Au cours d'une réunion qu'ils viennent de tenir, les notables des villages de l'île à Morphil se sont penchés sur le problème de la traversée du fleuve avec son lot de tracasseries et d'humiliations. Plusieurs fois, d’honnêtes gens ont été malmenés par des gardes-frontières, faisant fi des accords établis entre les autorités territoriales des deux pays.
La dernière en date remonte au 23 mai, lors d’une cérémonie de fiançailles à Garalol (un village mauritanien), cérémonie à laquelle devaient participer des Sénégalais. Ces derniers se sont vu soutirer 2 500 francs par le chef de poste de Sorimalé (côté mauritanien). L'événement que nous relations plus haut a soulevé l’émoi et l’ire des populations. Car ce phénomène commence à prendre de l’ampleur. Ce fait récurrent se passe également au niveau des postes de Wending, Dabbé, Mbagne.
Ce qui s’est passé à Diaranguel dans l’arrondissement de Saldé et qui se passe chaque jour ailleurs le long de la frontière, relance le problème du traitement inéquitable dans la régulation de la circulation des personnes sur les deux rives.
Le collectif des chefs de village et notables des villages de l'Île à Morphil de Saldé à Wallah souhaite que des mesures strictes et rigoureuses soient prises. Et que des mécanismes de suivi et d’évaluation soient mis en place pour baisser les ardeurs des policiers mauritaniens dont le plus farouche est Mamadou Lamine, surnommé “Mbarodi” (Le lion en pulhar).
Le collectif interpelle les autorités administratives nationales afin que de nouvelles initiatives soient prises des deux côtés pour adoucir quelque peu le climat social.
Abou KANE
Note:
Info source : Walfadjri (Sénégal)
La dernière en date remonte au 23 mai, lors d’une cérémonie de fiançailles à Garalol (un village mauritanien), cérémonie à laquelle devaient participer des Sénégalais. Ces derniers se sont vu soutirer 2 500 francs par le chef de poste de Sorimalé (côté mauritanien). L'événement que nous relations plus haut a soulevé l’émoi et l’ire des populations. Car ce phénomène commence à prendre de l’ampleur. Ce fait récurrent se passe également au niveau des postes de Wending, Dabbé, Mbagne.
Ce qui s’est passé à Diaranguel dans l’arrondissement de Saldé et qui se passe chaque jour ailleurs le long de la frontière, relance le problème du traitement inéquitable dans la régulation de la circulation des personnes sur les deux rives.
Le collectif des chefs de village et notables des villages de l'Île à Morphil de Saldé à Wallah souhaite que des mesures strictes et rigoureuses soient prises. Et que des mécanismes de suivi et d’évaluation soient mis en place pour baisser les ardeurs des policiers mauritaniens dont le plus farouche est Mamadou Lamine, surnommé “Mbarodi” (Le lion en pulhar).
Le collectif interpelle les autorités administratives nationales afin que de nouvelles initiatives soient prises des deux côtés pour adoucir quelque peu le climat social.
Abou KANE
Note:
Info source : Walfadjri (Sénégal)