Dakar, 21 juil (APS) - Lilian Thuram a fait part de son étonnement de voir le Sénégal continuer à faire du français ‘'la langue première d'éducation'', jugeant ‘'primordial pour nous'' les Noirs ''de rétablir nos langues pour retrouver nos identités''.
‘'Je n'ai pas compris que le Sénégal, qui a eu son indépendance, continue de faire du français la langue première d'éducation. Car la première chose qui véhicule une identité, c'est la langue'', a-t-il déclaré au quotidien sportif dakarois Walf Sports, paru vendredi.
''Je trouve que c'est là une forme de colonisation mentale. Et c'est sans doute cela qui fait que les gens continuent à vouloir partir et qu'il y a toutes ces aventures dramatiques pour aller en Europe'', a-t-il estimé.
Soulignant que des projets dans le football ne l'intéressent pas après sa retraite, l'international français a confié : ‘'par contre, cela me passionnerait de faire des choses qui poussent les gens à être fiers de leur culture, fiers de ce qu'ils sont, parce que c'est la meilleure chose qu'ils ont à faire pour qu'on les respecte''.
‘'Pour moi, a poursuivi Lilian Thuram, connaître son histoire et sa culture rend fort'', a dit le footballeur.
Il a rappelé que ''la première chose que les lonisateurs ont imposé, c'est leur langue''. ‘'Donc ce sont des choses qui m'interpellent''.
‘'Je n'ai pas compris que le Sénégal, qui a eu son indépendance, continue de faire du français la langue première d'éducation. Car la première chose qui véhicule une identité, c'est la langue'', a-t-il déclaré au quotidien sportif dakarois Walf Sports, paru vendredi.
''Je trouve que c'est là une forme de colonisation mentale. Et c'est sans doute cela qui fait que les gens continuent à vouloir partir et qu'il y a toutes ces aventures dramatiques pour aller en Europe'', a-t-il estimé.
Soulignant que des projets dans le football ne l'intéressent pas après sa retraite, l'international français a confié : ‘'par contre, cela me passionnerait de faire des choses qui poussent les gens à être fiers de leur culture, fiers de ce qu'ils sont, parce que c'est la meilleure chose qu'ils ont à faire pour qu'on les respecte''.
‘'Pour moi, a poursuivi Lilian Thuram, connaître son histoire et sa culture rend fort'', a dit le footballeur.
Il a rappelé que ''la première chose que les lonisateurs ont imposé, c'est leur langue''. ‘'Donc ce sont des choses qui m'interpellent''.