Nous sommes à l’image de la société. Nous avons tendance à magnifier la gagne, les puissants du jour et à ignorer voire diminuer les perdants. Y compris quand ils s’avèrent des « perdants magnifiques » ou des « magnifiques perdants ». L’ordre des mots importe peu.
La grandeur est pourtant plus difficile dans l’échec. Ce n’est pas rien de concéder sa défaite, suivant la désormais formule consacrée. Oui, certains perdants donnent encore plus d’éclat à la victoire de leurs adversaires et les grandissent ce faisant.
La victoire du moment ! Et en politique, la victoire est toujours fugace. Comme l’état de grâce. L’électeur, c’est connu, aime brûler ce qu’il a adoré. Et souvent, bien plus tôt qu’on ne l’imagine. Passons. Avez-vous écouté le discours « de défaite » d’Amadou Ba ? Il n’y est question que de bons souhaits, de félicitations, de démocratie, d’avenir du pays ».
On a beau tendre l’oreille, il n’y est nullement question de « vote ethnique », même inversé, de fraude, de vol…Aucun de ces mots incendiaires qui électrisent, enflamment et charrient amertume, rancœur et appel à en découdre.
En entendant Amadou Ba, on ne peut s’empêcher d’imaginer le scénario inverse et les mots qui auraient été les siens.
Tijane BAL
Source : Kassataya
La grandeur est pourtant plus difficile dans l’échec. Ce n’est pas rien de concéder sa défaite, suivant la désormais formule consacrée. Oui, certains perdants donnent encore plus d’éclat à la victoire de leurs adversaires et les grandissent ce faisant.
La victoire du moment ! Et en politique, la victoire est toujours fugace. Comme l’état de grâce. L’électeur, c’est connu, aime brûler ce qu’il a adoré. Et souvent, bien plus tôt qu’on ne l’imagine. Passons. Avez-vous écouté le discours « de défaite » d’Amadou Ba ? Il n’y est question que de bons souhaits, de félicitations, de démocratie, d’avenir du pays ».
On a beau tendre l’oreille, il n’y est nullement question de « vote ethnique », même inversé, de fraude, de vol…Aucun de ces mots incendiaires qui électrisent, enflamment et charrient amertume, rancœur et appel à en découdre.
En entendant Amadou Ba, on ne peut s’empêcher d’imaginer le scénario inverse et les mots qui auraient été les siens.
Tijane BAL
Source : Kassataya