Le président tchadien Idriss Déby Itno aurait fait l'objet, mardi soir, d'une tentative de coup d'Etat perpétrée par des proches des déserteurs de l'armée nationale, l'obligeant à rentrer précipitamment d'une visite à Bata.
"Qu'est-ce qui se passe?" La question était sur toutes les lèvres hier dans la capitale tchadienne dont les voies d'accès et de sortie ont été bouclées depuis la veille au soir et jusqu'en fin de matinée, a constaté la Pana. Toute
sortie de la ville est interdite par des militaires qui ont bouclé notamment les deux grands ponts enjambant le fleuve Chari en direction du sud du pays, mais les personnes venant de
l'extérieur pouvaient entrer dans la ville. La raison invoquée pour le moment de sources bien informées, c'est qu'un coup d'Etat commandité par des proches des déserteurs de l'armée, notamment les frères Erdimi et le général Séby Aguid, l'un des derniers officiers de l'armée sortis récemment de la capitale, aurait été déjoué dans la nuit.
Mis au parfum, le président Déby est rentré précipitamment aux alentours de 21 heures (20 h GMT) de Bata, en Guinée équatoriale, où il prenait part au sommet des chefs d'Etat de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (Cemag). Certains putschistes auraient été arrêtés alors que d'autres auraient réussi à s'évader en direction de la frontière soudanaise avec d'importantes armes dans leurs bagages, ajoute-t-on de mêmes sources. Pour l'heure, le centre-ville reste calme, les automobilistes circulant normalement et les autres habitants vaquant à leurs occupations alors que le palais présidentiel fait l'objet d'une surveillance vigilante de la part de sa nouvelle garde.
Cependant, les communications téléphoniques aussi bien sur le mobile que sur le fixe sont suspendues depuis la veille et les autorités restent muettes, en attendant la publication d'un communiqué gouvernemental annoncé pour l'après-midi après une réunion de crise à la présidence de la République. Le président Déby fait face, depuis l'année dernière, à une sérieuse fronde de la part d'éléments de son propre clan dont beaucoup ont quitté les rangs de l'armée pour se retrancher au-delà de la frontière tchado-soudanaise.
"Qu'est-ce qui se passe?" La question était sur toutes les lèvres hier dans la capitale tchadienne dont les voies d'accès et de sortie ont été bouclées depuis la veille au soir et jusqu'en fin de matinée, a constaté la Pana. Toute
sortie de la ville est interdite par des militaires qui ont bouclé notamment les deux grands ponts enjambant le fleuve Chari en direction du sud du pays, mais les personnes venant de
l'extérieur pouvaient entrer dans la ville. La raison invoquée pour le moment de sources bien informées, c'est qu'un coup d'Etat commandité par des proches des déserteurs de l'armée, notamment les frères Erdimi et le général Séby Aguid, l'un des derniers officiers de l'armée sortis récemment de la capitale, aurait été déjoué dans la nuit.
Mis au parfum, le président Déby est rentré précipitamment aux alentours de 21 heures (20 h GMT) de Bata, en Guinée équatoriale, où il prenait part au sommet des chefs d'Etat de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (Cemag). Certains putschistes auraient été arrêtés alors que d'autres auraient réussi à s'évader en direction de la frontière soudanaise avec d'importantes armes dans leurs bagages, ajoute-t-on de mêmes sources. Pour l'heure, le centre-ville reste calme, les automobilistes circulant normalement et les autres habitants vaquant à leurs occupations alors que le palais présidentiel fait l'objet d'une surveillance vigilante de la part de sa nouvelle garde.
Cependant, les communications téléphoniques aussi bien sur le mobile que sur le fixe sont suspendues depuis la veille et les autorités restent muettes, en attendant la publication d'un communiqué gouvernemental annoncé pour l'après-midi après une réunion de crise à la présidence de la République. Le président Déby fait face, depuis l'année dernière, à une sérieuse fronde de la part d'éléments de son propre clan dont beaucoup ont quitté les rangs de l'armée pour se retrancher au-delà de la frontière tchado-soudanaise.