Un groupe de jeunes pêcheurs, accompagnés de leurs sœurs et mères, a battu, lundi dernier, dans la matinée, le macadam pour crier son ras-le-bol.
Ces pêcheurs venus de la zone de la Langue de Barbarie (Guet Ndar, Santhe et Goxu Mbathie), brassards rouges en bandoulière, sont venus trouver l’avocat saint-louisien, Me Abatalib Guèye, à son étude. Devant un des responsables de la police venu leur notifier que leur marche n’est pas autorisée, les pêcheurs ont exprimé tout leur désarroi face à la traque dont ils font l’objet de la part des gardes-côtes mauritaniens qui les poursuivent même dans les eaux sénégalaises. Ils ont expliqué que depuis quelque temps, bon nombre de leurs frères sont victimes des agissements des gardes-côtes mauritaniens qui leur confisquent leur pirogue ainsi que tout le matériel.
L’un d’eux, Baye Mar Guèye, nous a confié avoir été poursuivi, il y a une dizaine de jours, pendant qu’il pêchait à hauteur de la place de Salsal, par une vedette mauritanienne jusqu’à la brèche, à l’extrême Sud de la Langue de Barbarie. Ce pêcheur se dit étonné que les Mauritaniens, non seulement les poursuivent dans les eaux sénégalaises, mais leur déclarent que leur frontière va jusqu’à Louga.
Lorsqu’ils sont arraisonnés, les pêcheurs sont conduits à Diago, une localité au Sud de la Mauritanie, pour leur demander de payer 250.000 FCfa en plus d’un dépôt d’une vieille pirogue et d’un vieux moteur comme caution. Baye Mar Guèye révèle qu’aucun reçu ne leur est remis après la saisine de leur matériel de pêche. Les pêcheurs ne comprennent pas que, par-dessus le marché, le service des Pêches exige, depuis deux jours, de toute embarcation devant prendre la mer de payer une taxe de 15.000 F. L’agent de police, après les avoir écoutés, les a conseillés de déléguer quelques-uns parmi eux pour aller exposer leur doléance au préfet. Il leur a aussi demandé de se disperser pour respecter la loi.
De son côté, Me Abatalib Guèye leur a dit qu’il comprend leurs difficultés. L’avocat leur expliqué que cette affaire est si grave qu’il faut impliquer tous les fils de la Langue de Barbarie, surtout ce qui sont au gouvernement, afin de trouver une solution durable.
Les pêcheurs ont indiqué que si cette situation perdure, ils pourraient être tentés par le voyage clandestin, ce qui n’est pas encore le cas.
…Et refusent de payer les droits
Les pêcheurs de Saint-Louis ne sont pas contents de leur sort. Après les jeunes qui ont marché, c’était au tour, hier, des adultes de monter au créneau, au cours d’une assemblée générale, pour dire leur refus de payer la licence de pêche annuelle. Les différentes associations de pêcheurs se sont réunies à Guet Ndar pour examiner la situation.
Les pêcheurs se disent outrés par la manière cavalière avec laquelle le service régional des Pêches veut leur imposer cette taxe. Ils ont souligné que cette taxe ne devait pas être payée qu’en janvier. Les Guet-Ndariens ont précisé que s’ils devaient payer, il faut que les autres localités comme Dakar, Kayar, Lompoul, etc. payent.
MBAYE SARR DIAKHATÉ
Ces pêcheurs venus de la zone de la Langue de Barbarie (Guet Ndar, Santhe et Goxu Mbathie), brassards rouges en bandoulière, sont venus trouver l’avocat saint-louisien, Me Abatalib Guèye, à son étude. Devant un des responsables de la police venu leur notifier que leur marche n’est pas autorisée, les pêcheurs ont exprimé tout leur désarroi face à la traque dont ils font l’objet de la part des gardes-côtes mauritaniens qui les poursuivent même dans les eaux sénégalaises. Ils ont expliqué que depuis quelque temps, bon nombre de leurs frères sont victimes des agissements des gardes-côtes mauritaniens qui leur confisquent leur pirogue ainsi que tout le matériel.
L’un d’eux, Baye Mar Guèye, nous a confié avoir été poursuivi, il y a une dizaine de jours, pendant qu’il pêchait à hauteur de la place de Salsal, par une vedette mauritanienne jusqu’à la brèche, à l’extrême Sud de la Langue de Barbarie. Ce pêcheur se dit étonné que les Mauritaniens, non seulement les poursuivent dans les eaux sénégalaises, mais leur déclarent que leur frontière va jusqu’à Louga.
Lorsqu’ils sont arraisonnés, les pêcheurs sont conduits à Diago, une localité au Sud de la Mauritanie, pour leur demander de payer 250.000 FCfa en plus d’un dépôt d’une vieille pirogue et d’un vieux moteur comme caution. Baye Mar Guèye révèle qu’aucun reçu ne leur est remis après la saisine de leur matériel de pêche. Les pêcheurs ne comprennent pas que, par-dessus le marché, le service des Pêches exige, depuis deux jours, de toute embarcation devant prendre la mer de payer une taxe de 15.000 F. L’agent de police, après les avoir écoutés, les a conseillés de déléguer quelques-uns parmi eux pour aller exposer leur doléance au préfet. Il leur a aussi demandé de se disperser pour respecter la loi.
De son côté, Me Abatalib Guèye leur a dit qu’il comprend leurs difficultés. L’avocat leur expliqué que cette affaire est si grave qu’il faut impliquer tous les fils de la Langue de Barbarie, surtout ce qui sont au gouvernement, afin de trouver une solution durable.
Les pêcheurs ont indiqué que si cette situation perdure, ils pourraient être tentés par le voyage clandestin, ce qui n’est pas encore le cas.
…Et refusent de payer les droits
Les pêcheurs de Saint-Louis ne sont pas contents de leur sort. Après les jeunes qui ont marché, c’était au tour, hier, des adultes de monter au créneau, au cours d’une assemblée générale, pour dire leur refus de payer la licence de pêche annuelle. Les différentes associations de pêcheurs se sont réunies à Guet Ndar pour examiner la situation.
Les pêcheurs se disent outrés par la manière cavalière avec laquelle le service régional des Pêches veut leur imposer cette taxe. Ils ont souligné que cette taxe ne devait pas être payée qu’en janvier. Les Guet-Ndariens ont précisé que s’ils devaient payer, il faut que les autres localités comme Dakar, Kayar, Lompoul, etc. payent.
MBAYE SARR DIAKHATÉ