des skinheads.
En avril, une ONG spécialisée dans l'étude des violences racistes rapportait que six personnes avaient été tuées et 79 autres blessées lors de plus de 40 agressions recensées en Russie depuis le mois de janvier seulement.
Ces agressions visent généralement des Caucasiens et des ressortissants des ex-républiques soviétiques d'Asie centrale, mais aussi des Asiatiques et des Africains.
Pour la presse russe et plusieurs ONG, les verdicts cléments prononcés contre les rares agresseurs déférés devant les tribunaux ont favorisé le sentiment d'impunité chez les groupes extrémistes qui n'hésitent plus à agir.
La presse russe a abondamment évoqué un site de néo-nazis, "la patrouille blanche", qui a publié une série d'"instructions" sur la manière de passer à tabac les "nègres" et proposé de "nettoyer" Saint-Pétersbourg.
Ce site a 'salué' vendredi matin le "ratissage qui continue" avec la mort de l'étudiant sénégalais.
Selon l'agence Interfax, le ministère de l'Intérieur a dépêché à Saint-Pétersbourg un groupe d'enquêteurs, notamment des experts du service de lutte contre la criminalité organisée et le terrorisme.
Fait rare, le ministère russe de Affaires étrangères a publié un message de condoléances adressé à la famille du Sénégalais. Face à la multiplication des crimes racistes à Saint-Pétersbourg, comme dans toute la Russie, son gouverneur, Valentina Matvienko, avait défendu en mars l'image de la ville et réfuté toute "tendance xénophobe" au sein de sa population. Elle avait fait cette déclaration après le procès de sept adolescents impliqués dans le meurtre d'une fillette tadjike de 9 ans tuée de 11 coups de couteau.
Les jurés n'avaient pas voulu reconnaître les chefs d'inculpation de "meurtre" et de "crime raciste" se contenant de condamner les accusés à des peines de 18 mois à 5 ans et demi de prison pour "hooliganisme". Une autre fillette, Liliana Sissoko, 9 ans, de père malien et de mère russe, a été poignardée le 25 mars par deux adolescents dans l'escalier de son immeuble.
La chaîne de télévision NTV a montré les images du corps du Sénégalais gisant dans une mare de sang et recouvert d'une couverture bleue.
Les policiers ont indiqué avoir retrouvé l'arme présumé du crime: un fusil à pompe ornée d'une croix gammée.
"En raison de l'absence apparente de raison pour ce crime, nous considérons que le mobile est la haine raciale", déclaré le vice-procureur de Saint-Pétersbourg Andreï Lavrenko interrogé par NTV.
Le groupe de cinq ou six étudiants africains venaient juste de quitter l'Apollo quand ils ont été attaqués, selon Désiré Défaut, le président de l'Unité africaine, une association réunissant des ressortissants des pays africains à Saint-Pétersbourg.
"L'un (des étudiants) est tombé au sol, il était mort", a-t-il déclaré. "Les agresseurs ont tiré dans leur dos et personne n'a vu combien ils étaient", a ajouté M. Défaut.
NTV a interrogé un jeune homme noir affirmant avoir été témoin de la scène. "J'ai entendu un tir. Nous nous sommes mis à courir. Et puis j'ai dit "Stop, attendez, il manque quelqu'un. Notre ami gisait par terre", a-t-il dit.
Les médias russes ont fait remarquer qu'un commissariat de police se trouvait à quelques mètres du lieu du crime.
Saint-Pétersbourg, ville de tradition libérale dans les années 90 et "fenêtre" sur l'étranger, est le théâtre d'une série ininterrompue de passages à tabac et de meurtres racistes commis souvent par des skinheads.
En avril, une ONG spécialisée dans l'étude des violences racistes rapportait que six personnes avaient été tuées et 79 autres blessées lors de plus de 40 agressions recensées en Russie depuis le mois de janvier seulement.
Ces agressions visent généralement des Caucasiens et des ressortissants des ex-républiques soviétiques d'Asie centrale, mais aussi des Asiatiques et des Africains.
Pour la presse russe et plusieurs ONG, les verdicts cléments prononcés contre les rares agresseurs déférés devant les tribunaux ont favorisé le sentiment d'impunité chez les groupes extrémistes qui n'hésitent plus à agir.
La presse russe a abondamment évoqué un site de néo-nazis, "la patrouille blanche", qui a publié une série d'"instructions" sur la manière de passer à tabac les "nègres" et proposé de "nettoyer" Saint-Pétersbourg.
Ce site a 'salué' vendredi matin le "ratissage qui continue" avec la mort de l'étudiant sénégalais.
Selon l'agence Interfax, le ministère de l'Intérieur a dépêché à Saint-Pétersbourg un groupe d'enquêteurs, notamment des experts du service de lutte contre la criminalité organisée et le terrorisme.
Fait rare, le ministère russe de Affaires étrangères a publié un message de condoléances adressé à la famille du Sénégalais. Face à la multiplication des crimes racistes à Saint-Pétersbourg, comme dans toute la Russie, son gouverneur, Valentina Matvienko, avait défendu en mars l'image de la ville et réfuté toute "tendance xénophobe" au sein de sa population. Elle avait fait cette déclaration après le procès de sept adolescents impliqués dans le meurtre d'une fillette tadjike de 9 ans tuée de 11 coups de couteau.
Les jurés n'avaient pas voulu reconnaître les chefs d'inculpation de "meurtre" et de "crime raciste" se contenant de condamner les accusés à des peines de 18 mois à 5 ans et demi de prison pour "hooliganisme". Une autre fillette, Liliana Sissoko, 9 ans, de père malien et de mère russe, a été poignardée le 25 mars par deux adolescents dans l'escalier de son immeuble.