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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

SITUATION SOCIO-POLITIQUE AU SENEGAL : LA SOCIETE CIVILE SONNE L'ALERTE ET PRECONISE DES REMEDES


SITUATION SOCIO-POLITIQUE AU SENEGAL : LA SOCIETE CIVILE SONNE L'ALERTE ET PRECONISE DES REMEDES
La situation politique actuelle du pays préoccupe au plus haut niveau les organisations de la société civile. Seize d'entre elles ont signé hier, une déclaration qui dit non 'à une démocratie de façade et halte au harcèlement et aux violations systématiques des libertés citoyennes'.
Pour les organisations de la société civile, la situation politique actuelle est devenue dangereuse et si rien n'est fait, le Sénégal risque de subir le même sort que plusieurs pays africains aujourd'hui sous tension.

A travers une déclaration rendue publique hier au siège de la Rencontre africaine pour la défense des Droits de l'homme (Raddho), les organisations de la société civile ont dénoncé ce qu'elles appellent 'les dérives politique graves qui secouent le Sénégal de nos jours' dont elles entendent barrer la route. Ces dernières, à les en croire, sont le fruit d'une 'instrumentalisation systématique d'institutions de l'Etat en charge des secteurs des médias, de la justice (procureur et Division des investigations criminelles) et du commandement territorial (préfecture) et de musellement des leaders de partis politiques légalement constitués'. Ce qui fait dire à la présidente du Mouvement citoyen, organe signataire de la déclaration, Penda Mbow qu'aujourd'hui, tous les clignotants sont au rouge au Sénégal. Elle appelle les députés à se réunir pour débattre sur la situation politique et surtout économique du pays.

En outre, les seize organisations de la société civile signataires de la déclaration condamnent avec la dernière énergie l'accaparement des médias d'Etat par le parti au pouvoir entraînant du coût la rupture du dialogue politique avec l'opposition. Aujourd'hui, notent les membres de la société civile, les acteurs politiques ont tendance à privilégier l'affrontement physique et verbal en usant de propos souvent excessif. Ce qui les pousse à fustiger le harcèlement permanent à l'endroit des leaders de l'opposition, des représentants de la presse et de la société civile par le procureur de la République et la Division des investigations criminelles. Et les organisations de la société civile de déverser leur bile sur les agents de la Dic qui, à leurs yeux, 'auraient dû trouver matière à suffisance, pour exercer leur talent professionnel et leur efficacité sur les nombreux cas de criminalité constatés sur le territoire national et les scandales financiers relatés dans la presse avec le problème des Industries chimiques du Sénégal'.

Fort de ce constat qui est loin d'être exhaustif, la société civile demande à l'Etat du Sénégal de faciliter sans délais l'accès libre et égal aux médias publics de tous les acteurs du jeu démocratique, pour favoriser une confrontation fructueuse des idées et des projets pour développer le pays. Aussi, à travers la déclaration, les membres de la société civile rappellent à l'Etat sa responsabilité exclusive de satisfaire les besoins des citoyens aujourd'hui frustrés par des défaillances sur la distribution de l'électricité, la gestion calamiteuse de la campagne agricole et le non respect des engagements sociaux pris vis-à-vis des travailleurs. Ils appellent le président Wade à faire lever toutes 'les entraves artificiellement dressées pour empêcher le bon fonctionnement de notre démocratie et de notre République et à instaurer un climat de paix et de sérénité'.

Tout ceci devra se faire autour de certaines mesures comme la cessation des poursuites à l'encontre des leaders de l'opposition portant sur des délits d'opinion, une bonne relance du débat démocratique à travers les médias d'Etat, la relance immédiate du dialogue politique et social dans le pays, un respect du calendrier électoral et l'observation du principe d'égalité des citoyens face à l'offre d'inscription sur les listes électorales.
Mercredi 19 Avril 2006 - 15:11
Mercredi 19 Avril 2006 - 15:14
walf senegal
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