Les corps de 18 personnes - 27 selon certains médias - ont été retrouvés dans l'hôtel Radisson Blu de Bamako, théâtre vendredi d'une attaque avec prise d'otages, a indiqué à l'AFP une source de sécurité étrangère. Au moins deux assaillants ont également été tués. Les ravisseurs n'ont plus d'otages sous leur contrôle, a affirmé de son côté le ministre malien de la Sécurité intérieure, le colonel Salif Traoré.
«Ils n'ont plus actuellement d'otage entre leurs mains et les forces sont en train de les traquer», a assuré M. Traoré, lors d'une conférence de presse après plusieurs heures d'assaut à l'intérieur de l'hôtel.
«Dix-huit corps ont été retrouvés», a affirmé à l'AFP cette source sous le couvert de l'anonymat, précisant que les forces spéciales françaises venues de Ouagadougou, au Burkina Faso voisin, se trouvaient à l'intérieur de l'hôtel et «participaient aux opérations aux côtés des Maliens».
Les forces spéciales maliennes ont donné vendredi l'assaut à l'hôtel Radisson Blu de Bamako, théâtre d'une prise d'otages sanglante, où au moins 170 personnes étaient retenues dans la capitale de ce pays régulièrement frappé par les djihadistes.
Selon plusieurs médias c'est le groupe armé Al-Mourabitoune, un groupe émanant d'Al-Qaïda, qui aurait revendiqué l'attaque.
Plusieurs otages ont été libérés, au nombre desquels figurent au moins deux Québécois.
«Trois otages ont été tués», avait indiqué lors d'un premier bilan le ministère de la Sécurité intérieure, sans révéler leur nationalité ni les circonstances de leur mort, mais le ministre de la Sécurité, le colonel Salif Traoré, a ensuite précisé à l'AFP qu'il s'agissait d'étrangers.
Selon le ministère, les assaillants sont au nombre de «deux ou trois», des témoins faisant état d'une «dizaine d'assaillants» armés. «Ça se passe au 7e étage, des «djihadistes» sont en train de tirer dans le couloir», a déclaré par ailleurs une source de sécurité à l'AFP.
Le président français François Hollande a appelé vendredi ses compatriotes «dans des pays sensibles» à prendre «leurs précautions», et une quarantaine de membres du Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) sont partis pour le Mali, où la France intervient militairement depuis 2013.
L'attaque du Radisson Blu, prisé de la clientèle internationale, vers 7 h (locale - 2 h à Montréal), survient une semaine exactement après les attaques meurtrières revendiquées par le groupe État islamique qui ont fait 130 morts à Paris et plus de 350 blessés.
Selon le groupe hôtelier Rezidor, qui gère le Radisson Blu, situé à l'ouest du centre-ville de Bamako, «125 clients et 13 employés» étaient «toujours dans l'immeuble» de 190 chambres peu avant 14 h.
À la mi-journée, la télévision publique malienne avait annoncé la libération d'«environ 80 otages». «Nos forces spéciales ont libéré une trentaine d'otages et d'autres ont pu s'échapper tout seuls», a déclaré de son côté le colonel Traoré. Le ministère a ensuite fait état de «72 personnes libérées».
Compte tenu de la dimension du lieu, une bonne partie des personnes présentes s'étaient enfermées et n'étaient donc pas sous la menace directe des ravisseurs, a souligné le ministère.
Plusieurs médias évoquaient la libération d'otages musulmans par les présumés terroristes. Selon des témoignages recueillis, les djihadistes auraient libéré certaines personnes après leur avoir demandé de réciter un passage du Coran.
Cette attaque rappelle la prise d'otages du 7 août dans un hôtel à Sévaré (centre), qui avait fait au total 13 morts, dont quatre parmi le personnel d'une société sous-traitante de la Mission de l'ONU au Mali (MINUSMA) et quatre assaillants.
Le 7 mars, le premier attentat anti-occidental meurtrier à Bamako, visant un bar-restaurant, avait coûté la vie à cinq personnes, dont un Français et un Belge.
Nationalités diverses
Les assaillants sont entrés dans l'enceinte de l'hôtel au même moment qu'une voiture munie d'une plaque diplomatique, selon le ministère. Des tirs d'armes automatiques ont ensuite été entendus.
