Les colonels Abderahmane Ould Elkwar (conseiller du chef d'Etat-Major de l'Armée nationale et ancien commandant de la Marine nationale) et son fils capitaine de l'armée, Cheikh Ould Chrouf (ancien commandant du BCP), Sidi Mohamed Ould Vaida (ex-commandant de la base des fusiliers marins de Bababé et du 2ème Bataillon des Commandos Parachutistes), Mohamed Ould Mohamed Aly ex-consul de Mauritanie au Sénégal et ex-ambassadeur de la Mauritanie à l'UNESCO, auraient été arrêtés.
Ces hommes ont tous en commun d'être, à un moment ou un autre, des proches de Taya et certains auraient pris part au lourd passif humanitaire d'une époque que toute la Mauritanie continue à pleurer. On parle aussi du colonel Ould Taleb Maazouz, de Sid'Ahmed Ould Zein (Maire du Ksar), d'un banquier de la place qui serait en fuite et surtout d'Ahmed Ould Saleck dit Ben Bella, président de l'organisation DSF (Démocrates sans Frontières) chez qui on aurait trouvé beaucoup d'argent. D'autres hommes d'affaires seraient aussi impliqués.
Le domicile de Mohamed Aly aurait reçu la visite des enquêteurs qui, après perquisition, auraient emporté téléphones portables et ordinateurs. Ce groupe de personnes est accusé d'avoir voulu renverser la junte militaire venue au pouvoir le 3 août 2005 sous la houlette du colonel Ely Ould Mohamed Vall.
Ces présumés putschistes allaient payer les services de mercenaires pour exécuter leur coup. Il est à souligner qu'au lendemain du putsch du 3 août, la junte qui se dénomme CMJD avait arrêté certains de ces hommes et les avait mis par la suite à la retraite anticipée. D'autres étaient restés mais sans réelles responsabilités militaires. Les questions que se pose l'opinion sont nombreuses. Entre autres, les hommes arrêtés voulaient-ils vraiment renverser la junte au pouvoir à Nouakchott, et comment ? Ces présumés coupables de coup de force, de quelle façon pouvaient-ils faire accepter leur action dans la présente situation ?
Ce peuple atypique, versatile allait-il encore applaudir ? Existe-t-il encore suffisamment d'hommes et de femmes de ce pays qui seraient nostalgiques du passé au point de cautionner un putsch aventureux ? Les arrestations vont-elles se poursuivre ? Cependant, il est admis que nous sommes dans une situation fragile aidant à cela le mode d'emploi du CMJD au lendemain de sa prise de pouvoir. Par leur angélisme boiteux, les analystes avaient prédit la présente situation. Mais comment des hommes, fussent-ils des officiers supérieurs de l'armée, peuvent-ils s'aventurer sans base arrière solide ?
Ont-ils des complices pour l'exécution de leur projet ? Les régions militaires à la tête desquelles se trouvent des membres du CMJD allaient-elles suivre ? Il est à souligner que le spectre du danger permanent était toujours latent mais de là à penser que des colonels à la rue, hommes forts de l'époque Taya et accusés d'être impliqués dans les pages noires, voire honteuses de l'histoire du pays, puissent réagir de cette façon, il y a un pas…
La Nouvelle _Expression du 21-06-2006
Ces hommes ont tous en commun d'être, à un moment ou un autre, des proches de Taya et certains auraient pris part au lourd passif humanitaire d'une époque que toute la Mauritanie continue à pleurer. On parle aussi du colonel Ould Taleb Maazouz, de Sid'Ahmed Ould Zein (Maire du Ksar), d'un banquier de la place qui serait en fuite et surtout d'Ahmed Ould Saleck dit Ben Bella, président de l'organisation DSF (Démocrates sans Frontières) chez qui on aurait trouvé beaucoup d'argent. D'autres hommes d'affaires seraient aussi impliqués.
Le domicile de Mohamed Aly aurait reçu la visite des enquêteurs qui, après perquisition, auraient emporté téléphones portables et ordinateurs. Ce groupe de personnes est accusé d'avoir voulu renverser la junte militaire venue au pouvoir le 3 août 2005 sous la houlette du colonel Ely Ould Mohamed Vall.
Ces présumés putschistes allaient payer les services de mercenaires pour exécuter leur coup. Il est à souligner qu'au lendemain du putsch du 3 août, la junte qui se dénomme CMJD avait arrêté certains de ces hommes et les avait mis par la suite à la retraite anticipée. D'autres étaient restés mais sans réelles responsabilités militaires. Les questions que se pose l'opinion sont nombreuses. Entre autres, les hommes arrêtés voulaient-ils vraiment renverser la junte au pouvoir à Nouakchott, et comment ? Ces présumés coupables de coup de force, de quelle façon pouvaient-ils faire accepter leur action dans la présente situation ?
Ce peuple atypique, versatile allait-il encore applaudir ? Existe-t-il encore suffisamment d'hommes et de femmes de ce pays qui seraient nostalgiques du passé au point de cautionner un putsch aventureux ? Les arrestations vont-elles se poursuivre ? Cependant, il est admis que nous sommes dans une situation fragile aidant à cela le mode d'emploi du CMJD au lendemain de sa prise de pouvoir. Par leur angélisme boiteux, les analystes avaient prédit la présente situation. Mais comment des hommes, fussent-ils des officiers supérieurs de l'armée, peuvent-ils s'aventurer sans base arrière solide ?
Ont-ils des complices pour l'exécution de leur projet ? Les régions militaires à la tête desquelles se trouvent des membres du CMJD allaient-elles suivre ? Il est à souligner que le spectre du danger permanent était toujours latent mais de là à penser que des colonels à la rue, hommes forts de l'époque Taya et accusés d'être impliqués dans les pages noires, voire honteuses de l'histoire du pays, puissent réagir de cette façon, il y a un pas…
La Nouvelle _Expression du 21-06-2006