L'avocat mauritanien, Me Diabira Maaroufa, a réclamé lundi au cours d'une conférence de presse à Nouakchott, l'abrogation de la loi d'amnistie de mai 1993 afin que l'ancien président déchu Maaouya Ould Sid'Ahmed Taya soit traduit devant les juridictions nationales.
Qualifiant la loi de mai 1993 "d'auto-amnistie", Me Diabira a estimé qu'un procès contre Ould Taya "sur le territoire national aurait une très grande valeur pédagogique sur la voie de la réconciliation nationale". Il a regretté que des citoyens mauritaniens soient obligés de se rendre à Bruxelles ou à New York pour s'adresser à des juridictions étrangères en vue de poursuivre leurs dirigeants pour des faits commis dans leur pays.
Me Diabira, qui a défendu la partie civile malienne à l'occasion du procès contre l'ancien chef de l'Etat, Moussa Traoré, en janvier 1992, avait évoqué le cas de ses compatriotes "victimes de violations de droits humains" et qui ne pouvaient pas bénéficier de la "même chance que les victimes de l'ex-président malien".
Il est reproché à l'ancien chef de l'Etat mauritanien, Maaouya Ould Sid'Ahmed Taya, évincé en août 2005 par une junte militaire dirigé par le colonel Ely Ould Mohamed Vall, des "exécutions extra-judiciaires à caractère ethnique" commises entre septembre 1990 et février 1991.
Ould Taya, qui vit actuellement en exil au Qatar, fait l'objet d'une plainte jugée recevable par la justice belge, en raison de la compétence universelle dont la Belgique se prévaut.
Qualifiant la loi de mai 1993 "d'auto-amnistie", Me Diabira a estimé qu'un procès contre Ould Taya "sur le territoire national aurait une très grande valeur pédagogique sur la voie de la réconciliation nationale". Il a regretté que des citoyens mauritaniens soient obligés de se rendre à Bruxelles ou à New York pour s'adresser à des juridictions étrangères en vue de poursuivre leurs dirigeants pour des faits commis dans leur pays.
Me Diabira, qui a défendu la partie civile malienne à l'occasion du procès contre l'ancien chef de l'Etat, Moussa Traoré, en janvier 1992, avait évoqué le cas de ses compatriotes "victimes de violations de droits humains" et qui ne pouvaient pas bénéficier de la "même chance que les victimes de l'ex-président malien".
Il est reproché à l'ancien chef de l'Etat mauritanien, Maaouya Ould Sid'Ahmed Taya, évincé en août 2005 par une junte militaire dirigé par le colonel Ely Ould Mohamed Vall, des "exécutions extra-judiciaires à caractère ethnique" commises entre septembre 1990 et février 1991.
Ould Taya, qui vit actuellement en exil au Qatar, fait l'objet d'une plainte jugée recevable par la justice belge, en raison de la compétence universelle dont la Belgique se prévaut.