APA-Nouakchott (Mauritanie) Trente huit des 56 sièges du Sénat mauritanien ont été pourvus à l’issue du premier tour des élections qui ont eu lieu dimanche, a annoncé lundi matin le ministre de l’Intérieur, des Postes et télécommunications de Mauritanie, Mohamed Ahmed Ould Mohamed Lemine.
Quinze sénateurs seront élus au deuxième tour, le 4 février prochain, alors que 3 autres, représentant les Mauritaniens de l’extérieur, seront par la suite choisis par les sénateurs eux-mêmes.
Une majorité écrasante des 23 sièges déjà attribués ont été remportés par des listes indépendantes et 8 par la Coalition des forces du changement démocratique (CFCD) qui regroupe l’opposition au régime de l’ex-président Maaouya Ould Taya.
Les 9 sièges de la capitale, Nouakchott, qui ont été soumis à la proportionnelle, sont tous revenus à des femmes.
Ces sénatoriales constituent l’avant dernière étape du processus de transition enclenché en Mauritanie au lendemain du coup d’Etat du 3 août 2005 et qui doit prendre fin après l’élection présidentielle du 11 mars prochain.
Les étapes précédentes ont consisté en un référendum constitutionnel le 25 juin 2006 et des élections municipales et législatives couplées les 19 novembre et 3 décembre derniers.
Un Conseil militaire pour la justice et la démocratie dirigé par le colonel Ely Ould Mohamed Vall avait renversé Ould Taya le 3 août 2005, après 21 ans de règne.
MOO/aft/od/APA
22-01-2007
Quinze sénateurs seront élus au deuxième tour, le 4 février prochain, alors que 3 autres, représentant les Mauritaniens de l’extérieur, seront par la suite choisis par les sénateurs eux-mêmes.
Une majorité écrasante des 23 sièges déjà attribués ont été remportés par des listes indépendantes et 8 par la Coalition des forces du changement démocratique (CFCD) qui regroupe l’opposition au régime de l’ex-président Maaouya Ould Taya.
Les 9 sièges de la capitale, Nouakchott, qui ont été soumis à la proportionnelle, sont tous revenus à des femmes.
Ces sénatoriales constituent l’avant dernière étape du processus de transition enclenché en Mauritanie au lendemain du coup d’Etat du 3 août 2005 et qui doit prendre fin après l’élection présidentielle du 11 mars prochain.
Les étapes précédentes ont consisté en un référendum constitutionnel le 25 juin 2006 et des élections municipales et législatives couplées les 19 novembre et 3 décembre derniers.
Un Conseil militaire pour la justice et la démocratie dirigé par le colonel Ely Ould Mohamed Vall avait renversé Ould Taya le 3 août 2005, après 21 ans de règne.
MOO/aft/od/APA
22-01-2007