Le président zimbabwéen Robert Mugabe pourrait être nommé à la tête de l’Union africaine (UA), dont le sommet s’ouvre le 30 janvier à Addis-Abeba, rapporte l’AFP, citant des sources diplomatiques. M. Mugabe devrait succéder à ce poste au président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz.
Mais son accession annoncée à la présidence tournante de l’UA suscite déjà des remous au sein de l’institution. «Ce n'est pas un signe très encourageant», déclaré un diplomate africain cité par l’AFP. «Le style Mugabe appartient à une génération passée, celle qui prend le pouvoir en otage, ce n'est plus le credo de l'UA», ajoute-t-il.
Robert Mugabe règne sans partage sur le Zimbabwe depuis l’indépendance du pays en 1980, après avoir réussi à museler l’opposition. L’autocrate âgé de 90 ans multiplie toujours les provocations contre l’Occident et les «impérialistes», les opposants ou les journalistes.
Si la présidence tournante de l’UA est symbolique, son titulaire représente l’organisation dans les rencontres et sommets, tels que le G8 ou le G20. Or, Mugabe est l’objet depuis 2002 de sanctions européennes et américaines, incluant une interdiction de voyager. «Il y a une tendance à choisir pour représenter l’UA des dirigeants qui n’épousent pas les grands principes de l’organisation», déplore Jeggan Grey-Johnson, porte-parole du collectif The AU We Want.
Source: Agencecofin
Mais son accession annoncée à la présidence tournante de l’UA suscite déjà des remous au sein de l’institution. «Ce n'est pas un signe très encourageant», déclaré un diplomate africain cité par l’AFP. «Le style Mugabe appartient à une génération passée, celle qui prend le pouvoir en otage, ce n'est plus le credo de l'UA», ajoute-t-il.
Robert Mugabe règne sans partage sur le Zimbabwe depuis l’indépendance du pays en 1980, après avoir réussi à museler l’opposition. L’autocrate âgé de 90 ans multiplie toujours les provocations contre l’Occident et les «impérialistes», les opposants ou les journalistes.
Si la présidence tournante de l’UA est symbolique, son titulaire représente l’organisation dans les rencontres et sommets, tels que le G8 ou le G20. Or, Mugabe est l’objet depuis 2002 de sanctions européennes et américaines, incluant une interdiction de voyager. «Il y a une tendance à choisir pour représenter l’UA des dirigeants qui n’épousent pas les grands principes de l’organisation», déplore Jeggan Grey-Johnson, porte-parole du collectif The AU We Want.
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