Contrairement à ce qui avait été avancé par les secours espagnols, le canot secouru mardi en Atlantique ne correspondait pas à l’un des trois bateaux portés disparus depuis une quinzaine de jours. Les recherches continuent mais les espoirs s’amenuisent de retrouver les passagers vivants.
Ils restent introuvables. Les quelque 300 migrants qui ont disparu depuis 15 jours sur la route des Canaries, dans l’océan Atlantique, n’ont toujours pas été localisés. Embarqués à bord de trois embarcations, les exilés avaient quitté le Sénégal pour tenter d’atteindre l’archipel espagnol des Canaries, distante de 1700 km. L’un des bateaux parti le 27 juin de Kafountine, une petite ville côtière du sud du Sénégal, comptait environ 200 personnes à bord.
Le service espagnol de sauvetage en mer a sollicité l'aide des bateaux commerciaux naviguant dans la zone de recherche et a envoyé l'un de ses avions survoler cette partie de l'océan Atlantique, a indiqué à l'AFP une porte-parole. "L'avion a ratissé la zone et n'a rien trouvé", a-t-elle ajouté, sans être en mesure d'indiquer si les recherches allaient se poursuivre ce mercredi.
"Chaque minute compte pour retrouver vivantes les plus de 300 personnes à bord de pirogues sénégalaises [...] Il faut plus de moyens de recherche et une meilleure collaboration entre la Mauritanie, l'Espagne et le Maroc", a insisté mardi sur Twitter la fondatrice de Caminando Fronteras, Helena Maleno.
Une autre embarcation a été secourue hier, mardi 11 juillet, mais elle ne fait pas partie des trois bateaux recherchés, a affirmé pour sa part mardi à l'AFP un porte-parole de l’association Caminando Fronteras. Ce jour-là, les sauveteurs espagnols ont sorti de l’eau 78 migrants - et non 86 comme indiqué initialement - pris en charge par la Croix-Rouge sur l'île de Grande Canarie.
Démenti du Sénégal
Dans un communiqué publié mardi, le ministère des Affaires étrangères sénégalais a écrit avoir "appris avec étonnement, la publication, sur les réseaux sociaux, d'informations faisant état de la disparition en mer d'au moins 300 Sénégalais, candidats à l'émigration, dont les embarcations en provenance de Kafountine faisaient route vers les Iles Canaries".
"Il ressort des vérifications qui ont été faites, que ces informations, sont dénuées de tout fondement", a affirmé le ministère.
De son côté, David Diatta, le maire sénégalais de Kafountine a confirmé à l’AFP la disparition de centaines de personnes. "On a la confirmation que des migrants sont partis. Nous n'avons aucune nouvelle d'eux", a-t-il déclaré. "Ce sont des Sénégalais, des Gambiens, des Guinéens, de la Sierra Leone... La plupart du temps, ce sont des étrangers qui ne viennent pas de la ville, qui n'habitent pas la zone".
Selon les derniers chiffres du ministère espagnol de l'Intérieur, 12 704 migrants sont arrivés illégalement en Espagne au premier semestre dont une majorité (7 213) aux Canaries. Un chiffre en baisse de 11,35 % par rapport à la période correspondante de 2022.
Depuis quelques années, la route migratoire vers les Canaries est particulièrement empruntée en raison du durcissement des contrôles en Méditerranée. Les naufrages y sont fréquents, la traversée étant particulièrement dangereuse. Selon l'Organisation internationale des Migrations (OIM), 126 migrants sont morts ou ont disparu dans la traversée vers les Canaries au premier semestre 2023. Caminando Fronteras avance pour sa part le chiffre de 778 morts ou disparus.
Source : Info Migrants (France)
Ils restent introuvables. Les quelque 300 migrants qui ont disparu depuis 15 jours sur la route des Canaries, dans l’océan Atlantique, n’ont toujours pas été localisés. Embarqués à bord de trois embarcations, les exilés avaient quitté le Sénégal pour tenter d’atteindre l’archipel espagnol des Canaries, distante de 1700 km. L’un des bateaux parti le 27 juin de Kafountine, une petite ville côtière du sud du Sénégal, comptait environ 200 personnes à bord.
Le service espagnol de sauvetage en mer a sollicité l'aide des bateaux commerciaux naviguant dans la zone de recherche et a envoyé l'un de ses avions survoler cette partie de l'océan Atlantique, a indiqué à l'AFP une porte-parole. "L'avion a ratissé la zone et n'a rien trouvé", a-t-elle ajouté, sans être en mesure d'indiquer si les recherches allaient se poursuivre ce mercredi.
"Chaque minute compte pour retrouver vivantes les plus de 300 personnes à bord de pirogues sénégalaises [...] Il faut plus de moyens de recherche et une meilleure collaboration entre la Mauritanie, l'Espagne et le Maroc", a insisté mardi sur Twitter la fondatrice de Caminando Fronteras, Helena Maleno.
Une autre embarcation a été secourue hier, mardi 11 juillet, mais elle ne fait pas partie des trois bateaux recherchés, a affirmé pour sa part mardi à l'AFP un porte-parole de l’association Caminando Fronteras. Ce jour-là, les sauveteurs espagnols ont sorti de l’eau 78 migrants - et non 86 comme indiqué initialement - pris en charge par la Croix-Rouge sur l'île de Grande Canarie.
Démenti du Sénégal
Dans un communiqué publié mardi, le ministère des Affaires étrangères sénégalais a écrit avoir "appris avec étonnement, la publication, sur les réseaux sociaux, d'informations faisant état de la disparition en mer d'au moins 300 Sénégalais, candidats à l'émigration, dont les embarcations en provenance de Kafountine faisaient route vers les Iles Canaries".
"Il ressort des vérifications qui ont été faites, que ces informations, sont dénuées de tout fondement", a affirmé le ministère.
De son côté, David Diatta, le maire sénégalais de Kafountine a confirmé à l’AFP la disparition de centaines de personnes. "On a la confirmation que des migrants sont partis. Nous n'avons aucune nouvelle d'eux", a-t-il déclaré. "Ce sont des Sénégalais, des Gambiens, des Guinéens, de la Sierra Leone... La plupart du temps, ce sont des étrangers qui ne viennent pas de la ville, qui n'habitent pas la zone".
Selon les derniers chiffres du ministère espagnol de l'Intérieur, 12 704 migrants sont arrivés illégalement en Espagne au premier semestre dont une majorité (7 213) aux Canaries. Un chiffre en baisse de 11,35 % par rapport à la période correspondante de 2022.
Depuis quelques années, la route migratoire vers les Canaries est particulièrement empruntée en raison du durcissement des contrôles en Méditerranée. Les naufrages y sont fréquents, la traversée étant particulièrement dangereuse. Selon l'Organisation internationale des Migrations (OIM), 126 migrants sont morts ou ont disparu dans la traversée vers les Canaries au premier semestre 2023. Caminando Fronteras avance pour sa part le chiffre de 778 morts ou disparus.
Source : Info Migrants (France)