Le président guinéen Lansana Conté, hospitalisé depuis samedi près de Genève, en Suisse, a annoncé mardi à la radio nationale guinéenne qu'il allait "bien" et qu'il rentrerait "bientôt" en Guinée.
"Je vais bien, je vais bientôt rentrer en Guinée", a-t-il déclaré sans autre précision lors d'un très court entretien accordé à un journaliste de la radio nationale captée à Conakry.
Mardi matin, un fonctionnaire de l'ambassade guinéenne auprès des Nations unies avait déclaré que l'état de santé du président guinéen "s'était beaucoup amélioré". Celui-ci n'avait pu préciser pour quelles raisons M. Conté, né en 1934 avait été hospitalisé en Suisse ni à quelle date il pourrait quitter la clinique de Genolier, un établissement huppé à 25 km au nord de Genève. M. Conté souffre depuis plusieurs années d'une forme aiguë de diabète et d'une leucémie diagnostiquée récemment.
Le 18 mars, plusieurs proches du président et le ministère suisse des Affaires étrangères avaient annoncé que M. Conté se trouvait en territoire suisse "à titre privé et pour des raisons médicales". Certaines sources dans l'entourage présidentiel avaient même fait part d'une aggravation de son état de santé. Dans un communiqué publié samedi soir à Conakry, la présidence guinéenne avait répondu que le président Conté s'était bien rendu à Genève, mais dans le cadre d'une "visite privée de quelques jours", en accusant certains "médias étrangers" - sans les citer - d'avoir donné des "informations fantaisistes" sur sa santé.
Des partis politiques, des syndicats, des Ong et des organisations socio-professionnelles ont demandé lundi à Conakry la mise en place d'un gouvernement d'union nationale de transition pour éviter à la Guinée de "sombrer dans un cataclysme destructeur" du fait de la dégradation de l'état de santé de M. Conté.
"Je vais bien, je vais bientôt rentrer en Guinée", a-t-il déclaré sans autre précision lors d'un très court entretien accordé à un journaliste de la radio nationale captée à Conakry.
Mardi matin, un fonctionnaire de l'ambassade guinéenne auprès des Nations unies avait déclaré que l'état de santé du président guinéen "s'était beaucoup amélioré". Celui-ci n'avait pu préciser pour quelles raisons M. Conté, né en 1934 avait été hospitalisé en Suisse ni à quelle date il pourrait quitter la clinique de Genolier, un établissement huppé à 25 km au nord de Genève. M. Conté souffre depuis plusieurs années d'une forme aiguë de diabète et d'une leucémie diagnostiquée récemment.
Le 18 mars, plusieurs proches du président et le ministère suisse des Affaires étrangères avaient annoncé que M. Conté se trouvait en territoire suisse "à titre privé et pour des raisons médicales". Certaines sources dans l'entourage présidentiel avaient même fait part d'une aggravation de son état de santé. Dans un communiqué publié samedi soir à Conakry, la présidence guinéenne avait répondu que le président Conté s'était bien rendu à Genève, mais dans le cadre d'une "visite privée de quelques jours", en accusant certains "médias étrangers" - sans les citer - d'avoir donné des "informations fantaisistes" sur sa santé.
Des partis politiques, des syndicats, des Ong et des organisations socio-professionnelles ont demandé lundi à Conakry la mise en place d'un gouvernement d'union nationale de transition pour éviter à la Guinée de "sombrer dans un cataclysme destructeur" du fait de la dégradation de l'état de santé de M. Conté.