Outre des policiers et militaires maliens, des forces spéciales de la gendarmerie étaient déployées, ainsi que des membres de la MINUSMA et de la force française Barkhane. «Les Américains également sont en train de nous apporter un appui à l'intérieur de l'hôtel», a précisé le colonel Salif Traoré.
Parmi les clients évacués, un journaliste de l'AFP a vu trois personnes, dont deux femmes, une Turque et une Ivoirienne, qui ont déclaré avoir vu le corps d'un homme à la peau claire gisant au sol, puis une quatrième, un Chinois.
Au moins trois gardiens de l'établissement ont été blessés, dont l'un grièvement, selon un secouriste. Un journaliste de l'AFP a également vu un policier touché par balle.
Six blessés ont été admis aux urgences de l'hôpital Gabriel, selon la ministre malienne de la Santé, la Dre Marie Madeleine Togo.
Parmi les étrangers séjournant dans l'hôtel figuraient notamment 20 Indiens (tous évacués), 12 employés d'Air France (désormais «en lieu sûr», selon la compagnie), sept de Turkish Airlines, dont cinq évacués, sept Algériens, (tous exfiltrés, selon Alger), deux Allemands (évacués) et enfin «au moins six citoyens américains» mis à l'abri selon des sources militaires américaines. Sept Chinois et quatre Belges séjournaient également dans l'établissement au moment des faits, mais on ignorait leur sort.
Début 2012, le nord du Mali est tombé sous la coupe de groupes djihadistes liés à Al-Qaïda. Ils en ont été en grande partie chassés à la suite du lancement en janvier 2013, à l'initiative de la France, d'une intervention militaire internationale. Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères. Les attaques djihadistes se sont étendues depuis le début de l'année vers le centre, puis le sud du pays.
Selon un touriste chinois cité par l'agence officielle Chine nouvelle, après les premiers coups de feu vers 6 h 30 GMT, suivis de «fusillades sporadiques», une odeur de brûlé «s'est répandue dans les couloirs et les chambres, l'internet a été coupé et la réception de l'hôtel ne répondait plus aux appels téléphoniques».
Le président Ibrahim Boubacar Keïta, a écourté son séjour au Tchad, pour un sommet des cinq pays du Sahel, afin de rentrer à Bamako.
Source: LaPresse.com
«Ils n'ont plus actuellement d'otage entre leurs mains et les forces sont en train de les traquer», a assuré M. Traoré, lors d'une conférence de presse après plusieurs heures d'assaut à l'intérieur de l'hôtel.
«Dix-huit corps ont été retrouvés», a affirmé à l'AFP cette source sous le couvert de l'anonymat, précisant que les forces spéciales françaises venues de Ouagadougou, au Burkina Faso voisin, se trouvaient à l'intérieur de l'hôtel et «participaient aux opérations aux côtés des Maliens».
Les forces spéciales maliennes ont donné vendredi l'assaut à l'hôtel Radisson Blu de Bamako, théâtre d'une prise d'otages sanglante, où au moins 170 personnes étaient retenues dans la capitale de ce pays régulièrement frappé par les djihadistes.
Selon plusieurs médias c'est le groupe armé Al-Mourabitoune, un groupe émanant d'Al-Qaïda, qui aurait revendiqué l'attaque.
Plusieurs otages ont été libérés, au nombre desquels figurent au moins deux Québécois.
«Trois otages ont été tués», avait indiqué lors d'un premier bilan le ministère de la Sécurité intérieure, sans révéler leur nationalité ni les circonstances de leur mort, mais le ministre de la Sécurité, le colonel Salif Traoré, a ensuite précisé à l'AFP qu'il s'agissait d'étrangers.
Selon le ministère, les assaillants sont au nombre de «deux ou trois», des témoins faisant état d'une «dizaine d'assaillants» armés. «Ça se passe au 7e étage, des «djihadistes» sont en train de tirer dans le couloir», a déclaré par ailleurs une source de sécurité à l'AFP.
Le président français François Hollande a appelé vendredi ses compatriotes «dans des pays sensibles» à prendre «leurs précautions», et une quarantaine de membres du Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) sont partis pour le Mali, où la France intervient militairement depuis 2013.
L'attaque du Radisson Blu, prisé de la clientèle internationale, vers 7 h (locale - 2 h à Montréal), survient une semaine exactement après les attaques meurtrières revendiquées par le groupe État islamique qui ont fait 130 morts à Paris et plus de 350 blessés.
Selon le groupe hôtelier Rezidor, qui gère le Radisson Blu, situé à l'ouest du centre-ville de Bamako, «125 clients et 13 employés» étaient «toujours dans l'immeuble» de 190 chambres peu avant 14 h.
À la mi-journée, la télévision publique malienne avait annoncé la libération d'«environ 80 otages». «Nos forces spéciales ont libéré une trentaine d'otages et d'autres ont pu s'échapper tout seuls», a déclaré de son côté le colonel Traoré. Le ministère a ensuite fait état de «72 personnes libérées».
Compte tenu de la dimension du lieu, une bonne partie des personnes présentes s'étaient enfermées et n'étaient donc pas sous la menace directe des ravisseurs, a souligné le ministère.
Plusieurs médias évoquaient la libération d'otages musulmans par les présumés terroristes. Selon des témoignages recueillis, les djihadistes auraient libéré certaines personnes après leur avoir demandé de réciter un passage du Coran.
Cette attaque rappelle la prise d'otages du 7 août dans un hôtel à Sévaré (centre), qui avait fait au total 13 morts, dont quatre parmi le personnel d'une société sous-traitante de la Mission de l'ONU au Mali (MINUSMA) et quatre assaillants.
Le 7 mars, le premier attentat anti-occidental meurtrier à Bamako, visant un bar-restaurant, avait coûté la vie à cinq personnes, dont un Français et un Belge.
Nationalités diverses
Les assaillants sont entrés dans l'enceinte de l'hôtel au même moment qu'une voiture munie d'une plaque diplomatique, selon le ministère. Des tirs d'armes automatiques ont ensuite été entendus.
Outre des policiers et militaires maliens, des forces spéciales de la gendarmerie étaient déployées, ainsi que des membres de la MINUSMA et de la force française Barkhane. «Les Américains également sont en train de nous apporter un appui à l'intérieur de l'hôtel», a précisé le colonel Salif Traoré.
Parmi les clients évacués, un journaliste de l'AFP a vu trois personnes, dont deux femmes, une Turque et une Ivoirienne, qui ont déclaré avoir vu le corps d'un homme à la peau claire gisant au sol, puis une quatrième, un Chinois.
Au moins trois gardiens de l'établissement ont été blessés, dont l'un grièvement, selon un secouriste. Un journaliste de l'AFP a également vu un policier touché par balle.
Six blessés ont été admis aux urgences de l'hôpital Gabriel, selon la ministre malienne de la Santé, la Dre Marie Madeleine Togo.
Parmi les étrangers séjournant dans l'hôtel figuraient notamment 20 Indiens (tous évacués), 12 employés d'Air France (désormais «en lieu sûr», selon la compagnie), sept de Turkish Airlines, dont cinq évacués, sept Algériens, (tous exfiltrés, selon Alger), deux Allemands (évacués) et enfin «au moins six citoyens américains» mis à l'abri selon des sources militaires américaines. Sept Chinois et quatre Belges séjournaient également dans l'établissement au moment des faits, mais on ignorait leur sort.
Début 2012, le nord du Mali est tombé sous la coupe de groupes djihadistes liés à Al-Qaïda. Ils en ont été en grande partie chassés à la suite du lancement en janvier 2013, à l'initiative de la France, d'une intervention militaire internationale. Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères. Les attaques djihadistes se sont étendues depuis le début de l'année vers le centre, puis le sud du pays.
Selon un touriste chinois cité par l'agence officielle Chine nouvelle, après les premiers coups de feu vers 6 h 30 GMT, suivis de «fusillades sporadiques», une odeur de brûlé «s'est répandue dans les couloirs et les chambres, l'internet a été coupé et la réception de l'hôtel ne répondait plus aux appels téléphoniques».
Le président Ibrahim Boubacar Keïta, a écourté son séjour au Tchad, pour un sommet des cinq pays du Sahel, afin de rentrer à Bamako.
Source: LaPresse.com